Communications orales du lundi 13 octobre / Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 131 (2014) A75–A103
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de 5 cc/h de Ropivacaïne diluée à la concentration de 1 mg/cc. la pompe élastomérique est relié à un biberon de 240 cc qui permet une délivrance de produit pendant 48 heures. Résultats 20 patients ont été inclus. aucunes complications n’a été retrouvés. la qualité de la prise en charge de la douleur postopératoire a été très bonne EVAmoy < 2 l’enquête de satisfaction montre que l’ensemble des patients ont été satisfait de cette prise en charge. Conclusion La mise en place d’un cathéter multi-perforé relié pendant 48 h à une pompe élastomerique diffusant de la ropivacaïne après une chirurgie cervicale ganglionnaire carcinologique a montré une très bonne efficacité antalgique sans engendrer de complications hémorragiques ou infectieuses.
CHIRURGIE CERVICO-FACIALE ET CANCEROLOGIE Lundi 13 octobre 2014 15:30–17:00 Salle 252 B Sous l’égide de de la Société Franc¸aise de Carcinologie Cervico-Faciale Présidents de séance : S. Verez, A. Bozec.
Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts.
S. Deneuve ∗ , S. Vigier , E. Aubert , D. Girodet , P. Zrounba Centre Léon-Bérard, Lyon, France ∗ Auteur correspondant.
http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.452 215
Prise en charge des métastases cervico parotidiennes des carcinomes épidermoïdes cutanés de la face, discussion à partir d’une série de cas L. Vatin HIA SAINTE ANNE, Toulon, France But de la présentation Décrire la prise en charge de 19 patients traités pour un carcinome épidermoïde cutané (CEC) de la face à un stade avancé avec métastases cervico parotidiennes. Apprécier la survie de ces patients et les facteurs de risque de survenue des métastases parotidiennes. Matériel et méthodes Une analyse rétrospective a été réalisée à partir des dossiers de 19 patients atteints de métastases cervico parotidiennes de CEC de la face. Les modalités thérapeutiques sur T et N sont rapportées ainsi que les facteurs favorisant la récidive ou ceux influenc¸ant la survie. Résultats Le traitement a consisté en un évidement celluloganglionnaire cervico parotidien associé à l’exérèse du CEC primitif ou en récidive. La radiothérapie adjuvante était la règle. La chimiothérapie n’a pas été systématique. Les récidives survenaient chez des patients adressés pour un CEC de la face à un stade avancé avec des métastases ganglionnaires concomitantes. Le CEC pouvait être retiré en marge saine. Les ganglions parotidiens et cervicaux présentaient des ruptures capsulaires, un envahissement péri nerveux ou des emboles vasculaires. Les récidives étaient le plus souvent à distance (thorax surtout) et les patients décédaient de complications métastatiques ou de la chimiothérapie. Conclusion Notre série est cohérente avec la littérature pour le traitement, les facteurs de risque de récidive et les facteurs de mortalité. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.453
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Panendoscopie des voies aerodigestives supérieures en ambulatoire
But de la présentation Évaluer la faisabilité de la prise en charge des panendoscopies des Voies Aérodigestives Supérieures (VADS) en ambulatoire. Matériel et méthodes Étude rétrospective monocentrique de janvier 2011 à mai 2013 sur les 449 patients ayant bénéficié d’une panendoscopie des VADS en dehors d’un contexte d’urgence. Résultats 255 panendoscopies ont été réalisées en ambulatoire (groupe 1) et 194 en hospitalisation conventionnelle (groupe 2). 4 cas de conversion imprévues ambulatoire/hospitalisation conventionnelle ont été rapportés (1,5 %) : 1 patient seul la nuit suivant la chirurgie, 1 pneumopathie fébrile, 1 hyperthermie sans porte d’entrée retrouvée et une dyspnée laryngée postopératoire immédiate. La durée de séjour est de 1 nuit dans 10 % des cas et de 2 nuits dans 61 % des cas dans le groupe 2. Il n’existe pas de différence statistiquement significative entre les 2 groupes en ce qui concerne l’âge, le sexe, le stade TNM, la localisation lésionnelle, le stade tumoral, le type de bilan, les antécédents de Radiothérapie, la distance kilométrique entre le domicile et le centre, le score ASA, le score APFEL, le score de Detsky. Le motif ayant poussé à une hospitalisation conventionnelle le plus fréquemment retrouvé est dans 73 cas (38 %) le refus du patient à la réalisation de la chirurgie ambulatoire. Les autres motifs correspondent aux critères de la Haute Autorité de santé (HAS). Conclusion La panendoscopie des VADS est un examen permettant la prise en charge des patients en ambulatoire avec un taux faible de conversion chez des patients sélectionnés selon les critères HAS. Une meilleure information du patient devrait permettre de diminuer les hospitalisations pour ce geste et de développer l’ambulatoire dans les services de cancerologie ORL, pour repondre aux directives gouvernementales. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.454 217
Les lymphomes extra-ganglionnaires de la tête et du cou : à propos de 67 cas A. Picard 1,∗ , Y. Denoux 2 , C. Cardinne 2 , I. Wagner 2 , F. Chabolle 2 , C. Bach 3 1 AP–HP, Paris, France 2 Hôpital Foch, Suresnes, France 3 Hôpital Foch, Sevres, France ∗ Auteur correspondant. But de la présentation L’objectif de cette étude est de décrire les caractéristiques des patients atteints de lymphomes extraganglionnaires de la tête et du cou (LEGTC), leur présentation clinique au diagnostic et de mettre en évidence la place de l’ORL dans leur prise en charge.