P345 Traitement par pompe à insuline chez le diabétique de type 2: expérience avignonnaise

P345 Traitement par pompe à insuline chez le diabétique de type 2: expérience avignonnaise

P344 P346 Efficacité et tolérance de l’empagliflozine chez des patients diabétiques de type 2 jeunes et en surpoids ou obèses avec un taux d’HbA1c ≥...

65KB Sizes 0 Downloads 56 Views

P344

P346

Efficacité et tolérance de l’empagliflozine chez des patients diabétiques de type 2 jeunes et en surpoids ou obèses avec un taux d’HbA1c ≥ 8 %

Proportion de patients présentant soit un taux d’HbA1c < 7 %, soit une baisse d’au moins 1 % après 2 ans de traitement par le liraglutide : analyse post-hoc des résultats de l’étude EVIDENCE®

L. Merker1, S. Lund2, S. Hantel2, A. Salsali2, G. Kim2, U. Broedl2, D. Clark*,2 1 2

Diabetes und Nierenzentrum, Dormagen, Allemagne, Boehringer Ingelheim Pharma GmbH & Co. KG, Ingelheim, Allemagne.

*Auteur correspondant : [email protected]

Introduction Une analyse groupée des résultats de quatre études randomisées (phase III) chez des diabétiques de type 2 (âge > 18 ans) avec un IMC ≤ 45 kg/ m² et 7 % ≤ HbA1c ≤ 10 % (n = 2 477) a montré que l’empagliflozine 10 mg (E10) et 25 mg (E25), en monothérapie ou traitement associé pendant 24 semaines, a plus réduit vs placebo l’HbA1c et le poids de patients jeunes avec une HbA1c initialement élevée. Patients et méthodes Dans une analyse a posteriori de patients de moins de 65 ans avec un 25 ≤ IMC < 35 kg/m² et une HbA1c ≥ 8 % à l’inclusion nous avons comparé vs placebo (n = 188), l’efficacité de E10 (n = 193) ou E25 (n = 179). Résultats L’empagliflozine E10 et E25 a, vs placebo, significativement et respectivement réduit (%) l’HbA1c (– 0,89*** ; – 0,99***), le poids (kg) corporel (– 1,6*** ; – 2,0***) et la pression (mm Hg) artérielle systolique (– 2,6* ; – 2,5*). Des événements indésirables (EI) furent rapportés chez respectivement 58,7 % ; 60,1 % et 56,4 % des patients sous E10, E25 et placebo. Les patients avec des hypoglycémies (≤ 70 mg/dl et/ou nécessitant assistance) ont été plus nombreux sous EMPA 10 (3,9 %) et EMPA 25 (4,7 %) que sous placebo (3,2 %) ; aucun épisode n’a nécessité assistance. Des infections urinaires ont été rapportées de façon similaire sous EMPA 10 (4,5 %), EMPA 25 (8,3 %) et placebo (5,9 %). Des infections génitales ont été plus nombreuses sous EMPA 10 (3,6 %) et EMPA 25 (4,5 %) que sous placebo (1,1 %). Conclusion Chez des patients jeunes en surpoids ou obèses avec initialement une HbA1c ≥ 8 %, l’empagliflozine à 10 ou 25 mg a significativement réduit l’HbA1c, le poids corporel et la pression artérielle et a été bien tolérée. * p < 0,05 ; *** p < 0,001 : vs placebo. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent avoir un intérêt avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté. Certains sont employés de Boehringer-Ingelheiem.

P345 Traitement par pompe à insuline chez le diabétique de type 2 : expérience avignonnaise E. Benamo*, F. Latil-Plat, T. Oumar Barry, S. Assadourian Hôpital Henri-Duffaut, Avignon, France.

*Auteur correspondant : [email protected]

Introduction La pompe à insuline est en majorité utilisée dans le traitement du diabète de type 1, chez les diabétiques de type 2 (DT2), son expérience reste limitée. Nous avons réalisé une étude observationnelle, rétrospective, chez des DT2 à 2 ans de la mise sous pompe. Patients et méthodes Trente femmes, 16 hommes âgés de 56,0 ± 11,2 ans, IMC = 32,0 ± 5,3 kg/m², HbA1c = 8,3 ± 1,4 %, ont débuté un traitement par pompe à insuline après 15,5 ± 7,9 ans de diabète et ont été suivis pendant 2 ans. Nous avons étudié l’évolution pondérale, les besoins en insuline, l’HbA1c, la γGT et les triglycérides. Résultats L’HbA1c diminue à 7,7 ± 1,1 % à 1 an et à 7,6 ± 1,1 % à 2 ans (p < 0.01). 13 % avaient une HbA1c ≤ 7 % à la mise sous pompe (T0), 38.5 % après 2 ans (p < 0.05). Les répondeurs (baisse d’HbA1c ≥ 1 point) avaient l’HbA1c de départ la plus élevée (9,34 ± 1,7 %) vs 7,7 ± 0,9 % pour les non répondeurs, p = 0.03. La prise pondérale moyenne est modérée : 86,5 ± 14,3 kg à T0 vs 89,3 ± 15,8 kg à 2 ans (NS). Les doses d’insuline basale à T0 étaient de 39,3 ± 22,8 UI/j, à 2 ans de traitement le basal est de 35,4 ± 15,6 U/j (NS). Les doses d’insuline rapide à T0 étaient de 39,2 ± 21,5 U/j, à 2 ans de traitement les bolus sont de 38,7 ± 15,5 U/j (NS). Les triglycérides ont diminué de 1,76 ± 1,03 g/L à 1,52 ± 0,71 g/L à 2 ans (NS). La γGT a baissé sur les 2 années de traitement (NS). Conclusion La pompe à insuline chez les DT2 permet d’obtenir un meilleur équilibre glycémique que sous multi-injections avec une prise de poids limitée et une amélioration des paramètres biologiques du syndrome métabolique. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

J.-F. Gautier*,1, A. Penfornis2, G. Charpentier2, A. Bouzidi3, S. Madani3, L. Martinez4, E. Eschwège5, P. Gourdy6 1

Hôpital Lariboisière, Paris, France, Centre hospitalier sud francilien, Corbeil-Essonnes, France, Novo Nordisk, Paris, France, 4 Université Pierre-et-Marie-Curie, Paris, France, 5 INSERM, Villejuif, France, 6 CHU de Toulouse, Toulouse, France. 2 3

SFD

Diabète – Bordeaux 2015

*Auteur correspondant : [email protected]

Objectif Évaluer la proportion de patients encore sous traitement par liraglutide après 2 ans et présentant soit un taux d’HbA1c < 7 %, soit une baisse d’au moins 1 % par rapport à la valeur à l’inclusion. Patients et méthodes EVIDENCE® est une étude post-inscription, prospective, évaluant l’efficacité, la tolérance et la maintenance du liraglutide chez des patients ayant un diabète de type 2 dans des conditions réelles d’utilisation en France, initiée à la demande de la HAS. L’objectif principal était de déterminer le pourcentage de patients encore sous traitement et avec une HbA1c < 7 %. La population d’analyse du critère principal incluait non seulement les patients ayant maintenu le liraglutide au bout de 2 ans de suivi, mais également tous les patients sortis prématurément de l’étude pour événements indésirables. Nous rapportons ici les résultats d’une analyse plus élargie de l’atteinte du critère principal incluant les patients dont la baisse d’HbA1c était ≥ 1 %. Résultats Les données à l’inclusion ont été recueillies auprès de 3 152 patients (53 % d’hommes, âge moyen 59 ± 11 ans, ancienneté du diabète 10 ± 6 ans, HbA1c moyenne 8,5 ± 1,5 %), dont 2 607 ont fait l’objet de l’analyse du critère principal. À l’issue du suivi, 49,2 % des patients (n = 1 282, IC 95 % = [47,3 ; 51,1]) présentaient soit une HbA1c < 7 %, soit une réduction d’au moins 1 % par rapport à l’inclusion. Pour rappel le pourcentage atteignant le critère principal était de 29,5 % vs 9,8 % à l’inclusion. Conclusion L’analyse de sensibilité du critère principal d’évaluation montre un apport cliniquement pertinent du liraglutide (HbA1c < 7 % et/ou baisse de l’HbA1c ≥ 1 %) en pratique clinique courante chez près de la moitié des patients à l’issue des 2 ans de suivi. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent avoir un intérêt avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté. Les auteurs de cette communication sont membres du comité scientifique de l’étude EVIDENCE.

P347 Proposition de prise en charge, par pompe à insuline, des diabétiques de type 2 résistant à de fortes doses d’insuline : l’étude I RESIST’ J.-P. Courrèges*,1, S. Clavel2, D. Huet3, P. Sérusclat4 1

CHG Narbonne, Narbonne, France, Hôtel-Dieu, Le Creusot, France, Hôpital Saint-Joseph, Paris 14, France, 4 Groupe hospitalier les Portes-de-Soleil, Vénissieux, France. 2 3

*Auteur correspondant : [email protected]

Introduction Certains diabétiques de type 2 (DT2) présentent une résistance à de fortes doses d’insuline avec contrôle glycémique médiocre, prise pondérale et risque hypoglycémique accru. Un traitement par pompe à insuline ambulatoire sous-cutanée (PAI) peut-il être bénéfique ? Patients et méthodes I RESIST’ est une étude de 12 mois, ouverte, prospective, non randomisée, longitudinale, multicentrique (25 centres référents/pompes), réalisée en France métropolitaine, qui va analyser, chez 150 DT2 très insulinorésistants, le bénéfice de l’instauration d’une PAI sur le contrôle glycémique, l’évolution des complications et son impact économique. Sont inclus des DT2 adultes (≥ 18, ≤ 75 ans), présentant depuis ≥ 6 mois de forts besoins en insuline (≥ 0,8 mais ≤ 3 U/kg/j), mal contrôlés (HbA1c ≥ 8 %) malgré des multi-injections (≥ 3/j). Les critères d’exclusion sont : les contre-indications classiques de PAI, un IMC > 50 kg/m², une atteinte sévère évolutive, un accident cardio-vasculaire ≤ 3 mois, une grossesse, une intervention chirurgicale programmée. Le suivi des patients (clinique – HbA1c) est trimestriel avec bilan complémentaire semestriel. L’investigateur choisit le type de pompe, l’insuline et son adaptation, les traitements antérieurs sont poursuivis. Résultats À ce jour, 72 patients ont été incorporés : âge moyen : 59,8 ± 11,1 ans, sex-ratio (M/F) : 1,4, ancienneté du diabète : 16,7 ± 7,9 ans, HbA1C moyenne : 9,5 ± 1,5 % (36,1 % [8 ; 9 %], 29,2 %) 9 ; 10 %], 23,6 % >10 %), poids : 98,1 ± 16,3 kg, IMC : 34,3 ± 4,1 kg/m², créatininémie : 13,7 ± 19,7 mg/L, 78,6 % ont une micro-angiopathie et 46,5 % une macro-angiopathie. Ils reçoivent : 1,22U/kg/j d’insuline. Quinze patients ont eu récemment une hypoglycémie modérée (20,8 %) ou sévère (1,4 %).

Diabetes Metab 2015, 41, A33-A124

A121