P57 Prise en charge de l’HTA chez le diabétique

P57 Prise en charge de l’HTA chez le diabétique

ALFEDIAM P57 Prise en charge de l’HTA chez le diabétique K Bertal Filali, N. Oulad Sayad, A. Diouri Endocrinologie Diabétologie Nutrition, CHU, Marra...

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P57 Prise en charge de l’HTA chez le diabétique K Bertal Filali, N. Oulad Sayad, A. Diouri Endocrinologie Diabétologie Nutrition, CHU, Marrakech, Maroc.

Introduction : L’hypertension artérielle est une maladie fréquemment associée au diabète, sa physiopathologie est différente selon qu’il s’agit d’un diabétique de type 1 ou type 2.L’HTA aggrave le pronostic des diabétiques d’où la nécessité d’un contrôle optimal des chiffres tensionnels et d’une prise en charge des autres facteurs de risque associés. Matériels et méthodes : Étude rétrospective d’une série de 218 patients colligés au service d’endocrinologie CHU Med VI de Marrakech durant une période de 3 ans (janvier 2006-décembre 2008). Résultats : Âge moyen : 58 ans (61-65 ans), sex-ratio : 4,8, diabétiques type 2 : 132 (60,5 %). L’ancienneté moyenne du diabète est de 8.4 ans Un déséquilibre permanent est noté chez 86 % des patients. Les complications dégénératives retrouvées chez nos patients : le syndrome coronaire dans (13,7 %), AMI (12,3 %) AVC (7,7 %), la rétinopathie (9,6 %), la néphropathie (12,8 %). Tous nos patients avaient au moins un facteur de risque cardio-vasculaire. Type de l’HTA : systolique isolée dans 18 % des cas. Grade de l’HTA : grade I (30 %), grade II (45 %), grade III (25 %). Le traitement : l’IEC était l’antihypertenseur le plus prescrit dans notre série avec une monothérapie dans 56 % des cas, 25 % en bithérapie et 18 % en trithérapie. Conclusion : Toutes les études épidémiologiques ont montré la plus grande prévalence de l’HTA chez le sujet diabétique par rapport au non diabétique de même âge et de même sexe : elle est supérieure à 50 % chez le diabétique de plus de 45 ans. Actuellement, il convient de privilégier les associations médicamenteuses assez précocement plutôt que d’augmenter une monothérapie jusqu’à une posologie maximale.

P58 La diabétique ménopausée : quelle prise en charge de ses facteurs de risque cardio vasculaire N Oulad Sayad, S Ridouane, A Diouri Endocrinologie Diabétologie Nutrition, Hôpital Ibn Tofail, CHU-Med VI, Marrakech, Maroc.

Introduction : L’athérosclérose est la première cause de morbi-mortalité chez la femme après l’âge de 50 ans. Diabète, dyslipidémie et ménopause en sont les principaux facteurs de risque. Patients et méthodes : il s’agit d’étude transversale descriptive portant sur 60þdiabétiques, ménopausées, âgées de plus de 50 ans suivies en ambulatoire. Résultats : L’âge moyen des patientes : 60,05 ± 6,5 ans. La durée moyenne d’évolution du diabète : 7,6 ± 3,7 ans. Le type de diabète : type 1 (3,3 %) et type 2 (96,6 %). Le BMI moyen = 29,4 ± 4,6 kg/m2.La tension artérielle moyenne : – Systolique = 140,2 ± 20 mmHg (extrêmes 110-210) dont 76 % supérieures à 140 mmHg. – Diastolique = 8,3 ± 0,93 mmHg. Glycémie à jeun moyenne = 1,97 ± 0,5 g/l (extrêmes 1,14-3,06 g/l)þ; 41,6 % ont une glycémie à jeun supérieure à 2,5 g/l. L’existence de dyslipidémie est notée dans 84 % des cas : – Au dépens du cholestérol total dans 50,6 % des cas avec taux moyen = 2,07 ± 0,4 g/l ; –þAu dépens des triglycérides dans 38,3 % des cas avec un taux moyen = 2,21 ± 1,05 g/l ; – Mixte dans 11 % des cas. Seules 13 % des patientes avaient des complications dégénératives du diabète à type de : rétinopathie chez 3 patientes ; cataracte chez 3 patientes ; néphropathie chez 2 patientes ; cardiopathie ischémique chez 2 patientes. La prise en charge thérapeutique : – Diabète : 68 % anti-diabétiques oraux ; 26 % insulinothérapie ; bed-Time 3,33 % ; régime seul pour 1,66 % des patientes. – HTA : traitée seulement dans 55 % des cas, en monothérapie pour 87,4 % des patientes. – Le traitement hypolipémiant n’était prescrit que pour 52,5 % des patientes (statines dans 72,7 % des cas) ; alors que 13,7 % étaient sous régime hypolipémiant seul. Conclusion : La prise en charge des facteurs de risque cardio-vasculaire s’avère délicate dans notre contexte vu les facteurs socio-économiques et culturels ainsi que la difficulté d’accès aux soins de préventions primaire et secondaire.

P59 Profil cardio-vasculaire à l’effort chez les diabétiques type II atteints de NAC M Bougrida, M Kbourahli, N Chibout, D Benyoucef, H Mehdioui Physiologie et des Explorations Fonctionnelles, CHU Dr Benbadis de Constantine, Algérie.

Introduction : L’adaptation cardio-vasculaire à l’effort se fait essentiellement par le système nerveux autonome (SNA). La neuropathie autonome cardiaque (NAC) est une des complications les plus fréquentes, retrouvée selon les séries chez 20 à 70 % des diabétiques (P. Valensi). Cette complication soulève des interrogations sur la réponse du SNA dans l’adaptation cardio-

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vasculaire à l’effort chez le diabétique. D’où l’objectif de notre étude qui était de montrer le profil cardio-vasculaire à l’effort des diabétiques atteints de NAC. Patients et méthodes : Population : 15 hommes diabétiques de type 2 normo tendus présentant une NAC. La NAC a été recherchée par les épreuves conventionnelles standardisées selon P. Valensi, en étudiant la variation de la FC : épreuve de respiration profonde, épreuve d’orthostatisme et l’épreuve de Valsalva. Une épreuve d’effort a été réalisée sur tapis roulant selon le protocole de Bruce. Résultats : La fréquence cardiaque au repos des sujets diabétiques atteints de NAC est de 88 ± 12 p/mn jugée élevée par rapport à celle des sujets sains. À l’effort, nous constatons, une mauvaise réactivité cardiaque objectivée par l’augmentation de la FC d’une manière plus marquée chez les diabétiques que les sujets sains. D’autre part, lors de la récupération poussée jusqu’à la 7e minutes, les sujets diabétiques ont récupérés seulement 73 % de leur FC de base. Conclusion : A travers ces résultats nous pouvons suggérer que l’épreuve d’effort pourrait être un élément d’orientation diagnostique de la NAC.

P60 Syndrome métabolique et diabète : profil cardio-vasculaire M Nassib, H Khanouach, A Chadli, H Elghomari, A Farouqi Service d’Endocrinologie, Diabétologie et Maladies Métaboliques, CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc.

Introduction : Le syndrome métabolique augmente notablement le risque de complications cardio-vasculaires, le risque de coronaropathie et d’AVC étant ainsi grossièrement accru d’un facteur 3. Le risque lié au syndrome est supérieur au risque de chaque composant pris séparément, justifiant l’individualisation de cette entité. But : Vérifier l’impact du syndrome métabolique chez le sujet diabétique type 2 sur le développement des macroangiopathies. Patients et méthodes : Étude rétrospective comparative : groupe 1 : diabétiques avec un syndrome métabolique SMþ+ (65) ; groupe 2 : diabétiques sans syndrome métabolique SM – (62). Résultats : Les deux groupes étaient comparables en ce qui concerne l’âge moyen, l’ancienneté de diabète, HbA1c moyenne et la prédominance féminine. La prévalence des macroangiopathies était de 40 % dans groupe SMþ+ vs 19 % dans groupe SMþ–. La cardiopathie ischémique retrouvée chez 28 % des patients SMþ+ vs 15 % des patients SMþ–. Les artériopathies des membres inférieurs dans 10 % du groupe SM + vs 3,5 % dans groupe SMþ–. Les AVC dans 5 % des patients SM + vs 0,5 % des patiens SMþ–. Conclusion : Le syndrome métabolique semble associé à une fréquence plus élevée de complications cardio-vasculaires chez le patient diabétique. Ceci va nous permettre de repérer les patients à haut risque, chez qui il faut intensifier les efforts de prévention.

P61 Dépistage des facteurs de risque de maladies cardio-vasculaire à Tlemcen A Yahia-Berrouiguet1, K Meguenni2, M Benyoucef3, B Faivre4, M Brouri5 1

Service de Médecine Interne, CHU Tidjani-Damerdji, Tlemcen, Tlemcen, Algérie ; Médecine Préventive et Epidémiologie, CHU Tidjani-Damerdji, Tlemcen, Algérie ; Laboratoire Central de Biochimie, CHU Tidjani-Damerdji, Tlemcen, Algérie ; 4 Université de Bourgogne, UMR CNRS 5561, Dijon ; 5 Médecine Interne, CHU Arezki Kehal – Birtraria, El Biar, Alger, Algérie. 2 3

Objectif : Tlemcen a connu une importante expansion spatiale du fait d’une urbanisation intense conditionnée par de profondes mutations socio-économiques. Dans le contexte de la transition épidémiologique que traverse l’Algérie, cette enquête est réalisée. L’objectif est de déterminer la prévalence des principaux facteurs de risque (FDR), leur distribution selon l’âge et le sexe, ainsi que la prévalence des évènements cardio-vasculaires. Matériels et méthodes : Réalisée en 2007, cette étude de dépistage de type descriptive prospective auprès des ménages, porte sur un échantillon de 1088 adultes âgés de 25 ans et plus (612 femmes et 476 hommes). Les résultats sont pondérés pour chaque variable avec analyse des FDR, fournissant par âge et par sexe, les distributions et les principales statistiques de réduction. Résultats : Avec un taux de participation de 83,7 %, l’enquête a déterminé la prévalence des principaux FDR de maladies cardio-vasculaires à Tlemcen : Sédentarité (42,6 %), Tabagisme (17,2 %), Obésité (19,1 %), HTA (36,2 %), Diabète (6,8 %), Dyslipidémies (15,9 %) et Syndrome métabolique (ATP III : 17,4 %, IDF : 25,7 %). Selon la gradation de risque cardio-vasculaire (ESHESC 2007), 16,4 % de la population sont crédités de risque «þélevé ajoutéþ» et «þtrès haut risque ajoutéþ» ; par ailleurs, l’enquête a permis de cerner l’immense iceberg que constitue le problème des facteurs de risque. La grande frange de FDR non dépistés constitue la partie inapparente de cet iceberg, d’autant plus que les prévisions indiquent que leur prévalence va évoluer crescendo avec le changement du mode de vie et le vieillissement de la population. Conclusion : Cette étude indique que les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires sont largement répandus dans la commune de Tlemcen, dont la pré-