P135 Effets comparés du Glimépiride et de la Rosiglitazone sur la dysglycémie et le stress oxydatif du diabète de type 2

P135 Effets comparés du Glimépiride et de la Rosiglitazone sur la dysglycémie et le stress oxydatif du diabète de type 2

ALFEDIAM Conclusion : Le traitement par pompe externe de nos diabétiques de type 2 est un succès thérapeutique en termes d’amélioration métabolique, ...

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ALFEDIAM

Conclusion : Le traitement par pompe externe de nos diabétiques de type 2 est un succès thérapeutique en termes d’amélioration métabolique, de surcroît sans prise de poids. De plus, la quantité d’insuline totale a diminuée. Une des hypothèses expliquant peut-être cette apparente contradiction est que les insulinémies obtenues par le schéma basal/bolus antérieur sont qualitativement moins efficaces malgré des doses S/C fractionnées importantes alors que l’infusion continue d’insuline procurée par la pompe portable permet de restaurer une efficience, en particulier la nuit.

P135 Effets comparés du Glimépiride et de la Rosiglitazone

(pompe = 0,44 ± 0,22 g/L vs glargine = 0,37 ± 0,26 g/L, p = NS) ne diffèrent pas significativement entre les 2 groupes. Conclusion : Les critères de variabilité glycémique analysés dans ce travail plaident en faveur d’un contrôle glycémique à jeun au moins aussi satisfaisant avec une injection sous cutanée quotidienne d’un analogue lent de l’insuline (Glargine) qu’avec la perfusion sous-cutanée continue à débit unique d’un analogue rapide de l’insuline (Lispro ou Aspart) par pompe.

P137 Validation de l’effet des corrections insuliniques et des collations glucidiques par mesure continue du glucose interstitiel au cours d’une épreuve de jeûne total

sur la dysglycémie et le stress oxydatif du diabète de type 2 L Monnier1, C Colette1, C Boegner2, F Michel3, G Nachbaur4, A Comenducci4 1

C Halter1, B Guerci2, M Floriot2, R Fay3, O Ziegler2

2

1

Nutrition Humaine, Institut Universitaire de Recherche Clinique, Montpellier ; Maladies Métaboliques, CHU Lapeyronie, Montpellier ; 3 Biochimie, CHU Lapeyronie, Montpellier ; 4 Essais Cliniques, Laboratoire Gsk, Marly le Roi.

Objectif : Comparer l’effet du Glimépiride et de la Rosiglitazone chez des diabétiques de type 2 insuffisamment contrôlés sous Metformine seule. Patients et méthodes : 21 diabétiques de type 2 (HbA1c = 7,8 ± 0,5 %, moyenne ± sd) traités par Metformine sont randomisés dans 2 groupes : Metformine + Rosiglitazone (groupe I, n = 11), Metformine + Glimépiride (groupe II, n = 10). La dysglycémie est évaluée à l’état de base et après 12 semaines par : l’HbA1c, les hyperglycémies basale et postprandiale (aires sous les profils glycémiques de 24 h d’un CGMS, AUC), la variabilité glycémique (MAGE). Le stress oxydatif est évalué par l’excrétion urinaire sur 24 h de la 8-iso-PGF2α. Résultats : Tableau 1. Variation paramètres de dysglycémie

Groupe I (moyenne ± sd)

Groupe II (moyenne ± sd)

Différences intergroupes (P)

Δ HbA1c ( %)

– 0,44 ± 0,64

–þ0,61 ± 0,74

0,32

Δ AUCbasal (mg. dL-1.h)

–þ371 ± 679

–þ495 ± 503

0,10

ΔþAUCpostprandial (mg. dL-1.h)

–þ141 ± 222

–þ80 ± 174

0,98

ΔþMAGE (mg. dL )

–þ31 ± 21

–þ11 ± 11

0,17

-1

L’amélioration des paramètres de la dysglycémie ne dépend pas du groupe (ANCOVA avec ajustement sur âge, sexe, IMC, valeurs basales). Le nombre et la durée des hyperglycémies sont identiques dans les 2 groupes. Une corrélation positive est observée entre le Δ8-iso-PGF2α et le ΔAUCpostprandial : r = 0,43, p < 0,05. Conclusion : Le Glimépiride et la Rosiglitazone améliorent la plupart des paramètres de la dysglycémie mais sans effet privilégié de l’un par rapport à l’autre. La variation des isoprostanes (8-iso-PGF2α) dépend de la réduction de la glycémie postprandiale.

P136 Épreuve de jeûne au cours de l’insulinothérapie fonctionnelle : comparaison pharmacocinétique d’un analogue lent de l’insuline et d’un débit de base unique délivré par pompe à insuline C Halter1, M Floriot2, O Ziegler2, R Fay3, B Guerci2 1 2 3

Diabétologie Nutrition, CHU Nancy Hôpital Jeanne d’Arc, Dommartin les Toul ; Diabétologie Nutrition, CHU Nancy Hôpital Jeanne d’Arc, Nancy ; Centre d’Investigation Clinique, CHU Nancy Hôpital Jeanne d’Arc, Nancy.

Introduction : L’objectif de ce travail est de comparer les propriétés pharmacocinétiques des 2 modalités d’administration de l’insuline basale au cours d’une épreuve de jeûne total de 36 heures pratiquée par 24 patients diabétiques de type 1 lors de leur formation à l’insulinothérapie fonctionnelle. Matériels et méthodes : Seule l’insuline basale a été délivrée lors du jeûne et la dose a été déterminée pour chaque patient par la formule d’Howorka. 15þpatients (8 H 7 F, âge = 39,6 ± 12,5 ans, poids = 76,4 ± 13 KG, HbA1c = 7,67 ± 1 %, durée diabète = 20,5 ± 9,8 ans) étaient traités par une injection d’analogue lent (glargine : 0,28 ± 0,08 UI/Kg/J) (groupe glargine) et 9 patients (5 H 4 F, âge = 43,3 ± 12,3 ans, poids = 70 ± 13 kg, HbA1c = 7,93 ± 0,9 %, durée diabète = 21,77 ± 7,7 ans) étaient traités par perfusion continue à débit unique d’un d’analogue rapide (Lispro ou Aspart : 0,29 ± 0,07 UI/Kg/J) par pompe (groupe pompe). L’analyse des courbes de mesure en continu du glucose interstitiel (Glucoday®) enregistrées lors du jeûne nous a permis de déterminer les paramètres de variabilité glycémique asymptomatique que sont l’écart type de la moyenne du glucose interstitiel, les index MAGE (Mean Amplitude Glycaemic Excursions) et MODD (Mean Of Daily blood glucose Differences). Résultats : La moyenne et l’écart type de la moyenne de glucose interstitiel (pompe = 0,99 ± 0,09 g/L vs glargine = 0,99 ± 0,15 g/L, p = NS), l’index MAGE (pompe = 0,78 ± 0,38 g/L vs glargine = 0,75 ± 0,31 g/L, p = NS) et l’index MODD

A60

© 2009. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

2 3

Diabétologie Nutrition, CHU Nancy Hôpital Jeanne d’Arc, Dommartin les Toul ; Diabétologie Nutrition, CHU Nancy Hôpital Jeanne d’Arc, Nancy ; Centre d’Investigation Clinique, CHU Nancy Hôpital Jeanne d’Arc, Nancy.

Introduction : L’objectif de ce travail est d’évaluer l’effet moyen des corrections insuliniques et des collations glucidiques à l’aide d’une mesure continue du glucose au cours d’un jeûne total chez des patients diabétiques de type 1. Matériels et méthodes : Notre étude clinique a porté sur 24 diabétiques de type 1 (13 hommes et 11 femmes, 15 traités par multi-injections et 9 par pompe externe, 42.1 ± 11,8 ans, durée diabète = 22,6 ± 9,5 ans, IMC = 25,3 ± 3,1 kg/m², HbA1c = 7,93 ± 0,88 %) ayant bénéficié d’une mesure en continu du glucose interstitiel (Glucoday®) au cours d’une épreuve de jeûne total d’une durée de 36 heures pratiquée à l’occasion de leur formation à l’insulinothérapie fonctionnelle. La dose d’insuline basale (glargine ou débit basal par pompe SC) délivrée au cours du jeûne a été déterminée par la formule d’Howorka. En cas de glycémie > 1,2 g/L ou < 0,8 g/L, les patients ont bénéficié respectivement d’une correction insulinique (1 ou 2 UI d’analogue rapide) ou d’une collation glucidique (10 ou 20 g de glucides simples) selon protocole. Résultats : L’effet hypoglycémiant moyen d’une correction insulinique d’une unité d’analogue rapide débute après environ 20 minutes, puis croît jusqu’à la 3eþheure pour atteindre alors environ – 0,3 g/L. L’effet hyperglycémiant moyen d’une collation de 10 grammes de glucides simples débute après environ 15 minutes puis croît rapidement pour atteindre environ + 0,3 g/L à 1 h 30 avant de s’atténuer progressivement pour atteindre + 0,2 g/L après 3 heures. Conclusion : Ces résultats permettent de valider la conduite à tenir pour restaurer une glycémie normale en cas d’hyperglycémie (1 UI d’analogue rapide diminue la glycémie de 0,3 g/L en 3 heures) ou d’hypoglycémie (10 g de glucides simples remontent la glycémie de 0,3 g/L en 1 h 30).

P138 Traitement par exenatide dans le diabète de type 2 : utilisation du modèle HOMA comme facteur prédictif de réponse et de suivi à 6 mois V Preumont1, J Jamart2, M Hermans1, M Buysschaert1 1 2

Endocrinologie et Nutrition, Cliniques Universitaires UCL Saint-Luc, Bruxelles, Belgique ; Biostatistiques, Cliniques Universitaires de Mont-Godinne, Yvoir, Belgique.

Introduction : L’exenatide est un incrétino-mimétique qui permet d’améliorer l’équilibre glycémique tout en obtenant une perte pondérale. Le but de notre étude est de rechercher si l’analyse des composantes du modèle HOMA (pour Homeostasis Model Assessment) permettait de prédire la réponse au traitement par exenatide lorsqu’il est ajouté chez des diabétiques de type 2 en échec d’une bithérapie orale (sulfamides et biguanides). Nous avons également analysé les modifications éventuelles de ce test HOMA après 6 mois de traitement. Patients et méthodes : Nous avons inclus 27 patients (13 hommes) diabétiques de type 2 (âge : 60 ± 10 et durée du diabète : 10 ± 6 ans, moyenne ± D. S). L’exenatide a été prescrit à la dose de 5 µg 2x/jour (1 mois) puis de 10 µg 2x/jour. Une évaluation clinique a été réalisée après 2 (T1) et 6 mois (T2). Le test HOMA (%B, % S et produit hyperbolique BxS) a été effectué aux T0 et T2. Résultats : Après 2 mois de traitement, nous avons observé une diminution du poids de 91 à 89 kg (p = 0,002) et du tour de taille de 109 à 106 cm (p = 0,022). L’hémoglobine glyquée (HbA1c) s’est améliorée de 8,9 à 7,7 % (p < 0,001). Nous n’avons observé aucune corrélation entre la différence d’HbA1c (T0-T1) et les valeurs de HOMA-B, HOMA-S ou produit BxS à l’inclusion. Par contre, à 6 mois, nous avons objectivé une amélioration significative du HOMA-S (de 64 à 81 %, p = 0,05) sans modification du HOMA-B. Le produit BxS tendait ainsi logiquement à augmenter de 16 à 19 % (p = 0,06). Des effets secondaires digestifs n’ont été observés que chez 1 seul patient. Conclusion : L’association d’exenatide à un traitement oral maximal améliore l’HbA1c tout en diminuant le poids et le tour de taille chez des patients diabétiques de type 2 en échec d’une bithérapie orale. Les valeurs du HOMA d’inclusion ne permettent pas de prédire la réponse au traitement. Après 6 mois d’exenatide, le produit hyperbolique s’est amélioré essentiellement par une augmentation importante de la sensibilité à l’insuline.