P9-7 Qualité de la prise en charge de la dénutrition dans les institutions en Haute-Normandie

P9-7 Qualité de la prise en charge de la dénutrition dans les institutions en Haute-Normandie

BORDEAUX – 15-17 SEPTEMBRE 2004 1S115 P9-5 Diabète de type 2 : bilan à cinq ans de la diffusion des recommandations PAILLEY D., MANCIET F., DUPOUY D...

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BORDEAUX – 15-17 SEPTEMBRE 2004

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P9-5 Diabète de type 2 : bilan à cinq ans de la diffusion des recommandations PAILLEY D., MANCIET F., DUPOUY DUPON C., KOSELLEK D. Service médical d’Aquitaine, CNAMTS, Bordeaux, France. Objectifs : En 1999, les caisses nationales d’assurance maladie ont lancé un programme de santé publique destiné à promouvoir une meilleure prise en charge des diabétiques de type 2 par la diffusion des recommandations de l’Anaes. Sous l’impulsion du groupe Diabète Aquitaine, associant professionnels de santé et associations de malades, cette démarche a été poursuivie pendant cinq ans. Le service médical a de plus réalisé une étude afin de mesurer l’impact des recommandations en Aquitaine. Méthodes : À partir des bases de remboursement des soins de ville, a été calculé chaque année, pour les patients traités exclusivement par les antidiabétiques oraux, la part des patients ayant bénéficié d’un suivi biologique, cardiologique et ophtalmologique. Résultats : Le dosage de l’hémoglobine glycosylée (HbA1c) a été l’indicateur de suivi de la maladie qui a le plus progressé en cinq ans (+ 30 %). En 2003, 66 % des patients ont bénéficié d’un dosage semestriel de l’HbA1c. La fréquence du dosage de la micro albuminurie a augmenté de 12 % et concernait seulement un patient sur cinq en 2003. Le dosage du cholestérol a progressé de 8 %, et celui de la glycémie a diminué de 13 %. Une surveillance cardiologique a été retrouvée pour 45 % des patients en 2003, la surveillance ophtalmologique pour 34 %, soit une progression respective de 2 et 4 %. Conclusion : Le principal message de l’Anaes portait sur la surveillance régulière de l’équilibre glycémique par le dosage de l’HbA1c, ce qui explique la progression de cet indicateur de suivi et la diminution de la glycémie. L’amélioration observée sur les autres indicateurs de suivi, notamment le dosage de la micro albuminurie, reste insuffisante. Ce constat réalisé en Aquitaine rejoint les premiers résultats de l’Entred (Echantillon National témoin et Représentatif des personnes Diabétiques).

P9-6 Incidence des traitements de suppléance de l’insuffisance rénale chronique. Registre REIN (Réseau Épidémiologie et Information en Néphrologie) STENGEL B. (1), COUCHOUD C. (2), ALDIGIER J.C. (3), DABOT C. (4), LABBEEUW M. (5), FRIMAT L. (6), LANDAIS P. AU NOM DU REIN (7) (1) Inserm U 258, 16, av. P.-Vaillant-Couturier, 94807 Villejuif ; (2) Établissement Français des Greffes, Paris ; (3) CHU, Limoges ; (4) CHU, Clermont-Ferrand ; (5) CHU, Lyon-Sud ; (6) CHU, Nancy ; (7) EA222, CHU Necker, Paris. Objectifs : L’insuffisance rénale chronique au stade terminal (IRCT) est associée à des traitements lourds et une mortalité élevée. Son épidémiologie est mal connue. Le registre national REIN actuellement mis en place a permis d’évaluer l’incidence 2002 des traitements de suppléance de l’IRCT dans quatre régions pilote. Méthodes : L’ensemble des cas incidents d’IRCT dialysés et greffés résidant en Auvergne, Limousin, Lorraine et Rhône-Alpes ont été enregistrés entre le 1/1 et le 31/12/2002, soit 1 251 cas. Les taux d’incidence par million d’habitants (pmh) ont été ajustés sur l’âge et le sexe de la population française au 30/6/2002. Résultats : Les taux d’incidence bruts (et ajustés) des traitements de suppléance de l’IRCT étaient respectivement : Auvergne, 155 (136) pmh ; Limousin, 180 (144) ; Lorraine, 137 (139) ; Rhône Alpes, 105 (109). Ils étaient plus élevés chez les hommes que chez les femmes, en moyenne, 148 vs 98 pmh. Les variations régionales d’incidence concernaient principalement les plus de 65 ans qui représentent 61 % des cas : taux de 350 à 580 pmh chez les 6575 ans et de 410 à 570 chez les plus de 75 ans. Les trois principales causes d’IRCT étaient les néphropathies vasculaires (24 %), diabétique (22 %) et glomérulaires (16 %). Selon la région, de 28 à 45 % des cas avaient eu une première dialyse en urgence ; 68 à 79 % avaient une hémoglobine < 11 mg/dl à l’initiation de la dialyse, mais seuls 37 à 48 % recevaient de l’érythropoiétine. Conclusion : Il existe des variations régionales d’incidence de l’IRCT traitée qui ne sont qu’en partie expliquées par l’âge. Les indicateurs biologiques et de prise en charge médicale recueillis permettront d’évaluer l’impact au cours du temps de certaines recommandations de bonne pratique clinique en matière d’IRCT.

P9-7 Qualité de la prise en charge de la dénutrition dans les institutions en Haute-Normandie BAILLY L. (1), LADNER J. (1), CARPENTIER M.C. (2), HURLIMANN C. (3), PENNEAU C. (4), DECHELOTTE P P. (2), CZERNICHOW P. (1) (1) Département d’Epidémiologie et de Santé Publique, CHU-Hôpitaux, Rouen, France ; (2) Unité de Nutrition Clinique, CHU-Hôpitaux, Rouen ; (3) DRASS de Haute-Normandie, Rouen ; (4) Conseil Général de la SeineMaritime, Rouen. Objectifs : Identifier les actions mises en œuvre par les institutions en Haute-Normandie pour la prise en charge de la dénutrition.

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CONGRÈS DE L’ADELF

Méthodes : En février 2003, une étude transversale a été conduite dans tous les établissements de santé en HauteNormandie : 36 établissements publics de santé (EPS), 28 établissements privées de santé (EPV) et 161 maisons de retraite (MDR). Le questionnaire recueillait des informations médicales (dépistage et suivi nutritionnel, protocoles spécifiques) et organisationnelles (recensement des habitudes alimentaires, ressources humaines). Résultats : Au total, 115 établissements (52 %) ont participé à l’étude. Le taux de participation par catégorie d’établissement était de 92 % pour les EPS, de 71 % pour les EPV et de 38 % pour les MDR (P < 0,001). Vingt-cinq pour cent des établissements avaient mis en place un protocole spécifique pour la prise en charge de la dénutrition : 35,0 % pour les EPS, 22,0 % pour les autres catégories (P = 0,18). Soixante et onze pour cent de l’ensemble des établissements déclarent faire un relevé de consommation de repas et une évaluation des patients qui le nécessitent : 87 % pour les EPS, 79 % pour les EPV et 59 % pour les MDR (P = 0,01). Soixante-sept pour cent des institutions réalisent un recensement des habitudes alimentaires : 44 % des EPS, 25 % des EPV, 88 % des MDR (P < 0,001). Cinquante-deux pour cent des participants estiment disposer de moyens humains suffisants pour l’aide du patient au cours du repas : 66 % pour les MDR, 55 % pour les EPV et 21 % pour les EPS (P < 0,001). Conclusion : Un consensus existe en institution sur la nécessité de dépister et prendre en charge la dénutrition. La mise en œuvre n’est cependant pas toujours appliquée. La diffusion de recommandations de soins pratiques sur le dépistage et la prise en charge de la dénutrition est un facteur d’amélioration de la qualité de vie des résidents.

P9-8 Enquête de santé auprès des enfants de classe de CM2 et de CLIS d’Hérouville-Saint-Clair (Calvados). Étude de la surcharge pondérale, de l’état dentaire et des apports alimentaires BOUTREUX S. (1), CORBINEAU Y. (2), CHBIHI S. (3), BARRAFORT N. (2), BINET N. (2), LE COUTOUR X. (1) (1) Service de Santé Publique, CHU, Caen ; (2) Inspection Académique du Calvados ; (3) Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, CHU, Caen. Objectifs : Mesurer la prévalence de la surcharge pondérale, l’état de santé dentaire, évaluer les apports alimentaires et les pratiques en terme de loisirs extra-scolaires dans une population d’enfants de CM2 en zone urbaine. Méthodes : En mai 2000, tous les enfants de CM2 et des CLIS ont été pesés, mesurés avec une seule et même balance et toise et ont bénéficié d’un examen dentaire par un chirurgien dentiste. Pour chacun, l’indice de masse corporelle (IMC) ainsi que l’indice OMS « carie obstruée absente » (CAO) ont été calculés. Tous les apports alimentaires ont été recueillis pour trois jours de la semaine (lundi, mardi et mercredi) par remplissage d’un semainier avec l’aide du professeur des écoles et des parents. Les activités de loisirs (pratique d’un sport, temps passé devant un écran) ont également été recueillis. Toutes les données ont été anonymisées. Résultats : 332 ont été examinés.15,4 % (n = 51) des enfants avaient une surcharge pondérale (IMC > 97e percentile), 1,2 % (n = 4) présentaient une maigreur (IMC < 3e percentile). 46,7 % présentaient un indice CAO nul. 26,5 % des enfants ont eu au moins une carie dépistée. Les apports alimentaires quantitatifs étaient conformes aux apports nutritionnels conseillés. Les apports en lipides étaient supérieurs chez les enfants en surpoids. Le temps passé devant un écran est supérieur pour les enfants en surpoids (100 minutes vs 75). Conclusion : Les résultats observés sont conformes avec les résultats nationaux publiés en 2002. Un courrier a été envoyé à chaque famille comportant les résultats et un rappel de me sures hygiéno-diététiques et de santé buccodentaire.

P9-9 Qualité de vie et supplémentation à long terme en vitamines et minéraux antioxydants à dose nutritionnelle : pas plus qu’un effet placebo ? BRIANÇON S. (1), BOINI S. (1), BERTRAIS S. (2), GUILLEMIN F. (1), PREZIOSI P. (2), MENNEN L. (2), GALAN P. (2), HERCBERG S. (2) (1) EA 3444, École de Santé Publique, Faculté de Médecine, Université Henri-Poincaré Nancy I, Vandœuvre, France ; (2) U557 Inserm (UMR Inserm/Inra/CNAM), Paris, France. Objectifs : Tester l’efficacité d’une supplémentation à long terme en vitamines et minéraux antioxydants, à dose nutritionnelle, sur l’amélioration de la qualité de vie (QV) dans une population a priori saine. Méthodes : SU.VI.MAX est un essai de prévention primaire randomisé contrôlé. 7 551 sujets ont pris quotidiennement une capsule, ont rempli deux fois des questionnaires de QV (SF-36, DUKE et GHQ-12) et n’ont présenté ni cancer ni maladie cardio-vasculaire ischémique au cours du suivi : 3 809 ont pris un mélange de 120 mg de vitamine C, 30 mg de vitamine E, 6 mg de bêta-carotène, 100 μg de sélénium et 20 mg de zinc, tandis que 3 742 ont pris le placebo. Le délai moyen entre les deux mesures de QV était de 76,0 (± 4,2) mois. Résultats : Aucune différence significative de QV n’a été mise en évidence entre le groupe placebo et le groupe supplémenté. Les sujets qui pensaient appartenir au groupe placebo avaient une QV significativement dégradée, comparée à ceux qui pensaient appartenir au groupe intervention (– 1 vs + 0,5 sur l’échelle visuelle analogique globale, P < 0,0001). Les résultats étaient cohérents entre instruments.