P74 Procédure de formation des diabétiques de type 2 lors de la mise en place d’une pompe portable à insuline

P74 Procédure de formation des diabétiques de type 2 lors de la mise en place d’une pompe portable à insuline

Diabète – Paris 2014 P72 Programme « L & Vous » : élaboration d’une charte de bonne utilisation de l’insuline basale chez le patient diabétique de ty...

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Diabète – Paris 2014

P72 Programme « L & Vous » : élaboration d’une charte de bonne utilisation de l’insuline basale chez le patient diabétique de type 2 S. Halimi1, M. Marre2, K. Djaballah3, P. Monguillon4, H. Mosnier-Pudar5, A. Penfornis6, E. Renard7, R. Roussel2, P. Serusclat8, B. Charbonnel9 1 Unité d’endocrinologie, diabète, nutrition, Pôle Digidune, CHU de Grenoble, Université Joseph-Fourier de Grenoble, Grenoble ; Hôpital Bichat, Paris ; 3 Sanofi Diabète, Paris ; 4 Clinique Pasteur, Brest ; 5 Groupe hospitalier Cochin, Paris ; 6 Hôpital Jean-Minjoz, Besançon ; 7 CHU de Montpellier, Montpellier ; 8 GHM Les Portes du Sud, Vénissieux ; 9 Hôpital Nord-Laennec, Nantes. 2

Objectif : Co-construire avec les diabétologues une charte de bonne utilisation (CIB) de l’insuline basale chez le patient diabétique de type 2, en prenant en compte les avis et recommandations des patients. Ce travail décrit le 1er temps, méthodologique, d’élaboration et de validation de cette charte. Patients et méthodes : Le programme s’intitule « L & Vous ». Son but est de contribuer à optimiser la bonne utilisation de l’insuline basale en France. Dans un premier temps cette CIB a été élaborée afin de produire une synthèse des avis des diabétologues et des patients. Un groupe de travail a rédigé une proposition de charte fondée sur les recommandations. Puis celle-ci a été soumise pour discussion et adaptation à un très large panel de diabétologues français, tous modes d’exercice confondus. Une relecture et une adaptation par les patients ont été réalisées par l’Association Française des Diabétiques (AFD). Résultats : La CIB comporte 10 items : les règles essentielles d’une bonne utilisation de l’insuline basale. 500 diabétologues et représentants de soignants impliqués dans la prise en charge ont participé à la relecture/adaptation du document. 2/3 des participants se sont dit « Complétement/Globalement d’accordþ» avec la CBI. Les items considérés comme majeurs sont : connaissance des objectifs glycémiques, techniques et modalités de l’injection, autosurveillance glycémique, gestion des hypoglycémies et autonomie dans la pratique de l’insulinothérapie. La position des patients était concordante avec celle des soignants, quelques adaptations ont été proposées, telles que l’intérêt des RHD. Conclusion : L’étape de l’injection de l’insuline basale est un déterminant clé de la réussite thérapeutique, elle a pourtant été très peu investiguée. La 1re étape du programme L & Vous a rencontré un fort intérêt des soignants comme des patients. Ceci devrait contribuer à la 2e étape : celle de l’utilisation et de l’évaluation « en vraie vie » de l’insuline basale chez les sujets ayant un diabète de type 2 insulino-requérant.

P73 Évaluation d’une première formation de 40 heures en éducation thérapeutique pour des internes DES en endocrinologie, diabète et maladies métaboliques B. Sandrin1, B. Delemer2, G. Weryha3, N. Jeandidier4, B. Verges5, A. Penfornis6 1

Association française pour le développement de l’éducation thérapeutique (Afdet), Paris ; Service d’endocrinologie, CHU de Reims, Reims ; 3 Service d’endocrinologie, CHU de Nancy, Nancy ; 4 Service d’endocrinologie, CHU de Strasbourg, Strasbourg ; 5 Service d’endocrinologie, CHU de Dijon, Dijon ; 6 Service de diabétologie-endocrinologie (chef de service), CHRU Hôpital Jean-Minjoz, Besançon. 2

Introduction : L’éducation thérapeutique (ET) est reconnue comme une composante essentielle du traitement des patients diabétiques. Selon l’arrêté du 2 août 2010, « l’acquisition des compétences nécessaires pour dispenser l’éducation thérapeutique du patient requiert une formation d’une durée minimale de 40 heures d’enseignements théoriques et pratiques. » L’objectif est de permettre aux internes en diabétologie d’acquérir ces compétences au cours même de leur formation. Matériels et méthodes : De juin à octobre 2013, 18 internes de l’inter-région Est ont suivi une formation à l’ET organisée en 3 modules de 2 jours. Les méthodes pédagogiques utilisées sollicitaient la participation des internes, étaient en cohé-

rence avec les méthodes recommandées pour pratiquer l’ET : mobilisation des connaissances et des expériences préalables des participants, analyse de leurs pratiques et de leurs contextes d’exercice, mise à disposition de ressources et mises en situation pour construire des solutions aux difficultés qu’ils rencontrent. Chaque participant a réalisé un travail personnel présenté et analysé collectivement au 2e ou au 3e module. Dans la plupart des cas, l’interne a mené, enregistré et retranscrit un entretien avec un patient puis présenté au groupe les conditions de mise en œuvre de cet entretien, ses objectifs, son déroulement et ses résultats. Résultats : L’évaluation de la formation a porté sur le processus et les résultats. Elle a notamment mis en évidence : • L’évolution de chaque interne en termes d’atouts, de difficultés et d’interrogations vis-à-vis de l’éducation thérapeutique • Les modalités d’appropriation des compétences • La façon dont chacun prévoit concrètement d’intégrer l’éducation thérapeutique à sa pratique médicale •þLes points forts de la formation et ce qui pourrait être amélioré Conclusion : Cette première formation de 40 h en ET dédiée aux internes DES d’endocrinologie leur permet de percevoir que leur formation scientifique est nécessaire mais insuffisante et que l’acquisition de compétences issues des sciences humaines s’avère indispensable pour la pratique de leur futur métier.

SFD

3þinjections d’insuline par jour. Les doses d’insuline avaient diminué chez 56 % des enfants (diminution de 13,2 %), étaient resté inchangées chez 11 % et avaient augmenté chez 33 % (augmentation de 10,1 %). Entre le premier et le dernier jour, aucune différence significative n’était observée au niveau de la dose moyenne d’insuline (0,98UI/Kg/J vs 0, 95UI/Kg/J, p = 0,18) et de la moyenne des glycémies préprandiales (145 mg/dl vs161 mg/dl, p = 0,34). La majorité des enfants avait fait au moins un épisode d’hypoglycémie (74 %). La plupart des hypoglycémies (54 %) survenaient entre 19 h et 22 h contre seulement 8 % entre 7 h et 10 h. Conclusion : La participation à un camp pour enfant diabétique ne s’accompagne pas d’une diminution significative de la dose moyenne d’insuline ainsi que de la moyenne des glycémies préprandiales. La survenue d’épisodes d’hypoglycémie reste fréquente malgré l’ajustement des doses d’insuline.

P74 Procédure de formation des diabétiques de type 2 lors de la mise en place d’une pompe portable à insuline B. Cirette Société DINNOSANTE, Marne-la-Vallée.

Introduction : La pompe peut être une alternative au traitement des diabétiques de type 2 sous insulinothérapie. Pour ces patients, souvent âgés, avec une biographie éducative peu importante, porteurs de handicaps liés à l’âge ou à la maladie, aux compétences cognitives et sensorimotrices diminuées, la mise sous pompe est percue par les soignants comme difficile. Matériels et méthodes : Dans notre file active de patients, 5,7 % des diabétiques de type 2 arrêtent la pompe contre 3,3 % des adultes diabétiques de type 1. Dans le diabéte de type 2, l’arrêt de la pompe, est décidé dans 42 % des cas par les patients et a lieu plus tôt après le mise sous pompe. Résultats : Pour améliorer l’acceptation du port de la pompe et son utilisation par les diabétiques de type 2, nous avons mis en place un programme spécifique d’accompagnement depuis l’indication de la pompe, pendant la formation initiale et lors de la 1er année de suivi. Dès que l’indication est portée, nous mettons en place 1 à 3 entretiens pré-décisionnels pour évaluer l’acceptation de la pompe à partir des représentations du patient, les avantages et les inconvénients qu’il envisage et ses capacités d’apprentissage. Puis, nous mettons en place des ateliers de formation technique selon le référentiel de compétences déterminé par le médecin prescripteur. Après sa sortie de l’hôpital, le patient bénéficie d’un soutien par des contacts téléphoniques au 8e jour, 4e et 9e mois et par des visites au domicile au 1er, 3e, 6e et 12e mois, réalisés par l’infirmier ayant pratiqué l’ensemble de la prise en charge initiale et qui connait l’environnement du patient, ses compétences, ses difficultés. Cela permet d’identifier les problèmes rencontrés par le patient dans l’utilisation de sa pompe dans sa vie quotidienne, les solutions mises en œuvre et les risques d’arrêts de traitement. Conclusion : Ce programme d’optimisation de la prise en charge des diabétiques de type 2 traités par pompe portable à insuline renforce notre accompagnement auprès des patients et fera l’objet d’une évaluation.

P75 Diabète et hypertension artérielle : prise en charge thérapeutique complexe et adhésion thérapeutique non satisfaisante H. El Aassri, G. El Mghari, N. El Ansari Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, laboratoire PCIM, Faculté de médecine et de pharmacie, Université Qadi-Ayyad de Marrakech, Marrakech, Maroc.

Introduction : L’adhésion ou l’observance thérapeutique correspond au respect des instructions et des prescriptions médicales. Les diabétologues sont confrontés à des diabétiques le plus souvent hypertendus et polypathologiques, les rendant peu observants des différentes thérapeutiques prescrites. Le but de notre étude est d’évaluer l’observance au traitement chez les patients diabétiques hypertendus. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive prospective transversale. La population est faite de patients diabétiques de type 2 hypertendus vus aux urgences, à la consultation ou hospitalisés au service d’Endocrinologie. L’échantillon est non probabiliste. Résultats : la population est faite de 61 patients, d’un âge moyen de 48,9 ans avec une hypertension de type systolique dans 59 %, diastolique dans 16 % et systolo-diastolique dans 25 % des cas. Les patients sont équilibrés sur le plan glycémique dans 65 % des cas, alors que l’équilibre tensionnel n’est atteint que dans 41 % des cas. En ce qui concerne l’observance thérapeutique, 24 % des patients sont observant totalement au traitement prescrit, 33 % ne sont pas observant au traitement et 43 % ont une observance partielle au traitement dont 73,68 % préfèrent le traitement destiné au diabète et 26,32 % prennent le traitement anti hypertenseur. Diabetes Metab 2014, 40, A31-A110

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