Peut-on utiliser le gracilis pour réaliser une ligamentoplastie du ligament croisé antérieur du genou ? Une étude cadavérique

Peut-on utiliser le gracilis pour réaliser une ligamentoplastie du ligament croisé antérieur du genou ? Une étude cadavérique

142 98e congrès de l’association des morphologistes, Toulouse, 17—19 mars 2016 Références [1] Bulian DR. Systematic analysis of the safety and benefi...

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98e congrès de l’association des morphologistes, Toulouse, 17—19 mars 2016

Références [1] Bulian DR. Systematic analysis of the safety and benefits of transvaginal hybrid-NOTES cholecystectomy. World J Gastroenterol 2015;21(38):10915. [2] Ghezzi F, Cromi A, Uccella S, et al. Transumbilical versus transvaginal retrieval of surgical specimens at laparoscopy: a randomized trial. Am J Obstet Gynecol 2012;207:112 [e1—6]. [3] Solomon D, Lentz R, Duffy AJ, et al. Female sexual function after pure transvaginal appendicectomy: a cohort study. J Gastrointest Surg 2012;16(1):183—7. [4] Peri L, Musquera M, Vilaseca A, Garcia-Cruz E, Ribal MJ, Carrión A, et al. Perioperative outcome and female sexual function after laparoscopic transvaginal NOTES-assisted nephrectomy. World J Urol 2015;33(12):2009—14. [5] Roberts K, Solomon D, Bell R, Duffy A. ‘‘Triangle of safety’’: anatomic considerations in transvaginal natural orifice surgery. Surg Endosc 2013;27(8):2963—5. http://dx.doi.org/10.1016/j.morpho.2016.07.135 CO-AM 80

Variante anatomique : le syndrome du ligament arqué médian, et ses conséquences sur la résécabilité des tumeurs pancréatiques céphaliques Amandine Pinto a,∗ , Ariane Weyl b , Nicolas Carrere a Chirurgie digestive, CHU Purpan, Toulouse, France b Gynécologie obstétrique, CHU Purpan, Toulouse, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Pinto)

a

Le muscle diaphragmatique, séparant les cavités abdominales et thoraciques, est traversé par trois orifices principaux pour le passage de la veine cave inférieure, de l’œsophage, et de l’aorte. L’hiatus pour le passage de l’aorte est rétro-péritonéal et inextensible car limité en postérieur par le corps vertébral de T12 et en antérieur par le ligament arqué fibreux. Le syndrome du ligament arqué médian correspond à une sténose du tronc cœliaque (TC) par compression extrinsèque par le ligament arqué du diaphragme. Ceci s’explique par une variante anatomique : la naissance trop proximale du TC sur l’aorte. La résection d’une tumeur pancréatique céphalique impose la réalisation d’une duodénopancréatectomie céphalique (DPC). Cette intervention implique la résection de l’artère gastroduodénale (AGD) et des arcades pancréaticoduodénale. Or, ces dernières constituent une suppléance entre les territoires du TC et de l’artère mésentérique supérieure (AMS). En cas de sténose serrée du TC ou de l’AMS, la DPC est alors susceptible d’entraîner une ischémie artérielle sus-mésocolique. Durant de nombreuses années, cette variante anatomique, lorsqu’elle était présente, contre-indiquait de ce fait cette chirurgie. Actuellement, avant toute DPC, cette variante anatomique est recherchée au scanner. Trois possibilités de revascularisation du TC sont décrites dans ce cas : la revascularisation endovasculaire avec mise en place d’un stent ou la prise en chirurgicale par section du ligament arqué ou pontage artériel aortohépatique. Aucun consensus n’existe, car aucun de ces traitements n’est optimal de par sa morbidité ou son taux d’échec élevé. Nous proposons comme alternative, la revascularisation du TC peropératoire (sonde de Fogarty artérielle no 3 par le moignon de l’AGD) après résection du ligament arqué. Cette variante anatomique, pourtant fréquente dans 10 % de la population, est lourde de conséquences, encore actuellement malgré les progrès des techniques endovasculaires, chez ces patients nécessitant une chirurgie pancréatique céphalique. Mots clés Variante anatomique ; Tronc cœliaque ; Ligament arqué ; Pancréatectomie céphalique

Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

http://dx.doi.org/10.1016/j.morpho.2016.07.136 CO-AM 81

Peut-on utiliser le gracilis pour réaliser une ligamentoplastie du ligament croisé antérieur du genou ? Une étude cadavérique Pierre Laumonerie a,∗ , Etienne Cavaignac a , Régis Pailhé a , Jérôme Murgier a , Nicolas Reina a , Frederic Lauwers b , Philippe Chiron a a Département de chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU Purpan, Toulouse, France b Laboratoire d’anatomie, faculté de médecine Purpan, Toulouse, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (P. Laumonerie) Introduction Le but de cette étude était d’évaluer si un greffon de gracilis à quatre brins peut être utilisé pour la réalisation d’une ligamentoplastie du ligament croisé antérieur (LCA). Matériel et méthodes Cette étude comprenait 16 genoux de cadavres. La longueur et le diamètre du LCA natif ont été systématiquement mesurés. Les mêmes mesures ont été effectuées sur un greffon à quatre brins du gracilis isolé, du semi-tendineux isolé et des 2 tendons associés. Le test-t de Student a été utilisé pour comparer les variations des conditions. Résultats Le diamètre moyen du G4 était de 0,07 mm plus grand (1 %) que la LCA natif (p = 0,044). La surface de section du G4 était en moyenne de 1,2 mm2 (3,9 %) plus importante que la LCA natif (p = 0,049). Le G4 était en moyenne de 38,9 mm plus longue que la portion intra-articulaire du LCA (p < 0,001). Conclusion Les caractéristiques anatomiques du gracilis à 4 brins sont adaptées pour son utilisation comme greffon de reconstruction du LCA. La morbidité associée au prélèvement du gracilis et du semitendineux devrait être réduite en utilisant uniquement le gracilis. D’autres études doivent être effectuées pour comparer les propriétés biomécaniques de ce greffon avec d’autres types de greffe et pour évaluer comment ce greffon à quatre brins se comporte dans un environnement clinique. Mots clés Ligamentoplastie LCA ; Gracilis ; Greffe ; Étude cadavérique Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

http://dx.doi.org/10.1016/j.morpho.2016.07.137 CO-AM 82

Anatomie fonctionnelle du système vestibulaire illustrée par un cas clinique d’un kyste arachnoïdien cérébello-vermien Francis Abed Rabbo a,∗ , Emmanuel Mornet b , Elsa Magro a , Christian Lefèvre c , Romuald Seizeur a a Service de neurochirurgie, CHU de Brest, Brest, France b Service d’ORL, CHU de Brest, Brest, France c Service d’orthopédie, CHU de Brest, Brest, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Abed Rabbo) Objet Les kystes arachnoïdiens représentent 1 % de l’ensemble des lésions intracrâniennes [1]. Ils peuvent se localiser au niveau de la fosse postérieure. Ces kystes sont généralement asymptomatiques. Mais ils peuvent parfois être responsable d’une variété de symptômes aspécifiques tels que céphalées et sensations