Posters commentes / Transfusion Clinique et Biologique 21 (2014) 243–250 etc.). La combinaison des actions de ces vigilances complémentaires a permis, permet et permettra de couvrir l’ensemble des acteurs concernés et de mettre en place les actions nécessaires afin d’éviter que les incidents aient un impact sur la sécurité des patients. Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2014.08.129 PC4-17
Les effets indésirables donneurs (EID) à l’EFS Ile de France : mise en place d’un nouvel outil de gestion et bilan 2013
M. Simonet ∗ , J.L. Arnoux , L. Hauser , A. Beyloune , F. Charpentier , P. Bierling EFS Île-de-France, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Simonet) Un nouvel outil de gestion des EID a été mis en place à l’EFS Île-de-France en 2013, afin d’en faciliter le signalement et le suivi ainsi que les échanges entre la collecte et l’hémovigilance (unité de gestion des risques et de la qualité UGRQ). Il existait auparavant pour la saisie des EID, un tableau Excel pour chacun des 23 sites fixes et 4 pôles de collecte mobile. Les EID de gravité ≥ 2 étaient signalés par fax à l’UGRQ et les tableaux complets étaient transmis trimestriellement. Depuis 2013, chaque site et pôle et l’UGRQ disposent d’un tableau Excel distinct, informatiquement liés avec accès sécurisé. Cet outil interactif permet de signaler l’EID en temps réel. De plus, toute modification et/ou validation est visible à la fois par le signalant et l’UGRQ. Les données 2013 consolidées en collaboration avec la collecte ont été exploitées par l’UGRQ. Sur les 294 211 dons prélevés, 2877 EID ont été signalés : 85 % de grade 1, 12 % de grade 2 et 3 % de grades 3 correspondant à une incidence pour1000 dons de 8,3 EID pour les grades 1 et 1,5 EID pour les grades 2–3. À la fois pour les EID « mineurs » (grade 1) et les EID « graves » (2–3), l’incidence est plus élevée pour les dons d’aphérèse. Les profils des donneurs les plus à risque sont les femmes, les nouveaux donneurs et les donneurs < 30 ans, excepté pour les grades 3, où l’incidence est plus importante pour les donneurs > 50 ans. Le malaise vagal immédiat représente la majorité des EID (4,82/1000 dons pour les grades 1 et 0,86 pour les grades 2–3), suivi de l’hématome (2,26/1000 dons pour les grades 1 et 0,34 pour les grades 2–3). La mise en place de ce nouvel outil permet un partage d’information en temps réel, une gestion collaborative et un échange direct entre l’UGRQ et la collecte. Des profils de donneurs les plus à risque et les EID les plus fréquents sont identifiés. L’hémovigilance donneurs contribue à la sécurité du donneur et doit prendre en compte ces résultats pour la poursuite de la démarche. Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2014.08.130 PC4-18
Surveillance des patients transfusés en ambulatoire
C. Mandeville ∗ , J. Elie , D. Gharbi , P. Leplant , E. Page , M.A. Pallier , E. Pardieu , S. Vaudry , A. Damais-Cepitelli Groupe Hospitalier, Le Havre, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (C. Mandeville) Introduction L’objectif de cette enquête est de connaître le temps de surveillance post-transfusionnelle avant la sortie du patient et de comparer les résultats avec ceux d’une première étude en 2008, après une sensibilisation des équipes de soins et la mise en place d’un document d’information aux patients mentionnant les symptômes à surveiller à domicile et les numéros de téléphone des services à prévenir. Méthode L’étude a été menée de novembre 2013 à mai 2014. Pour chaque patient, nous avons relevé l’heure de pose du dernier PSL, l’heure de fin de
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transfusion et l’heure de sortie du patient. Un questionnaire a été remis aux patients pour identifier les éventuels symptômes ressentis à domicile. Résultats Quarante-sept patients ont été transfusés au cours de 81 séjours en ambulatoire. L’âge moyen des patients est de 75 ans (en excluant deux patients de pédiatrie). Le délai moyen de sortie après une transfusion en 2008 était de 60 min, en 2014, il est de 74 min avec des disparités selon les services soit 14 min supplémentaires. Le temps minimum de surveillance est passé de 10 min en 2008 à 20 min en 2014. La durée moyenne de transfusion d’un PSL est de 71 min. Sur 21 patients ayant répondu au questionnaire, 6 ont présenté des effets secondaires à domicile : douleurs lombaires, douleurs abdominales, urines foncées, essoufflement, frisson. Un patient a contacté son médecin traitant, un autre a pris des médicaments, quatre n’ont rien fait. Le document d’information n’a été remis qu’à 28 patients. Conclusion Malgré l’absence de recommandations dans les textes, la sensibilisation des médecins, infirmiers et patients sur les effets indésirables pouvant apparaître après la transfusion et la remise au patient d’une fiche d’information lui rappelant la conduite à tenir en cas de symptômes à domicile ont permis d’améliorer la surveillance des patients transfusés. Les efforts de sensibilisation doivent néanmoins être poursuivis pour que ce document soit remis à tous les patients. Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2014.08.131 PC4-19
La cartouche intelligente pour transporter les produits sanguins (PSL) au CHRU de Besanc¸on V. Bourcier 1,∗ , L. Bardiaux 2 , A. Maurin 1 , V. Moreau 1 , E. Boulanger 3 CHRU, Besan¸con, France 2 EFS Pyrénées Méditerranée, Toulouse, France 3 EFS Bourgogne Franche-Comté, Besan¸ con, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (V. Bourcier)
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Le système automatisé de transport des PSL entre l’EFS et le CHRU (réseau PVC semi-enterré) a été rénové et étendu avec la mise en service de 7 stations dont l’accès est sécurisé par un digicode. L’hémovigilance et l’EFS ont été associés à la rédaction du cahier des charges par la direction des infrastructures et de la maintenance (DISM) permettant d’intégrer les exigences médicales fonctionnelles et sécuritaires. Des cartouches rigides de 160 mm de diamètre circulent sur 3 lignes distinctes entre l’EFS et le CHRU. La multiplication des stations pneumatiques permet : simplicité, rapidité, trac¸abilité. L’implantation géographique de chaque station a été définie selon les lieux d’activité transfusionnelle et pour limiter le temps d’absence de l’agent du service de soins. Un code couleur identifie chaque ligne et station. Une puce électronique insérée dans le couvercle de la cartouche guide son trajet. Hormis la couleur qui les distingue, chaque station est identique pour en faciliter l’utilisation. Le prestataire, puis l’unité d’hémovigilance ont assuré la formation du personnel en lien avec la direction des soins. Un document portant l’identité du patient est placé dans la cartouche au départ pour obtenir la remise des PSL en retour. L’agent doit rester présent dans la station pendant tout le temps d’occupation de la cartouche. Un boîtier lumineux lui permet de suivre les actions, mais il peut à tout moment échanger téléphoniquement avec l’EFS. Lorsqu’il quitte la station, il doit impérativement replacer la cartouche sur son support. Une procédure dégradée en cas de panne est affichée dans chaque station et consultable sur l’intranet de l’établissement. La maintenance technique est assurée par la DISM, la direction des soins a nommé un cadre de santé responsable de chaque station pour l’hygiène et l’entretien. Une qualification de l’ensemble du réseau a été réalisée avant la mise en production, puis validée en CSTH. Les 3 objectifs majeurs sont atteints. Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2014.08.132