Comnv.mical P42
Infectiologie APPROCHE EXPERIMENTALE COURS DE L’ILEOSTOMIE
:ions
affichtes P44
DES ACCIDENTS
SEPTIQUES
COMMENT TRAITER L’INCONTINENCE YOTEURS D’ORIGINE CEREBRALE 7
AU
ORGANISATION DU SIJIVI DES ENFANTS ATfEINTS DE SYNDROME D’ALCOOLISATION FCETALE ET DE LEUR MERE AU HAVRE. JP Chabrolle, RM Chabrolle, V Barlahan. N Xuereb, L Lemaitre, P Postaire, A Caufourier. Service de Midecine N&oonatale,CAMSP. Groupe Hospitalier du Havre 55 bis rue Gustave Flaubert, 76600 LE HAVRE L’exposition pr&tatale 2 I’alcoul affecte le cerveau fcetal. Les interventions des professionnels doivent permettre d’accompagner I’enfant et sa m&e en leur pqwsant les soins les plus approptids. II existe un consensus soulignant I’importance de la planification de la sortie de I’hapital de la m&e et de l’enfant aussit& qne possible. Au Have, I’incidence du syndrome d’alcoolisation fretale est Cl&e. A leur sortie de I’h8pital, avec I’accord de la m&e, les nouveau nCs sent orient& vers la consultation du service pour un suivi renford. La file active est de 4 enfants en moyenne par an. Ce suivi associe une consultation pediatique, des x soins de pu&icultttre~~ par tme intirmi&e r&f&me (hebdomadaire initialement...) et une prise en charge par une kindsith&rapeute et &entuellemenr une psychologue. L’exon&ration da ticket moddratetu autorise la prescription de transport par taxi conventionnt avec toujours le m&e chauffeur. L’accent est mis SW la sant-?du nourrisson, sur son d&eloppement psychomoteur, sur le portage et les moyens de le calmer, sur les inieractions m&e enfant et sur la sand de la maman. Ces consultations soot planifi&es. En CBSde rendez vous manqd, les parents sont sollicit& par tdl&phone. Apr& quelques s&nces, on s’int&esse B I’alcoolisation de la mbre qui a pu &e constate ( haleine, trouble de la parole ou de I’dquilibre) meme s’il y a d&i de cansommation. Progressivement le lien se noue avec la consultation. L.e nom d’un rdcoologue est propos& Quand la situation se stabilise. en moyenne au bout d’un an, l’enfant est adresst si n&zessaire au CAMSP. La m&e participe 1 un groupe de parole entre parents dont les enfants sent atteintS de diverses pathologies. Pendant tent ce temps, I’enfant continue d’&e suivi tidicalement k la consultation du service en espyant les rendez vow. ParaWement la m&e peut &re accompagn& dans se; dtmarches par une ancienne malade alcoolique m&re d’un enfant atteint ‘d’un syndrome d’alcoolisation fcetale. Ce dispositif nous sert Cgalement pour I’accompagnemen~ de m&e Cpileptique et de leur enfant et de families vivant dans la pr&carit~ et qui ne souhaitent pas on suivi PMI. Meilleures pratiques : syndrome d’alcoolisme fWal/effets de l’alcool sur le fcetus et les effets des autres drogues pendant la grossesse htto://www.cds-sca.com DEHAENE P Le syndrome d’alcoohnme fcetal : one tragedie &itable. www.anpa.asso.fr/
DES INFIRMES
Objectif : Proposer un traltement chirurgical conservateur en wmolbment de la r&education fonctionnelle de l’incontinenca salivaire chei des infirmes moteurs d’origine c&brale. Materiel m&ho& : 16 patients (age moyen : 13.5 ans) ant & bait&s pour incontinence salivaire. 10 derivations des canaux pamtidiens et 5 ligatures ; 1 I d&ivatiins des canaux sous mandibulalres et 5 rLsections. R~sultats : Le resultat quantitatif est de degr& 2 ou 3 (l&vres humides ou levres et menton humides) selon Th. Stonell [1988) et la frequence du bavage est de type II (occasionnet). Une scintigraphie salivaire a permis de preiser les dysfonctiinnements de montage 6 mois apr& I’op&ation. Les complications tendent soit vers one insuffisance du montage (1 fistule sur nbo-&non) soit vers un engorgement transitoire d’une glande (deux parotidites) aboutissant a son atrophic secondaire. Une radical&ion sewndaire de la chirurgie dans le territoire parotidien a Bt& effect&e une fois avec un excellent resultat Discussion : La chirurgie doit supprimer le bavage, mais laisser one humidification buccele suffisante pour f&locution, le maintien du goat, et un &at buccodentaire satisfaisant. Le but est d’obtenir one amOlioration de la aualitd de vie et de socialisation d’enfants et ieunes adultes lourdernent handicap&. Plusieurs entratiens avec le pa&t, ses parents et son entourage sont indispensables avant de pro&der A Gene chirurgie. Le rewurs aux antalgiques majeurs et a des pr&autions hygibnodietetiques permettent des suites op&atoires immbdiates satisfaisantes. Conclusion : L’analyse des suites op&atoires et des resulta& d distance nous cnndult a proposer one derivation des canaux sous mandibulaires (geste rapide, aux suites simples) a laquelle nous assoclons one lhgature du canal pamtidien d’un seul c&8.
Introduction : L’ileostomie oti I’intestin gr&le est aboucht ?I la pea”. est une pratique cowante en chirwgie nbnatale. De nombreuses ktudes momrent qu’elle enbaine souvent on dysmicrobisme intestinal responssble des infections A r6pktition. L’tquilibre microbien est alors modit?? par l’abondsnce des germes A Gram nCgatif et des bactkies anahobies strictes. Objectif: la presente etude &aloe I’effet de I’ikostomie totale sur la flare intestinale et colique et ses conskquences sur la translocation bact&ienne chez le rat adulte. Matkiels et M&odes: 20 rats sent rkpartis en dew groopes : Gr 1, tkmoin, non op&C; G2, a subi une iltostomie totale sous anesthdsie g&&ale, one laparotomie est pratiquke suivi d’une ligature de I’ilton A la jonction ik-caxale. Une confection d’une ilCostomie terminale en region iNale droite est alors rtalide. La laparotomie est ensuite suturte. Les animaux sent pest3 quotidiennement et sent sacrifi& sept jours plus tard. Des prS?.vements d’intestin, caecum et du colon de rein, de la rate et de foie sent effectots. Rtsultats : Le taux de morbiditt est significativement elevd chez le groope ikostomist (p< 0.001). LWostomie perturbe I’equilibre intestinal microbien en psrticulier dans le caecum et le colon. On note one prolifkration t&s significative de la flare totale cultivke en akobiose comme en anakobiose, des ent&obact&ies, des streptocoqws et des Bocreroides sp (p< O.Ol), et one chute des lactobacilles et des bifides (p< 0.001). L’ilt%stomie totale entralne one banslocation bactbienne trlts importante vers les organes internes. La fr%oence de contamination est de 100% quel que soit le germe recherchk. C’est souvenr le rein est I’orgaoe le plus infect& que la rate et le foie. Conclusion: L’il&stomie totale entraine on dysmicrobisme intestinal et one translocarion bactdrienne plus remsrquable.
Neurologie
SALIVAIRE
F BecmeW, MC Mar&e”. P Sauvage’. *Sewice de ChiwgY Pediitnque. “Sewic-9 de Odontokqvt Pediatrfque H6pd.w~ Unwen~laimrde Strasbouq. 87098StrasbouraCedex, France
P. Buisson’, A.Tir touil Mcddal~“~, L. leke’, H. Kbors?, F. Dussossoyz, mDupas“*, F. Eb’“, M. Freville”*, J.P. Csnarelli”2 I-Centre Hospital+universitaire d’Amiens, Z- Universitt de Picardie Jules Verne.
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Neurologie
et
P4S
Neurologie LEUCODYSTROPHIE DE KRABBE (LDK) INFANTILE ORAGE NEUROLOGIQUE AIGU DOIT FAlRE DIAGNOSTIC
TARDIVE EVOQUER
: UN LE
M CHIPAUXI, F CAPROi+, MT VANIER’, Pr M VIDAILHET’ ’ HBpital Brabois enfants, Nancy, France; * Service de pbdiatrie, CHR MetzThionville, France; ‘Laboratoire de biochimie, CH Lyon-Sud, France INTRODUCTION La LDK est une maladie lysosomale neurodC&nCrative due au dCticit en galactocCr.+broside B-galactosidase. C’est une affection rare, de frdquence estimCe a l/l00000 a 11200000 naissances vivantes. Sa variante Infantile tardive est exceptionnelle. CAS CLlNlOUE D.D., est la quatrieme enfant de parents non consanguins dent une fille ain& est d&Cd&e d’une pathologie neurologique non Ctiquetee. Son developpement est normal jusqu’8 26 mois ,8ge auquel elle dtveloppe un syndrome febrile avec exanthbme rub&oliforme, troubles de l’equilibre et h&mipa&ie droite. Secondairement s’installent un syndrome pyramidal droit et une hypotonie globale. L’examen clinique retrouve alors une tCtrapar&ie spastique B predominance drolte. L’Cvolution est marquee par une Cpilepsle pharmacorlsistante avec des crises partielles complexes plunquotidiennes. L’EEG montre une focalisation hdmisphCrique gauche sur un tracC hypovolte. L’IRM cCrCbrale retrouve one dtmytlinisation diffuse, I’EMG, une neuropatbie p&iphCrique avec ralentissement de la vitesse de conduction nerveuse. Un premier dosage de la galactosylctramidase met en evidence un taux abaisse (O,l3 MkatiKg) ne permettsnt pas d’affinner le diagnostic de LDK. Celui-ci sera pose Par un deuxieme dosage (0,OS pkat/Kg) et confirm& par l’homozygotie pour la mutation T513M. D.D est actuellement Bge de 22 ins et grabat& Les parents sent h&&zygotes pour la mutation. La scour ainCe avait pr&ente une svmotomatoloeie initiale similaire a d&but brutal B 17 mois dans un contexte febrile. PI% sent appsrus un syndrome pyramidal et une r&ress~on psychomotrice avec dtc& B 3,5 ans. CONCLUSION Les formes infantiles tardives de LDK m&itent d’&tre connues d’autant que leur tableau est souvent atypique L’installation aiguO de troubles neurologlques dans un contexte mflammatolre (ataxle, hemipar&ie, convu1s1ons) et la survie prolongCe ne dolvsnt pas faire Ccarter le diagnostic de LDK.