- Email: [email protected]
P2-13 Les structures du lobe temporal interne chez les patients amnestic MCI : une atrophie globale ou locale ?
4S96
Rev Neurol (Paris) 2005 ; 161 : 12 pt 2, 4S90-4S97
de réponses R que les témoins et éprouvent des difficultés à justifier leurs réponses R. L'analyse SPM a mis en évidence des corrélations positives (p < 0.005, nc) entre le nombre de reconnaissances correctes et le métabolisme des hippocampes. Les reconnaissances correctes associées à un jugement R sont quant à elles corrélées au métabolisme du cortex frontal bilatéralement. Conclusion : Les aires frontales semblent donc être un élément essentiel permettant le sentiment de reviviscence d'un événement. Néanmoins, les patients étant incapables de donner des détails contextuels, une réelle récupération épisodique nécessiterait également la participation du lobe temporal médian (Ranganath et al., 2004) et du cortex pariétal (Wheeler & Buckner, 2004). RÉFÉRENCES DESGRANGES B, CHETELAT G, EUSTACHE F. DESGRANGES et al. (2004). [Brain substrates of episodic memory disorders in Alzheimer's disease]. Rev Neurol, 160: S44-54. GARDINER JM, RAMPONI C, RICHARDSON-KLAVEHN A. (1998). Experiences of remembering, knowing, and guessing. Conscious Cogn, 7: 1-26. RANGANATH C, YONELINAS AP, COHEN MX, DY CJ, TOM SM, D'ESPOSITO M. (2004). Dissociable correlates of recollection and familiarity within the medial temporal lobes. Neuropsychologia, 42: 2-13. WHEELER ME, BUCKNER RL. (2004). Functional-anatomic correlates of remembering and knowing. Neuroimage, 21: 1337-49.
P2-12 Apports diagnostiques du 18F-MPPF en Tomographie par Émission de Positons dans la maladie d’Alzheimer L. Truchot , A. Vighetto , N. Costes , A. Lothe , L. Zimmer , B. Laurent , B. Croisile1, P. Krolak-Salmon1 1
1 2 3
1
2
2
2
3
Hôpital Neurologique, Lyon, France ; CERMEP, Lyon, France ; Hôpital Bellevue, Saint Etienne, France.
MA probable à différents stades, définie selon les critères internationaux de consensus cliniques, neuropsychologiques, radiologiques et biologiques, comparée avec une population témoin, ajustée en âge et en niveau éducatif. Pour permettre des corrélations anatomo-fonctionnelles, les données de TEP et d’IRM structurale sont superposées. Pour transformer les images brutes TEP (de radio-activité) en images quantifiées de potentiel de liaison (BP) aux récepteurs 5-HT1A, un modèle simplifié (Gunn et al., 1998 ; Costes et al., 2002) avec comme tissu de référence le cervelet est utilisé pour estimer la valeur BP (BP = Bmax/Kd). Après normalisation dans un espace stéréotaxique standard et lissage, les données paramétriques de chaque patient sont comparées statistiquement voxel à voxel aux images de BP paramétriques des témoins. Il est ainsi possible d’obtenir des cartes des différences significatives de la disponibilité des récepteurs 5-HT1A entre les patients et les témoins. Résultats : On observe des modifications significatives du BP chez les patients atteints de Maladie d’Alzheimer à différents stades évolutifs comparativement aux témoins. Cette différence de fixation du 18F MPPF est observée essentiellement dans les régions cingulaires. Conclusion : La TEP au 18F MPPF en complément de l’analyse de la symptomatologie clinique et neuroradiologique structurale pourrait être un outil intéressant en vue d’un diagnostic in vivo précoce de la MA. Il reste à déterminer si les profils TEP au MPPF différencient les principales pathologies neurodégénératives à l’origine d’un syndrome démentiel, ce qui permettrait un diagnostic différentiel précoce.
P2-13 Les structures du lobe temporal interne chez les patients amnestic MCI : une atrophie globale ou locale ? C. Yousefzadeh1, E. Barbeau2, J.P. Ranjeva3, M. Didic1, A. Sontheimer1, P. Cozzone3, M. Poncet1, M. Ceccaldi1 1
Objectif : Différents travaux scientifiques récents suggèrent des modifications du métabolisme cérébral de la sérotonine et de la densité des récepteurs 5-HT1A dans la maladie d’Alzheimer (MA). Le 18F-MPPF, marqueur sélectif des récepteurs 5-HT1A, se fixe préférentiellement sur les régions limbiques particulièrement impliquées aux premiers stades de la MA. Dans ce contexte, nous avons étudié la densité de ces récepteurs 5-HT1A chez des patients atteints de MA à différents stades grâce à la Tomographie par Émission de Positons (TEP) au 18F-MPPF. L’objectif principal de cette étude est de déterminer si l’exploration par la TEP au 18F-MPPF aide au diagnostic précoce (positif et différentiel) de la MA dans le cadre d’un déficit mnésique ou d’un syndrome démentiel. Matériel et méthode : La fixation du 18F-MPPF est étudiée en TEP dans une population de patients présentant une
2
INSERM EMI 9926 etAP-HM Timone, Marseille, France ; CERCO-UMR 5549 ; (3) CEMEREM CNRS.
Objectif : Les études en volumétrie des structures temporales internes dans la maladie d’Alzheimer débutante se sont souvent attachées à mesurer l’atrophie de la formation hippocampique ou du cortex entorhinal mais ne se sont pas intéressées à mesurer le volume des autres structures temporales internes. Or bien comprendre le pattern d’atrophie relatif de ces différentes structures pourrait permettre d’identifier une éventuelle « signature » des patients présentant une maladie d’Alzheimer débutante et pourrait également permettre de mieux comprendre la nature de leurs troubles de la mémoire. Notre objectif était d’évaluer le volume des différentes structures du lobe temporal interne (cortex entorhinal, périrhinal et parahippocampique ainsi que formations hippocampiques antérieure et postérieure) dans une population de sujets à fort risque d’évoluer vers une maladie
COMMUNICATIONS AFFICHÉES : Imagerie
ont été réalisées à l’aide d’ANCOVA avec l’âge comme covariable. Résultat : seule une différence significative du volume du cortex entorhinal a été observée (p < 0,05 ; réduction moyenne de 19 % à gauche et 13 % à droite) entre les aMCI et les sujets contrôles. Le cortex périrhinal et le cortex parahippocampique ne montraient pas d’atrophie. La formation hippocampique prise dans son ensemble ne présentait qu’une tendance à l’atrophie. La distinction formation hippocampique antérieure / postérieure permettait de montrer que l’atrophie était seulement significative pour la partie postérieure (p < 0,05). Conclusion : Nos résultats suggèrent que les patients aMCI présentent un pattern d'atrophie spécifique associant une atrophie du cortex entorhinal et de la formation hippocam-
Communications affichées
d’Alzheimer (patients amnestic MCI, aMCI). Méthode : 30 aMCI ont été recrutés (MMSE moy = 27,4, E.T. = 1,4) ainsi que 30 sujets contrôles appariés. L’IRM a été acquise sur une Siemens 1.5 T avec une séquence MPRAGE (TR/TE/TI : 9.7/4/250 ms, FOV 256*256mm, angle de bascule 12° et la matrice 230*256). Les images ont été reconstruites sur BrainVoyager avec des voxels isotropiques de1mm3. La segmentation des images a été réalisée manuellement sur des coupes coronales perpendiculaires à l’axe hippocampique. Les régions d’intérêt ont été définies selon des repères anatomiques déterminés (Insausti et al.,1998 ; Duvernoy, 1998). Deux opérateurs indépendants (C.Y. et A.S.) ont effectué les mesures en aveugle. Les différences inter-observateurs étaient inférieures à 2 % pour toutes les structures concernées. Les analyses statistiques
4S97
Rev Neurol (Paris) 2005 ; 161 : 12 pt 2, 4S90-4S97
de réponses R que les témoins et éprouvent des difficultés à justifier leurs réponses R. L'analyse SPM a mis en évidence des corrélations positives (p < 0.005, nc) entre le nombre de reconnaissances correctes et le métabolisme des hippocampes. Les reconnaissances correctes associées à un jugement R sont quant à elles corrélées au métabolisme du cortex frontal bilatéralement. Conclusion : Les aires frontales semblent donc être un élément essentiel permettant le sentiment de reviviscence d'un événement. Néanmoins, les patients étant incapables de donner des détails contextuels, une réelle récupération épisodique nécessiterait également la participation du lobe temporal médian (Ranganath et al., 2004) et du cortex pariétal (Wheeler & Buckner, 2004). RÉFÉRENCES DESGRANGES B, CHETELAT G, EUSTACHE F. DESGRANGES et al. (2004). [Brain substrates of episodic memory disorders in Alzheimer's disease]. Rev Neurol, 160: S44-54. GARDINER JM, RAMPONI C, RICHARDSON-KLAVEHN A. (1998). Experiences of remembering, knowing, and guessing. Conscious Cogn, 7: 1-26. RANGANATH C, YONELINAS AP, COHEN MX, DY CJ, TOM SM, D'ESPOSITO M. (2004). Dissociable correlates of recollection and familiarity within the medial temporal lobes. Neuropsychologia, 42: 2-13. WHEELER ME, BUCKNER RL. (2004). Functional-anatomic correlates of remembering and knowing. Neuroimage, 21: 1337-49.
P2-12 Apports diagnostiques du 18F-MPPF en Tomographie par Émission de Positons dans la maladie d’Alzheimer L. Truchot , A. Vighetto , N. Costes , A. Lothe , L. Zimmer , B. Laurent , B. Croisile1, P. Krolak-Salmon1 1
1 2 3
1
2
2
2
3
Hôpital Neurologique, Lyon, France ; CERMEP, Lyon, France ; Hôpital Bellevue, Saint Etienne, France.
MA probable à différents stades, définie selon les critères internationaux de consensus cliniques, neuropsychologiques, radiologiques et biologiques, comparée avec une population témoin, ajustée en âge et en niveau éducatif. Pour permettre des corrélations anatomo-fonctionnelles, les données de TEP et d’IRM structurale sont superposées. Pour transformer les images brutes TEP (de radio-activité) en images quantifiées de potentiel de liaison (BP) aux récepteurs 5-HT1A, un modèle simplifié (Gunn et al., 1998 ; Costes et al., 2002) avec comme tissu de référence le cervelet est utilisé pour estimer la valeur BP (BP = Bmax/Kd). Après normalisation dans un espace stéréotaxique standard et lissage, les données paramétriques de chaque patient sont comparées statistiquement voxel à voxel aux images de BP paramétriques des témoins. Il est ainsi possible d’obtenir des cartes des différences significatives de la disponibilité des récepteurs 5-HT1A entre les patients et les témoins. Résultats : On observe des modifications significatives du BP chez les patients atteints de Maladie d’Alzheimer à différents stades évolutifs comparativement aux témoins. Cette différence de fixation du 18F MPPF est observée essentiellement dans les régions cingulaires. Conclusion : La TEP au 18F MPPF en complément de l’analyse de la symptomatologie clinique et neuroradiologique structurale pourrait être un outil intéressant en vue d’un diagnostic in vivo précoce de la MA. Il reste à déterminer si les profils TEP au MPPF différencient les principales pathologies neurodégénératives à l’origine d’un syndrome démentiel, ce qui permettrait un diagnostic différentiel précoce.
P2-13 Les structures du lobe temporal interne chez les patients amnestic MCI : une atrophie globale ou locale ? C. Yousefzadeh1, E. Barbeau2, J.P. Ranjeva3, M. Didic1, A. Sontheimer1, P. Cozzone3, M. Poncet1, M. Ceccaldi1 1
Objectif : Différents travaux scientifiques récents suggèrent des modifications du métabolisme cérébral de la sérotonine et de la densité des récepteurs 5-HT1A dans la maladie d’Alzheimer (MA). Le 18F-MPPF, marqueur sélectif des récepteurs 5-HT1A, se fixe préférentiellement sur les régions limbiques particulièrement impliquées aux premiers stades de la MA. Dans ce contexte, nous avons étudié la densité de ces récepteurs 5-HT1A chez des patients atteints de MA à différents stades grâce à la Tomographie par Émission de Positons (TEP) au 18F-MPPF. L’objectif principal de cette étude est de déterminer si l’exploration par la TEP au 18F-MPPF aide au diagnostic précoce (positif et différentiel) de la MA dans le cadre d’un déficit mnésique ou d’un syndrome démentiel. Matériel et méthode : La fixation du 18F-MPPF est étudiée en TEP dans une population de patients présentant une
2
INSERM EMI 9926 etAP-HM Timone, Marseille, France ; CERCO-UMR 5549 ; (3) CEMEREM CNRS.
Objectif : Les études en volumétrie des structures temporales internes dans la maladie d’Alzheimer débutante se sont souvent attachées à mesurer l’atrophie de la formation hippocampique ou du cortex entorhinal mais ne se sont pas intéressées à mesurer le volume des autres structures temporales internes. Or bien comprendre le pattern d’atrophie relatif de ces différentes structures pourrait permettre d’identifier une éventuelle « signature » des patients présentant une maladie d’Alzheimer débutante et pourrait également permettre de mieux comprendre la nature de leurs troubles de la mémoire. Notre objectif était d’évaluer le volume des différentes structures du lobe temporal interne (cortex entorhinal, périrhinal et parahippocampique ainsi que formations hippocampiques antérieure et postérieure) dans une population de sujets à fort risque d’évoluer vers une maladie
COMMUNICATIONS AFFICHÉES : Imagerie
ont été réalisées à l’aide d’ANCOVA avec l’âge comme covariable. Résultat : seule une différence significative du volume du cortex entorhinal a été observée (p < 0,05 ; réduction moyenne de 19 % à gauche et 13 % à droite) entre les aMCI et les sujets contrôles. Le cortex périrhinal et le cortex parahippocampique ne montraient pas d’atrophie. La formation hippocampique prise dans son ensemble ne présentait qu’une tendance à l’atrophie. La distinction formation hippocampique antérieure / postérieure permettait de montrer que l’atrophie était seulement significative pour la partie postérieure (p < 0,05). Conclusion : Nos résultats suggèrent que les patients aMCI présentent un pattern d'atrophie spécifique associant une atrophie du cortex entorhinal et de la formation hippocam-
Communications affichées
d’Alzheimer (patients amnestic MCI, aMCI). Méthode : 30 aMCI ont été recrutés (MMSE moy = 27,4, E.T. = 1,4) ainsi que 30 sujets contrôles appariés. L’IRM a été acquise sur une Siemens 1.5 T avec une séquence MPRAGE (TR/TE/TI : 9.7/4/250 ms, FOV 256*256mm, angle de bascule 12° et la matrice 230*256). Les images ont été reconstruites sur BrainVoyager avec des voxels isotropiques de1mm3. La segmentation des images a été réalisée manuellement sur des coupes coronales perpendiculaires à l’axe hippocampique. Les régions d’intérêt ont été définies selon des repères anatomiques déterminés (Insausti et al.,1998 ; Duvernoy, 1998). Deux opérateurs indépendants (C.Y. et A.S.) ont effectué les mesures en aveugle. Les différences inter-observateurs étaient inférieures à 2 % pour toutes les structures concernées. Les analyses statistiques
4S97