P309 Efficacité et sécurité à long terme de la Linagliptine chez des patients avec le diabète de type 2 et l’insuffisance rénale sévère

P309 Efficacité et sécurité à long terme de la Linagliptine chez des patients avec le diabète de type 2 et l’insuffisance rénale sévère

p < 0,0001). Les taux d’événements indésirables (EI) et d’EI graves ont été 86,8 % et 23,5 % pour Linagliptine et 81,5 % et 26,2 % de PBO. Hypoglycémi...

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p < 0,0001). Les taux d’événements indésirables (EI) et d’EI graves ont été 86,8 % et 23,5 % pour Linagliptine et 81,5 % et 26,2 % de PBO. Hypoglycémie : 51,5 % sous Linagliptine et 27,7 % sous PBO. 61/66 patients sous Linagliptine recevaient l’insuline et/ou sulfonylurée ; les doses inchangées du traitement de fond peuvent expliquer les taux d’hypoglycémie observés. La fonction rénale était stable tout au long de l’étude dans les deux bras de traitement. Décès d’origine cardiovasculaire dans cette population à risque élevé étaient faibles : 1 (1,5 %) pour Linagliptin et 3 (4,6 %) pour PBO. Il s’agit du premier essai évaluant l’innocuité et l’efficacité d’un inhibiteur DPP-4 exclusivement chez des patients avec IR sévère. Conclusion : Les résultats confirment que Linagliptine semble être une précieuse option thérapeutique pour les patients DT2 avec la glycémie insuffisamment contrôlée et présentant une altération sévère de la fonction rénale. [ClinicalTrials. gov, NCT00800683]. Données présentées à l’ADA 2011.

moyenne, ajustée au placebo) dans les 3 groupes : la fonction rénale normale (–0,63%; p < 0,0001), IR légère (–0,69%; p < 0,0001) et IR modérée (–0,69%; pþ= 0,0174), avec aucune différence significative inter-groupes (p = 0,865). Linagliptine était généralement bien toléré. Les taux d’événements indésirables graves avec Linagliptine dans les groupes IR normale/légère/modérée étaient 2,5 %, 5,4 %, 3,7 % et étaient similaires au placebo (3,4 %, 3,8 %, 8,3 %). La fonction rénale évaluée par DFG et par le marqueur d’atteinte rénale, exprimé par ratio albumine/créatinine urinaire, n’était pas affectée dans tous les 3 groupes après 24 semaines de traitement par Linagliptine. Conclusion : Cette analyse de Phase 3 démontre un profil favorable de la sécurité rénale de la Linagliptine. En outre, Linagliptine fournit une efficacité fiable chez des patients avec la fonction rénale normale et également aux stades avancés de la DT2 lorsque les complications rénales sont présentes. (Données présentées à l’ADA2011)

P307 Risque cardiovasculaire avec Linagliptin chez des patients

P309 Efficacité et sécurité à long terme de la Linagliptine

atteints de diabète de type 2 : une méta-analyse prédéterminée, prospective et adjudiquée à partir d’un vaste programme de phase III

chez des patients avec le diabète de type 2 et l’insuffisance rénale sévère.

OE. Johansen1, N. Neubacher2, M. von Eynatten3, S. Patel4, HJ. Woerle3, V. Katsadze5 1

Boehringer Ingelheim, Asker, Norvège ; 2 Boehringer Ingelheim, Biberach, Allemagne ; 3 Boehringer Ingelheim, Ingelheim, Allemagne ; 4 Boehringer Ingelheim, Bracknell, United Kingdom ; 5 Boehringer Ingelheim, Paris.

P308 L’efficacité et l’innocuité de la Linagliptine chez les Patients atteints de diabète de type 2 avec ou sans atteinte rénale : Résultats d’un programme global de phase 3 2

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S. Patel1, S. Weber2, A. Emser2, M. von Eynatten2, H.-J. Woerle2, B. Gibelin3, V. Katsadze5 1

Boehringer Ingelheim, Ridgefield, États-Unis ; Washington University in St. Louis, St. Louis, États-Unis ; Boehringer Ingelheim, Bracknell, United Kingdom ; 4 Boehringer Ingelheim, Biberach, Allemagne ; 5 Boehringer Ingelheim, Reims ; 6 Boehringer Ingelheim, Ingelheim, Allemagne. 2 3

Introduction : Le bénéfice cardiovasculaire (CV) de la baisse de la glycémie, particulièrement si trop intensive, dans le diabète de type 2 (DT2) est actuellement débattu. De façon inattendue, certaines modalités ont même été rapportées d’être associées avec les mouvais résultats CV. Matériels et méthodes : Afin d’étudier le profil CV de la Linagliptine (un nouvel d’inhibiteur de la DPP-4), une méta-analyse prédéterminée de tous les événements CV de 8 études de la phase III, randomisées en double-aveugle, contrôlées (-12 semaines) a été effectuée. Événements CV ont été prospectivement adjudiqués par un comité d’experts indépendant. Le critère d’évaluation principal de cette analyse était composé d’un décès CV, d’un accident vasculaire cérébral non fatal, d’un infarctus du myocarde non fatal et d’une hospitalisation pour angor instable. Autres critères CV secondaires et tertiaires ont également été évalués, y compris le critère MACE (major adverse CV events) de la FDA. Résultats : Parmi 5 239 patients inclus (HbA1c moyenne 8,0 %), 3 319 ont reçu de la Linagliptine une fois par jour (5 mg : 3159, 10 mg : 160). 1920 ont reçu un comparateur (placebo : 977, glimépiride : 781, voglibose : 162). Exposition cumulée (personnes-années) était 2 060 pour Linagliptine et 1 372 pour les comparateurs. Globalement, les événements CV prédéfinis ont survenu chez 11 patients (0,3 %) avec Linagliptine et 23 (1,2 %) avec comparateur. Le HR (hazard ratio) du critère d’évaluation principal était significativement plus faible avec Linagliptine versus comparateur. HR étaient similaires ou significativement plus faible avec Linagliptine versus comparateur pour tous les autres paramètres CV. Conclusion : Il s’agit de la première méta-analyse CV prédéterminée, prospective et indépendamment adjudiquée d’un inhibiteur de la DPP-4 dans un vaste programme de Phase III. Avec des limites distinctes, ces données supportent une réduction potentielle des événements CV avec Linagliptine. Cette hypothèse sera testée dans l’étude prospective en cours CAROLINA. (Données présentées à l’ADA 2011)

1

SFD

Diabète – Nice 2012

3

2

M. Cooper , M. von Eynatten , A. Emser , S. Patel, , HJ. Woerle , V. Katsadze 4 1

1Baker IDI Heart & Diabetes Institute Melbourne, Victoria, Australie ; Boehringer Ingelheim, Ingelheim, Allemagne ; 3 Boehringer Ingelheim Ltd, Bracknell, United Kingdom ; 4 Boehringer Ingelheim, Paris. 2

Introduction : Insuffisance rénale (IR) est une comorbidité fréquente associée au diabète de type 2 (DT2). Déclin de la fonction rénale est un facteur majeur limitant le choix des traitements hypoglycémiants. Patients et méthodes : Linagliptine est un nouvel inhibiteur de la dipeptidyl peptidase (DPP)-4 avec une excrétion principalement non-rénal ce qui peut présenter une nouvelle alternative thérapeutique du DT2. Cette analyse poolée des trois études randomisées, placebo-contrôlées de la phase III a évalué l’effet de la fonction rénale sur l’efficacité et l’innocuité de la Linagliptine. Résultats : Les données étaient disponibles pour 2141 patients avec DT2 regroupés selon la fonction rénale. Le critère principal de toutes les études était la variation de l’HbA1c après 24þsemaines. Linagliptine a montré une réduction constante de l’HbA1c (en

Introduction : Insuffisance rénale (IR) est une complication fréquente du diabète de type 2 (DT2). Linagliptine est un nouvel inhibiteur de dipeptidyl peptidase-4 (DPP-4) avec un profil pharmacologique unique permettant de traiter des patients DT2 sans ajustement de la dose selon le stade d’IR. Matériels et méthodes : Une étude randomisée en double-aveugle placebocontrôlée (PBO) menée dans 6 pays pour évaluer l’efficacité et l’innocuité de Linagliptine chez les patients avec DT2 et IR sévère. Le critère d’évaluation principal, variation d’HbA1c basale à 12 semaines, a été présenté séparément. Nous présentons ici les résultats à 52 semaines. Les patients avec DT2 et IR sévère (HbA1c 7,0-10,0 % ; débit de la filtration glomérulaire estimé [eDFG] par MDRD < 30 mL/min/1,73m²) ont été randomisés pour recevoir Linagliptine 5 mg/j (n = 68) ou PBO (n = 65), en plus du traitement hypoglycémiant existant. Résultats : A la randomisation (moyenne ± ET) pour l’âge, HbA1c et eDFG étaient 64 ± 10 ans, 8,2 ± 1,0 % et 24 ± 7 mL/min/1,73m². Le diabète > 5 ans dans 96 % des patients, 80 % traités avec l’insuline (seul ou en combinaison). La variation moyenne ajustée d’HbA1c versus PBO à la semaine 52 était -0,72 % (IC à 95 % -1,03, -0,41 ; p < 0,0001), confirmant la supériorité du Linagliptine sur PBO comme déjà démontré à 12 semaines. Les taux d’événements indésirables (EI) et des événements indésirables graves sont similaires pour Llinagliptine (94,1 % et 36,8 %, respectivement) et PBO (92,3 % et 41,5 %). L’incidence de l’hypoglycémie globale était 63,2 % pour Linagliptine et 49,2 % pour PBO avec les taux élevés d’épisodes hypoglycémiques légères et asymptomatiques sans aucune différence pour les événements hypoglycémiques sévères (3 pour chaque). La fonction rénale était stable tout au long de l’étude. Conclusion : Linagliptine, ne nécessitant pas d’ajustement de la dose, est un traitement efficace pour le contrôle glycémique à long terme chez des patients DT2 avec IR sévère sans une augmentation du risque d’hypoglycémies cliniquement importantes. Données présentées à l’EASD 2011.

P310 La polymédication chez le sujet âgé diabétique A. Trimech, E. Khadraoui, L. Rahmouni, H. Ben Amara, F. Ben Mami Institut National De Nutrition, Tunis, Tunisie.

Introduction : La polymédication est particulièrement fréquente chez les diabétiques âgés du fait de la polypathologie, de la demande croissante de soins, des progrès thérapeutiques mais aussi de certains excès de prescriptions. L’objectif de cette étude est d’analyser la consommation médicamenteuse des sujets âges diabétiques et d’évaluer son retentissement sur l’atteinte des objectifs thérapeutiques. Patients et méthodes : Étude rétrospective intéressant 600 patients diabétiques âgés de plus de 60 ans suivis à la consultation à l’institut national de nutrition. Résultats : L’âge moyen des patients est de 70 ± 0,5 ans avec un sexe ratio H/F de 0,47.L’ancienneté moyenne du diabète est de 12,5 ± 1,04 ans.91 % des patients présentent plus de 2 pathologies chroniques. Le nombre de médicaments prescrits varie entre 1 et 4 (toutes formes galéniques confondues). L’observance thérapeutique est mauvaise chez la moitié des patients, moyenne chez 37 % et bonne chez 12 %. Seulement 12 % des patients ont atteint les objectifs glycémiques, 13 % les objectifs lipidiques et 30 % les objectifs tensionnels. L’augmentation du nombre de médicaments prescrits est statistiquement corrélée à une augmentation de l’HbA1c moyenne, et à une augmentation du risque d’effets indésirables. Diabetes Metab 2012, 38, A32-A111

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