Pieges et difficultes de l’interpretation de la plevre

Pieges et difficultes de l’interpretation de la plevre

11 h 00 Durée: 20 minutes COMMENT CONCILIER SENSIBILITE ET SPECIFICITE EN IRM DU SEIN: ANALYSE DES CANCERS MANQUES QUE NOUS APPRENNENT LES ENQUETES...

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11 h 00

Durée: 20 minutes

COMMENT CONCILIER SENSIBILITE ET SPECIFICITE EN IRM DU SEIN: ANALYSE DES CANCERS MANQUES

QUE NOUS APPRENNENT LES ENQUETES RECENTES?

Je Pairon (1), e Paris (2),

Y Badachi (3),

e Beigeiman-Aubry (3), G Ferretti (4), A Jankowski (4),

PTaourel, E Pages Montpellier - France Correspondance: [email protected]

Objectifs: Analyser les causes de faux négatif en IRM du sein à partir de paires d'IRM séparées par moins de 2 ans pour lesquelles il existe un cancer sur la deuxième IRM. Messages à retenir: Les faux négatifs en IRM lorsqu'ils sont en rapport avec des erreurs de détection surviennent surtout dans des seins présentant des rehaussements matriciels de fond. Les rehaussements de fond doivent donc être côtés en IRM comme l'est la densité en mammographie. Les faux négatifs lorsqu'ils sont en rapport avec des erreurs d'interprétation sont en rapport avec des cancers pris pour des fibroadénomes. Les erreurs de prise en charge sont en rapport avec des biopsies réalisées sous échographie avec une fausse correspondance entre la lésion échographique et IRM. Lorsqu'un signal était présent sur la première IRM, il s'agissait rarement d'un focus. Résumé: Même si l'IRM est l'examen le plus sensible dans le diagnostic du cancer du sein avec des performances toujours supérieures à celles de la mammographie ou de l'échographie, elle remonte un certain nombre de faux négatifs avec une sensibilité de 90 à 95 % et même de 75 % dans les séries de dépistage chez les femmes à risque. Ces faux négatifs se partagent en vrai faux négatif, erreur de détection (plus fréquent dans le sein présentant un rehaussement de fond), erreur de caractérisation (en rapport avec des confusions fibroadénome-cancer), problème de cible biopsique lorsque la correspondance entre un noyau échographique et un rehaussement IRM est incertaine. Mots clés : Sein - IRM

11 h 20

Durée: 20 minutes

10 h 00

Durée: 10 minutes

DISCUSSION GENERALE: STRATEGIES DIAGNOSTIQUES EN IRM

Imagerie thoracique de l'amiante Séance organisée par la SIT et le groupe de travail SFR-Amiante

Responsable: François Laurent

Objectifs pédagogiques Connaître la prévalence anomalies bénignes pleurales et de l'asbestose dans une population représentative des sujets exposés à l'amiante en France et la relation dose-effet dans cette population, les critères tomodensitométriques du diagnostic de plaque pleurale, les critères diagnostiques de l'asbestose et les signes tomodensitométriques qui font évoquer un mésothéliome. Savoir rédiger le compte rendu du scanner d'un sujet ayant été exposé professionnellement à l'amiante.

Modérateurs: François Laurent, Jacques Ameille

V Latrabe (5), M Montaudon (5), F Laurent (5) (1) Créteil - France, (2) Nancy - France, (3) Paris - France, (4) Grenoble - France, (5) Pessac - France Correspondance: jC,[email protected]

Objectifs: Connaître les pathologies thoraciques liées à l'amiante et les conséquences médico-sociales de leur mise en évidence. Connaître les résultats de l'expérimentation multirégionale française concernant l'examen tomodensitométrique (TDM) réalisé chez plus de 6000 sujets antérieurement exposés à l'amiante. Comprendre l'importance d'un compte rendu standardisé des anomalies TDM liées à l'amiante. Messages à retenir: Les pathologies thoraciques liées à l'amiante indemnisables en maladie professionnelle sont l'asbestose, les plaques pleurales (uni ou bilatérales), la pleurésie exsudative, la fibrose de la plèvre viscérale (éventuellement associée à une atélectasie par enroulement), le cancer bronchopulmonaire, le mésothéliome pleural et les autres tumeurs pleurales primitives. D'autres dispositions médico-sociales importantes existent pour ces pathologies (Fonds d'Indemnisation des Victimes de l'Amiante, cessation anticipée d'activité). Les plus fréquentes des anomalies liées à l'amiante identifiées par l'examen TDM au cours de l'expérimentation multirégionale sont les plaques pleurales, chez près de 20 % des sujets exposés à l'amiante, avec une relation dose-effet nette. Les nodules pulmonaires identifiés sont fréquents et sans lien avec l'exposition à l'amiante dans cette expérimentation. Une relecture des examens TDM avec utilisation d'un bordereau standardisé est associée à une nette diminution de fréquence des anomalies interstitielles retenues (asbestose). Compte tenu des enjeux médico-sociaux, et dans une perspective d'équité de traitement, il apparaît important de prévoir un circuit de relecture spécifique des examens TDM proposés après exposition à l'amiante. Résumé: Une expérimentation multirégionale a été conduite à la demande des Pouvoirs publics et de la CNAM-TS entre 2002 et 2005 en Normandie, Rhône-Alpes et Aquitaine, dans les suites de la Conférence de consensus de 1999 sur le suivi médical des personnes antérieurement exposées à l'amiante. Des examens TDM et une évaluation détaillée des expositions à l'amiante sont disponibles pour 6000 sujets. L'interprétation initiale des TDM conduit à retenir des plaques pleurales chez 19,4 % des sujets (avec relation dose-effet), un syndrome interstitiel chez 7,5 %, et des nodules chez 16,3 % (sans relation dose-effet; 6,9 % étaient a priori considérés suspects). Une relecture par un panel d'experts avec bordereau standardisé d'interprétation des anomalies conduit à une nette diminution des asbestoses probables. Il semble essentiel d'appuyer le diagnostic d'anomalie thoracique susceptible d'ouvrir droit à des avantages sociaux sur une procédure rigoureuse de relecture standardisée des anomalies TDM. Mots clés: Maladie professionnelle, amiante - Epidémiologie

10 h 20

Durée: 20 minutes

PIEGES ET DIFFICULTES DE L'INTERPRETATION DE LA PLEVRE

e Beigelman-Aubry (1), AL Brun (1), F Laurent (2) (1) Paris - France, (2) Pessac - France Correspondance: cath.beigelman@orange,fr

Objectifs: Reconnaître les images typiques de plaques pleurales et de fibrose pleurale viscérale. Identifier les aspects qui prêtent à discussion. Connaître les diagnostics différentiels. Savoir rédiger un compte-rendu adapté. Messages à retenir : Le diagnostic de plaque pleurale repose sur la combinaison de limites nettes avec l'interface pleuro-pulmonaire, d'une topographie évocatrice, de la bilatéralité et multiplicité des

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localisations. Dans un contexte d'exposition à l'amiante, les plaques sont caractéristiques de cette exposition. Les épaississements pleuraux diffus, les images en pied de corneille, les bandes parenchymateuses et les atélectasies par enroulement ne sont pas caractéristiques d'une exposition à l'amiante. Les épaississements pleuraux de nature tumorale doivent être reconnus. Résumé: La mise en évidence d'anomalies rentrant dans le cadre d'une exposition à l'amiante en tomodensitométrie (TDM) est essentielle pour la reconnaissance de maladie professionnelle. Depuis la publication des résultats de la conférence de consensus de Paris en 1999, les développements de la TDM ont modifié sensiblement les protocoles d'acquisition et augmenté la sensibilité de détection lésionnelle. Une revue détaillée de l'anatomie tomodensitométrique de l'espace pleuro-pariétal, des aspects typiques et atypiques de plaque pleurale, des anomalies pleurales bénignes non spécifiques, des images pièges et des diagnostics différentiels respectifs, en particulier de nature tumorale sera exposée, avec proposition d'un compte rendu adapté. Mots clés : Plèvre, amiante

10 h 40

Durée: 20 minutes

L'ASBESTOSE EN 2009 M Letourneux (1), B Clin-Godard (1), MF Marquignon (1), L Fournier (1), F Laurent (2) (1) Caen - France, (2) Bordeaux - France Correspondance: [email protected]

Objectifs: Savoir choisir les conditions techniques optimales pour déceler les anomalies souvent discrètes des asbestoses d'aujourd'hui. Savoir évoquer le diagnostic d'asbestose à bon escient, sans confusion avec quelques images trompeuses. Comprendre les enjeux médico-légaux du diagnostic d'asbestose. Messages à retenir: Le terme d'asbestose est à réserver à l'atteinte parenchymateuse pulmonaire induite par l'inhalation de fibres d'amiante: l'asbestose pleurale n'existe pas. Liée à des expositions significatives à l'amiante, l'asbestose est devenue rare aujourd'hui, et est généralement évoquée devant des images tomodensitométriques discrètes, exposant à un risque de variabilité d'interprétation entre différents lecteurs. Les images élémentaires de cette affection, non spécifiques, ne peuvent prendre sens que si une exposition notable à l'amiante est documentée ou suspectée. Les conséquences médico-légales majeures et l'anxiété qui sont attachées au diagnostic d'asbestose nécessitent une grande rigueur dans l'évocation radiologique de cette affection. Résumé: Avec la prévention des expositions à l'amiante, l'asbestose est devenue rare en 2009. Son identification exige la réalisation de coupes tomodensitométriques millimétriques en haute résolution, sans injection de produit de contraste. Quoique non spécifiques, les micronodules centrolobulaires, lignes courbes sous-pleurales et hyperdensités en verre dépoli persistant en procubitus sont les signes les plus souvent évocateurs: la constatation d'images en rayon de miel, témoignant de formes plus sévères, est une éventualité moins fréquente aujourd'hui. La notion d'une exposition significative à l'amiante est un des critères essentiels au diagnostic. Le radiologue doit être conscient des conséquences psychologiques et médico-légales du diagnostic. Mots clés : Poumons, amiante

11 h 00

Durée: 20 minutes

LE MESOTHELIOME : PLACE DE L'IMAGERIE JV Gaubert, FCohen, F Rodriguez-Boccara, A Jacquier, A Varoquaux, G Louis, V Vidal, G Moulin, JM Bartoli Marseille - France Correspondance: jean-yves,[email protected]

Objectifs: Savoir reconnaître les signes radiologiques évoquant un mésothéliome pleural malin. Connaître la conduite à tenir dans le bilan en imagerie d'un mésothéliome pleural.

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Savoir discuter les principaux diagnostics différentiels. Connaître les principales options thérapeutiques. Messages à retenir: Epanchement pleural et rétraction hémithoracique associée doivent faire suspecter un mésothéliome pleural. La TDM est la première étape du bilan préthérapeutique. L'étude de l'extension diaphragmatique est un élément majeur de l'évaluation pré-chirurgicale. La stratégie thérapeutique est multimodale (chirugie, chimio et radiothérapie). Résumé : La prise en charge du mésothéliome pleural malin repose principalement sur le rôle décisif de l'imagerie dans son évaluation initiale. Après la radiographie standard, la TDM est l'examen de première intention pour le diagnostic et le bilan pré-thérapeutique. L'IRM et la TEP-TDM peuvent apporter des informations importantes dans l'évaluation pronostique en précisant l'extension topographique de la tumeur, particulièrement chez les candidats potentiels à une chirurgie d'exérèse. L'IRM apparaît ainsi intéressante dans la détection de l'extension à la paroi thoracique et au diaphragme. La TEPTDM est aujourd'hui indispensable au bilan de l'extension régionale (ganglions médiastinaux) et à distance (extra-thoracique). Les avantages et limites de ces différents examens doivent être connus afin que leur combinaison permette le choix pluridisciplinaire du projet thérapeutique optimal pour le patient. Mots clés: Cancer, amiante

11 h 20

Durée: 10 minutes

DISCUSSION GENERALE: LA REDACTION DU COMPTE RENDU EN IMAGERIE THORACIQUE DE L'AMIANTE

L'IRM en cancérologie: applications récentes et perspectives Séance organiséepar legroupe de travail SFR -Imagerie Cancérologie fGICA]

Responsable: Eric De Kerviler

Objectifs pédagogiques Montrer l'apport et les limites de l'IRM dans le bilan d'extension des tumeurs. Présenter la place de l'IRM en radiologie interventionnelle oncologique. Montrer les perspectives qu'offrent l'IRM fonctionnelle et l'IRM moléculaire en oncologie.

Modérateurs: Eric De Kerviler, Charles-André Cuénod

L'IRM occupe désormais une place importante à toutes les étapes de la prise en charge d'un patient en cancérologie: pour le diagnostic, le bilan d'extension, le suivi thérapeutique et le traitement. Néanmoins, en aucun cas un examen standard unique permettra d'appréhender ces différent aspects. L'indication de chaque examen devra être discutée pour optimiser la tehnique en prenant en compte les contraintes de temps et la disponibilité de la machine. Le but de cette séance est de montrer le potentiel et les limites de l'IRM à chaque étape de la prise en charge du patient en cancérologie.