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Carcinome ananlasiaue 5 netites cellules du larvnx. .k propos d’un ias a&z reke de la litterature A Acharki, S Sahraoui, A Benider, N Bouras, H Jouhadi, N Tawfiq, R Samlali, A Kahlain Centre d’oncologie Ibn Rochd, Casablanca, Mnroc
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Le carcinome anaplasique a petites cellules est nn cancer habitue1 du poumon qui se developpe b partir des cellules argyrophiliques des branches (cellules de Kulchitsky). 11 s’agit d’une tumeur d’origine neuroendocrinienne. Son siege extrapulmonaire devient de plus en plus frequent. Au niveau du larynx, il est tres rare, 76 cas sont decrits dans la litterature. Les auteurs rapportent un nouveau cas observe chez un patient de 65 ans, tabagique chronique, sans antecedents pathologiques notables. 11 a present& une tumeur du larynx, bourgeonnante, occupant I’Ctage sus-glottique avec envahissement de la base de la langue et une adenopathie cervicale haute de la chaine jugulocarotidienne droite. La tomodensitometric a montre un envahissement du cartilage cricoYde, de la lame droite du cartilage thyroi’de, 1’0s hyoi’de et de la base de la langue. Le diagnostic histopathologique a Btt retenu sur les donnees de la microscopic optique et l’immunohistochimie. Le patient a recu par une association radiochimiotherapique. L’evolution a CtC marquee par une remission complete locoregionale. Quatre mois plus tard, il a present& des adenopathies mediastinales et lomboaortiques ayant CtC remises en remission complete par la chimiotherapie. Au cows de I’bvolution, il a presente une hemoptysie foudroyante ayant entrdne son de&s a domicile. II s’agit d’une tumeur rare localement agressive avec un potentiel metastatique important. Son traitement est base sur la chimiothtrapie et la radiothtrapie. La chirurgie est r&e&e aux rechutes et aux tchecs. Elle est grevee d’un pronostic pejoratif avec une survie qui ne d&passe guere 20 mois.
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Le profil cytogkktique des tumeurs colorectales ne prbdit pas la reponse A la chimiotherapie L Chauvainc 1, 3, M MulCris 2, P Laurent-Puig 2, C Lucciani 1, C Lassere 3, J Girodet I, RJ Salmon r, E Garcia-Giralt r, P Pouillartt, B Dutrillauxz.3 f Section mkdicale, 2 section bialogie, institut Curie ; ‘LRO P36 DRR, CEA, France Le 5 fluorouracile (5FU) est le mtdicament majeur dans la chimiotherapie des cancers colorectaux. 11 agit au niveau de la thymidilate synthetase. Le gene codant pour cette enzyme se situe sur le chromosome 18, frequemment delete dans les tumeurs. Differents profils cytogenetiques ont CtC decrits en fonction de l’evolution tumorale. De plus, des articles r¢s montrent 1’inttrCt pronostique sur la survie de la deletion du chromosome 17 et de la mutation de P53. Aucune etude n’a montrt si ces caracteristiques permettaient de prevoir la reponse a la chimiotherapie pour les patients ayant rechutt localement ou ayant present6 des mttastases. Deux cent quinze patients ont Ctt ttudits par cytogenttique ou biologie moleculaire; 46 ont present& un Bvenement et 38 ont b&rCfici& d’une chimiothbrapie. La reponse a Cte tvaluee snr les differentes imageries. Seize ont repondu, I I ont CtC stables et 11 ont progress& sous chimiotherapie. Les patients repondeurs ont une survie mMiane superieure a celle des autres (22 mois contre 12 et 13 mois, p < 0,Ol). Nous avons explore la survie de ces patients en fonction du profil cytogenetique, de l’atteinte des chromosomes 17 ou 18 et de la ploydie. Aucun de ces facteurs ne modifie la survie. 11 n’est done pas possible de guider la prescription d’une chimiotherapie avec les facteurs Ctudies.
(resumes)
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CvtotoxicitG in vivo et in vitro de la tiranazamine (SR-4233) sur des lignkes tumorales humaines E Lartigau, M Guichard Laboratoire de rudiobiobgie, institut Gustave-Roussy, 9480.5 Villejuif France Les tumeurs humaines contiennent des zones d’hypoxie oti la pression partielle en oxygene (PO,) est beaucoup plus basse (< 10 mmHg) que dans les tissus sains avoisinants. De nouvelles molecules cytotoxiques des cellules hypoxiques (agents bioreduits) ont et6 developpees, de man&e a pouvoir &tre metabolisees specifiquement dans ces zones hypoxiques. Pour ces agents, comme la tirapazamine @R-4233), il est t&s important de pouvoir dtfinir l’effet cytotoxique en fonction de leur concentration et de la p0, presente dans le milieu ou le tissu. In vitro, nous avons Ctudie la survie de trois lignees humaines (HRT 18, Nal l+ et MEWO) en presence de tirapazamine seule ou associee a des radiations ionisantes, et ce a cinq niveaux d’oxygenation differents: air (20,9 % d’O,), IO,2 et 0.02 % d’0 2. Pour une concentration de 100 PM, la tirapazamine n’etait pas cytotoxique dans l’air ou a 10 % d’0 z. En revanche, la tirapazamine etait cytotoxique pour 100 PM a 2 % d’0, et pour 50 PM a 0,2 % d’0,. Pour des p0, < 0.2 % d’O,, ;I y avait une nette augmentation de la mart cellulaire quand IO m de tirapazamine Ctaient associts a 2 Gy, par rapport a 10 PM de tirapazamine ou 2 Gy delivres seuls (p < 0,03). In vivo, la tirapazamine a Cte associee a differents medicaments (5FU, VP 16, DTIC, CDDP, blcomycine) et son role CtudiC snr la ICtalitC des animaux, le retard a la croissance tumorale et dans un modtle d’excision tumorale (clonogtnicite in vivo-in vitro). La l&alit& des animaux Ctait significativement augment&e lors de I’association tirapazamine-chimiotherapie (p < 0,05). Le retard a la croissance tumorale et la clonogenicite in vivo-in vitro Ctaient trb significativement modifies par I’association tirapazamine-bleomycine pour HRT 18 et tirapazamine-VP 16 pour NA 1 I+. L’activation de la tirapazamine, pour des concentrations faibles et a des p0, presentes essentiellement dans les tumeurs. pourrait entrainer un important gain therapeutique. Un tel agent bioreduit devrait etre prtferentiellement utilist en association avec les radiations ionisantes.
lbude cinetique de la rkponse cellulaire prkcoce au rayonnement V Ponette 1, N Giocanti 1, H Tourbez I, J BaIosso *, C Hennequin 3, V Favaudon r ‘Inserm U 350, institut Curie, centre universitaire. 91405 Orsay ceden; ZdPpartement de radiothtfrapie, h6pital Tenon, 75020 Paris; 3service de canc&ologie-radiothirapie, h6pital Saint-Louis, 75010 Paris, France Un acctlerateur lineaire operant en mode electron a Bte moditie pour permettre l’exposition de cellules en culture a une irradiation fractionnee, de telle sorte que l’intervalle separant les deux impulsions puisse varier de quelques dizaines de millisecondes a quelques minutes. On montre que la premiere irradiation induit une variation prononcte de la radiosensibilite, conferant a la survie clonogenique un profii tetraphasique, en forme de Q W >), en fonction du dtlai separant les deux fractions. La vitesse du phtnombne varie beaucoup avec la lignte. La fin de la premiere phase est atteinte en 1 (ftbroblastes de hamster V79), 6 (carcinome epidermdide SQ20B) ou 25 secondes (adenocarcinome colique LoVo). L’amplitude du phtnomene est fonction des doses delivrees dans chaque fraction. Divers mecanismes lies 1 la reconnaissance moleculaire des lesions de I’ADN, 21des changements de conformation de la chromati.re ou au chevauchement de processus transductionnels induits par I’attaque radicalaire des