Diabète cortico-induit dans un service de médecine interne

Diabète cortico-induit dans un service de médecine interne

SFE Lyon 2014 / Annales d’Endocrinologie 75 (2014) 372–405 Adresse e-mail : nora [email protected] (M. Antit) P305 Introduction Le phéochromocytome est...

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SFE Lyon 2014 / Annales d’Endocrinologie 75 (2014) 372–405 Adresse e-mail : nora [email protected] (M. Antit)

P305

Introduction Le phéochromocytome est une tumeur produisant les catécholamines qui font partie des hormones de la contre-régulation glucidique. Notre objectif est d’étudier la relation entre le phéochromocytome et le métabolisme des glucides et l’évolution de celui-ci en postopératoire. Matériels et méthodes Étude rétrospective portant sur 27 cas de phéochromocytome diagnostiqués sur 15 ans. Tous ces patients ont eu un dosage de la glycémie à jeun, chez ceux présentant une hyperglycémie modérée nous avons complété par une HGPO75. Résultats Sur 27 patients, huit étaient déjà connus diabétiques de type 2 dont le diabète évoluait depuis 1 à 13 ans. Chez les non-connus diabétiques la glycémie à jeun moyenne était de 0,98 g/l. Trois présentaient une hyperglycémie modérée dont deux étaient diagnostiqués diabétiques par une HGPO75, le diabète était diagnostiqué chez un autre malade par une glycémie à jeun > 1,26 g/l à deux reprises. La fréquence du diabète dans notre série est de 40 %, ces patient étaient obèses ou en surpoids dans 63 % des cas. La cure chirurgicale du phéochromocytome a permis une disparition du diabète dans 14,8 % des cas. Discussion Le diabète est assez fréquent dans notre série, concordant avec les résultats de la littérature, le dépistage de celui-ci a révélé le un quart de ces cas. La guérison en postopératoire du diabète atteste de son origine secondaire par l’activation des récepteurs ␣1 entraînant une augmentation de la glycogénolyse et de la néoglucogenèse hépatique, ainsi qu’une inhibition de la sécrétion et de l’action périphérique de l’insuline.

Diabète cortico-induit dans un service de médecine interne

Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas transmis de déclarations de

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.431 P304

Prise en charge du diabétique de type 1 : enquête schéma

M. Khalfallah (Dr) ∗ , S. Aouiche (Dr) , S.F. Benarous (Dr) , M. Haddad (Dr) , A. El Guecier (Dr) , L. Akkache (Dr) , N. Kalafate (Dr) , A. Boudiba (Pr) Service de diabétologie, CHU Mustapha, Alger Centre, Algérie, Alger ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Khalfallah) Objectifs Décrire la prise en charge du DT1 et les schémas d’insulinothérapie utilisés. Évaluer l’équilibre glycémique et les complications dégénératives en fonction du schéma insulinique utilisé. Matériel et méthodes Étude descriptive, population de 179 DT1, hospitalisés au CHU Mustapha d’Alger et suivis en consultation, de 2010 à 2014. Paramètres étudiés : âge, sexe, HbA1c. Deux groupes ont été subdivisés : schéma optimisé (≥ 3 injections), schéma conventionnel (< 3 injections). Résultats Groupe schéma optimisé (96 % des DT1) : HbA1c : 8,7 % ± 3,4, 63 % sous analogues avec HBA1c à 8,8 % ± 1,7, 27,1 % sous humaines avec HBA1c à 9,1 ± 1,8, 9,8 % sous humaines et analogues avec HBA1c à 8,8 % ± 1. Complications microangiopathiques chez 68,1 % et macroangiopathiques chez 3,8 %. Groupe Schéma non optimisé (4 % des DT1) : HB1Ac : 11,2 % ± 1,7, 28,5 % sous analogues avec HBA1c à 12 % ± 2,8, 71,5 % sous humaines avec HBA1c à 10,4 % ± 1. Complications microangiopathiques chez 71,4 % et macroangiopathiques chez 28,5 %. Discussion Quatre-vingt-seize pour cent des DT1 sont sous schéma optimisé avec une meilleure HbA1c (p = 0,0006). Ces résultats rejoignent ceux de l’étude DCCT et EDIC [1], concernant les bénéfices sur l’équilibre glycémique du schéma insulinique intensif contre schéma conventionnel. L’équilibre glycémique sous schéma optimisé ne semble pas avoir d’impact sur la survenue des complications dégénératives (p = 0,8), pouvant être expliqué par le délai d’optimisation de l’insulinothérapie et la non titration de l’insuline. Objectif glycémique atteint chez 19,4 %. La plupart sont déséquilibrés et loin des objectifs souhaités. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclarations de conflits d’intérêts. Référence [1] The Diabetes Control and Complications Trial and the Epidemiology of Diabetes Interventions and Complications Study. Clin Chem 2005;51(4):753–8. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.432

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S. Guedri (Dr) ∗ , M. Karmani (Dr) , A. Rezgui (Dr) , M. El Abed (Dr) , A. Mzabi (Dr) , F. Ben Fredj (Pr) , C. Laouani (Pr) Service médecine interne sahloul, Sousse ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Guedri) Introduction La prescription des glucocorticoïdes ; substance très hyperglycémiante est très large en médecine interne. La surveillance de leurs effets secondaires telle que la survenue d’un diabète cortico-induit est indispensable. But de l’étude profil clinique du diabète cortico-induit dans le service de médecine interne sahloul. Matériels et méthodes Étude rétrospective de patients atteints de maladies systémiques et auto-immunes hospitalisés du 1er janvier 2005 au 31 décembre 2013, et chez qui un diabète a été diagnostiqué. Résultats Onze cas de diabète cortico-induit ont été recensés (9 femmes/2 hommes) d’âge moyen égal à 48 ans. La prescription de corticoïdes au long court était indiquée pour un lupus érythémateux systémique dans 5 cas, de maladie de Takayasu, de maladie de Behc¸et, de sarcoïdose, d’hépatite auto-immune, de maladie périodique et d’anémie hémolytique auto-immune dans un cas chacune. L’apparition du diabète est survenue en moyenne 6 ans après le début de la corticothérapie. Une éducation sur les règles hygiéno-diététiques et la prescription d’un traitement antidiabétique oral était prescrit chez tous les patients. La dose de corticoïde était abaissée chez 3 cas seulement. Discussion Les glucocorticoïdes induisent une insulinorésistance. La majorité des études concluent à un équilibre glycémique et un ralentissement de la survenue des complications dégénératives du diabète chez les patients traités par corticoïdes quand l’hémoglobine glyquée ne dépasse pas 6,5 %. Conclusion Le diabète cortico-induit est une complication de la corticothérapie qui doit être dépisté pour une meilleure prise en charge et à fin de pouvoir déterminer les facteurs de risques. Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas transmis de déclarations de

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.433 P306

Diabète de type 1 et risque cardiovasculaire

S. Benarous (Dr) ∗ , S. Aouiche (Dr) , A. Elguecier (Dr) , A. Khalfallah (Dr), A. Boudiba (Pr) CHU Mustapha pacha, Alger ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Benarous) Objectif Évaluer le risque cardiovasculaire chez 185 patients diabétiques de type 1 (DT1). Matériel et méthode Étude descriptive, portant sur 185 sujets (DT1). Les données ont été récoltées sur la base d’un questionnaire et/ou sur dossiers médicaux des patients bénéficiant d’un suivi spécialisé en diabétologie ou hospitalisés de 2010 à 2013 au service de diabétologie, CHU Mustapha Pacha. Paramètres analysés : l’âge, le tabagisme, l’obésité, la sédentarité, durée du diabète, l’équilibre glycémique, l’excrétion urinaire d’albumine, le débit de filtration glomérulaire. Résultats L’âge moyen est de 27,5 ± 8,4 ans, une prédominance masculine à 54 %. Un diabète qui évolue depuis 10,2 ± 9,4 ans, l’HbA1c moyenne est de 8,9 ± 1,7 %. Vingt-huit pour cent des patients sont en surpoids ou en obésité (surpoids 19 %, obésité 9 %). Le quart est tabagique et plus de 78 % sont sédentaires. L’albuminurie est rechercher dans 59,6 % des cas ; la néphropathie diabétique est retrouvée chez 32,8 % des patients (stade 3 : 48,5 %, stade 4 : 51,5 %). Une insuffisance rénale est constatée chez 34,2 % des cas (débutante : 26,4 %, modérée 7,8 %), une épuration extrarénale est déclarée par 2,1 % des patients. Une atteinte macroangiopathique est diagnostiquée chez 4,8 % (cardiopathie ischémique : 2,2 %, AVC : 0,6 %, AOMI : 3,3 %). Discussion Le risque cardiovasculaire chez les DT1 est précoce et lié d’une part au mode de vie notamment un tabagisme fréquent, un surpoids, une obésité