P259 L’insuline induit l’expression de Redd1 dans les adipocytes

P259 L’insuline induit l’expression de Redd1 dans les adipocytes

SFD (ALFÉDIAM) Conclusion : Notre étude suggère clairement que les protéines alimentaires protègent contre l’obésité et la stéatose hépatique. Elle c...

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SFD (ALFÉDIAM)

Conclusion : Notre étude suggère clairement que les protéines alimentaires protègent contre l’obésité et la stéatose hépatique. Elle confirme également que les composants majeurs des protéines alimentaires (BCAA) n’exercent pas cet effet protecteur, mais qu’ils aggravent le syndrome métabolique. Étant donné que l’ingestion importante et chronique de protéines alimentaires est délétère pour le rein, il serait très intéressant d’identifier les acides aminés spécifiques qui induiraient le même effet protecteur que les protéines alimentaires, mais sans perturber le fonctionnement rénal.

P259 L’insuline induit l’expression de Redd1 dans les adipocytes C Regazzetti, F Bost, Y Le Marchand-Brustel, JF Tanti, S Giorgetti-Peraldi Équipe 7, Inserm U895 – Centre Méditerranéen de Médecine Moléculaire, Nice.

Discussion : La surexpression de la LPL1 apparaîtrait comme un déterminant de la macrosomie. Des dosages des triglycérides et des acides gras libres plasmatiques maternels et fœtaux sont en cours afin de confirmer cette hypothèse. Conclusion : Nous validons ce modèle expérimental par l’obtention d’un diabète avec glycémie modérément élevée et stable au cours de la gestation avec pour conséquence un pourcentage significatif de nouveau-nés macrosomes.

P261 Profils d’adipocytokines spécifiques dans les formes hyperactive et/ou boulimique d’anorexie mentale JP Nogueira1, M Maraninchi1, AM Lorec2, A Bégu-Le Corroller3, H Portugal2, B Vialettes3, R Valero3 1 2

Introduction : La voie mTOR (Mammalian Target Of Rapamycine) régulée notamment par les acides aminés, les nutriments et les facteurs de croissances intervient dans la synthèse protéique et la croissance cellulaire. MTOR est également impliquée dans un rétrocontrôle négatif sur la voie de signalisation de l’insuline en phosphorylant sur sérine la protéine IRS1 (Insulin Receptor Substrate1). La protéine Redd1 (Regulated in Development and DNA Damages responses 1) est un inhibiteur de mTOR lors de stress hypoxique ou encore de dommages à l’ADN. Afin de déterminer si Redd1 est impliqué dans la régulation de la voie de signalisation de l’insuline, nous avons tout d’abord étudié la régulation de son expression par l’insuline dans l’adipocyte. Matériels et Méthodes : Nous avons stimulé des adipocytes murins : 3T3-L1 et humains avec de l’insuline en normoxie (21 % O2) ou en hypoxie (1 % O2) et mesuré la quantité de Redd1 dans différentes conditions. Résultats : Au cours de cette étude, nous avons montré que dans les adipocytes, l’insuline et l’hypoxie stimulent l’expression de Redd1, et que ces deux stimulations ont un effet additif. L’augmentation de l’expression de Redd1 s’accompagne d’une diminution de la phosphorylation de la p70S6K, qui est un substrat de mTOR. L’induction de Redd1 par l’insuline est dépendante de la concentration d’insuline et apparaît dès 4 h de stimulation. Cette augmentation fait intervenir les voies de signalisation PI3K et mTOR. De plus, l’insuline et l’hypoxie stimulent l’expression de Redd1 via le facteur de transcription HIF-1 (Hypoxia Inductible Factor-1). Conclusion : En conclusion, nous avons démontré que l’insuline stimule l’expression de la protéine Redd1 dans des adipocytes. Des études supplémentaires sont nécessaires afin de déterminer le rôle de Redd1 dans la voie de signalisation de l’insuline et dans le développement de la résistance à l’insuline.

P260 Étude de la macrosomie diabétique : description d’un nouveau modèle experimental chez le rat O Cisse1, I Fajardy2, A Dickens-Coopman3, E Moitrot4, P Fontaine5, J Rousseaux6, D Vieau7, A Vambergue8, C Laborie9 1

Physiologie Animale Ea 4052, Universite Lille 1, Lille ; Laboratoire de Biologie, Centre de Biologie et de Pathologie (Cbp), Lille ; Lille 1, Ea 4052, Villeneuve d’Ascq ; 4 Laboratoire de Biochimie, Faculté de Médecine, Université Lille 2, Chru Lille, Lille ; 5 Service de Diabétologie, Chru Lille, Lille ; 6 Biochimie et Biologie Moléculaire, Chru Lille, Lille ; 7 Ea 4052- Unité de Neurosciences et de Physiologie Adaptative, Lille 1, Villeneuve d’Ascq ; 8 Diabétologie-Endocrinologie, Chru Lille, Lille ; 9 Ea4052- Unité de Neurosciences et de Physiologie Adaptative, Lille 1, Villeneuve d’Ascq. 2

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Introduction : Les résultats contradictoires des taux circulants d’adipocytokines chez les patientes atteintes d’anorexie mentale suggèrent que des facteurs confondants tels que le comportement alimentaire et/ou le niveau d’activité physique pourraient expliquer ces disparités. Nous avons mesuré les taux de certaines adipocytokines et les taux de ghréline en fonction de différents soustypes d’anorexie mentale : comparaison entre les formes restrictive et boulimique et comparaison entre les formes hyperactive et non-hyperactive. Patients et Méthodes : Les taux circulants d’adipocytokines (adiponectine, résistine et leptine), de ghréline, d’insuline, de glucose, et d’autres paramètres ont été mesurés à jeun chez 24 patientes anorexiques et 14 sujets sains de sexe féminin. Ces paramètres ainsi que la composition corporelle et la dépense énergétique au repos ont été comparés chez 15 patientes présentant une forme restrictive versus 9 patientes présentant une forme boulimique ; 15 patientes hyperactives versus 9 patientes non-hyperactives. Résultats : Les patientes anorexiques de type boulimique présentaient des taux sériques d’adiponectine plus élevés que les patientes anorexiques de type restrictif (p < 0,05). Les patientes anorexiques hyperactives présentaient des taux sériques de leptine plus élevés (p < 0,05) et des taux sériques de résistine plus bas (p < 0,05) que les patientes anorexiques non-hyperactives. Discussion : L’hyperactivité est habituellement considérée comme un facteur de mauvais pronostic dans l’anorexie mentale. L’augmentation des taux de leptine chez les patientes anorexiques hyperactives pourrait avoir un impact sur leur pronostic de guérison. En effet une hyperleptinémie relative pourrait contribuer pendant la renutrition, par son effet sur la suppression de l’appétit et sur la dépense énergétique, aux difficultés à atteindre un poids cible. La baisse des taux de résistine pourrait être liée à une augmentation de la sensibilité à l’insuline chez les patientes anorexiques hyperactives, l’activité physique jouant alors un rôle de modulateur. Conclusion : Notre étude met en évidence des profils d’adipocytokines spécifiques dépendants des différents sous-types d’anorexie mentale.

P262 Autofluorescence cutanée au cours du diabète de type 1 : Quels résultats en fonction du site de mesure, et de l’équilibre glycemique ?

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Rationnel : L’environnement diabétique in utero, est impliqué dans la survenue de macrosomie néonatale et prédispose à la survenue à l’âge adulte de pathologies apparentées au syndrome métabolique. Afin d’identifier des paramètres métaboliques maternels, placentaires et néonataux associés à la survenue de macrosomie dans un contexte de diabète, nous avons développé un nouveau modèle expérimental de diabète induit par injection de Streptozotocine et de Nicotinamide. Matériels et Méthodes : Des rates femelles Wistar, 7 jours avant le début de la gestation, ont reçu une injection de Nicotinamide (N à 230 mg/kg) et de Streptozotocine (STZ à 65 mg/kg), définissant un groupe N-STZ (n = 22), tandis qu’un groupe contrôle (n = 12) reçoit une injection de solvant. Résultats : Au 19e jour de gestation les femelles N-STZ présentent des anomalies des glycémies en réponse à l’OGTT (t0, 62 ± 3 mg/dl ; t15, 163 ± 7 mg/dl ; t30, 216 ± 11 mg/dl ; t60, 187 ± 20 mg/dl ; t90, 86 ± 10 mg/dl et t120, 63 ± 2 mg/ dl) ainsi qu’une diminution de l’index insulinogénique (5,50 ± 4 mU/mmol vs 47,96 ± 28 mU/mmol, p < 0,001) avec pour conséquences une hyperinsulinémie néonatale (175 ± 30 μU/ml vs 152 ± 25 μU/ml, p < 0,05) et 22 % de nouveau-nés macrosomes versus une absence de macrosomie dans le groupe contrôle. La quantification des transcrits placentaires de gènes impliqués dans la croissance (IGF1 et 2, récepteurs IGF1R, IGF2R, IRS1) et le transport des nutriments tels que le glucose (GLUT1, 3 et 4), les acides aminés, (SNAT 2 et 4, LAT) et les acides gras (lipoprotéine lipase 1, LPL1, lipase endothéliale LIPG) montre une surexpression significative de la LPL1 et une baisse de l’IGF2, IGFR1 et IRS1 dans les placentas du groupe N-STZ.

A100

© 2010. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Unite Inserm 476, Faculté de Médecine de la Timone, Marseille ; Département de Biochimie Clinique, Hôpital Sainte-Marguerite, Marseille ; Nutrition Endocrinologie Maladies Métaboliques, Hôpital de la Timone, Marseille.

M Genevieve1, C Raffaitin2, H Gin1, V Rigalleau1 1 2

Diabétologie-Nutrition, Centre Hospitalier Universitaire Haut-Lévèque, Pessac ; Diabetologie Nutrition, Centre Hospitalier Universitaire Haut-Lévèque, Pessac.

Introduction : Les produits de glycation avancée (AGE) issus de réactions de brunissement in vivo, ou directement de l’alimentation, ont des propriétés lumineuses permettant d’évaluer leur accumulation par la mesure d’autofluorescence cutanée (AF). L’AF varie t-elle selon le site de mesure et l’équilibre glycémique chez les diabétiques de type 1 ? Matériels et Méthodes : Nous avons mesuré l’AF avec un appareil AGE-reader chez 103 sujets diabétiques de janvier à avril 2009 âgés de 42 ± 17 ans, diabétiques depuis 16 ± 13 ans au niveau des deux avant bras (site recommandé de mesure), au mollet et au front. Les relations entre l’AF et la dernière HbA1c, mais aussi les moyennes des cinq, 10 et 15 dernières HbA1c (suivi en consultation tous les 6 mois), ont été analysées par régression linéaire. Résultats : Les mesures d’AF ne différaient pas entre les avant bras (n = 22 D = 2,4 ± 0,8, G = 2,7 ± 0,7 NS) ni entre l’avant bras et le mollet (n = 51 avant-bras = 2,1 ± 0,6, mollet = 2,0 ± 0,7 p = 0,14). Par contre, la mesure au front était inférieure à celle de l’avant bras (n = 26 avant-bras = 2,1 ± 0,7 vs front = 1,2 ± 0,3, p < 0,001). La mesure à l’avant bras était corrélée avec celle des autres sites (r = 0,97 avec avant bras controlatéral, r = 0,77 avec le mollet, r = 0,51 avec le front, p < 0,01). La moyenne de la dernière HbA1c était de 8,6 ± 1,9 %, elle n’était pas significativement corrélée à l’AF, la corrélation devenait plus étroite en augmentant le nombre d’HbA1c, devenant significative avec la moyenne des 10 dernières HbA1c (n = 48 r = 0,29 p = 0,046), donc l’équilibre glycémique des 5 dernières années. Conclusion : Mesurable de façon simple, rapide, non agressive, et reproductible d’un site à l’autre, l’AF cutanée est corrélée à l’équilibre glycémique des 5-10 dernières années chez les patients diabétiques de type 1.