Physiopathologie du syndrome des jambes sans repos

Physiopathologie du syndrome des jambes sans repos

revue neurologique 170s (2014) a226 Disponible en ligne sur ScienceDirect www.sciencedirect.com Communication orale Socie´te´ franc¸aise de recher...

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revue neurologique 170s (2014) a226

Disponible en ligne sur

ScienceDirect www.sciencedirect.com

Communication orale

Socie´te´ franc¸aise de recherche et me´decine du sommeil (SFRMS) Jeudi 3 avril 2014 CO-132

Physiopathologie du syndrome des jambes sans repos I. Ghorayeb Texte non transmis http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2014.01.469

CO-133

Comment le fer arrive dans le cerveau ? O. Feugeas Texte non transmis http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2014.01.662

CO-134

La composante sensitive et douloureuse du syndrome des jambes sans repos

Sa topographie indique qu’elle est ressentie par ordre de fre´quence au niveau des mollets avec extension vers le creux poplite´, puis a` la face ante´rieure des jambes, ante´rieure et poste´rieure des cuisses ; moins d’un quart des patients la ressentent aussi aux bras, poignets et chevilles. Ses descripteurs sensitifs incluent par ordre de fre´quence des sensations « e´lectriques », de picotement, de bruˆlure et de fourmillement. Contrairement aux sensations neuropathiques (DN4), il n’y a ni sensation engourdie ni froid douloureux. Sur le plan affectif, ces sensations sont de´crites comme e´nervantes, agac¸antes ou insupportables. ` l’examen sensitif la sensibilite´ est normale ou augmente´e A a` la piquˆre mousse et a` la vibration, il y a une hyperalge´sie a` la piquˆre pointue et a` la vibration, mais pas d’allodynie. Les sensations du SJSR sont douloureuses chez 55 a` 62 % des patients. Le SJSR douloureux est plus se´ve`re : le score IRLS est plus e´leve´, les descripteurs sensoriels plus marque´s (transperc¸ant, en e´tau, de´primant voir suicidaire) et le traitement ne´cessite plus souvent des opiace´s. Les exacerbations du SJSR par sevrage me´dicamenteux, manque de sommeil ou en pe´ri-anesthe´sie comportent une extension spatiale et temporelle des sensations, et une transformation douloureuse. Ceci peut compromettre le geste chirurgical et ses suites : il est essentiel que le neurologue avertisse le patient et l’anesthe´siste des recommandations pe´ri-anesthe´siques en cas de SJSR. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2014.01.663

I. Arnulf Unite´ de sommeil, hoˆpital Pitie´-Salpeˆtrie`re, Paris, France Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) est un trouble sensitivo-moteur de´fini par des paresthe´sies et dysesthe´sies des membres survenant uniquement au repos, surtout le soir et la nuit, et calme´es transitoirement par la marche et les e´tirements re´pe´te´s. La composante motrice (impe´riosite´ a` bouger, mouvements pe´riodiques de jambes de veille et du sommeil) du syndrome est la plus e´tudie´e. Cependant, le SJSR est d’abord une sensation : sa se´miologie aide a` le distinguer d’autres troubles sensitifs.

0035-3787/$ – see front matter

CO-135

Le traitement du syndrome des jambes sans repos, au-dela` des agonistes dopaminergiques C. Monaca Texte non transmis. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2014.01.664