Place de la chirurgie hypophysaire comme traitement de première intention des microprolactinomes

Place de la chirurgie hypophysaire comme traitement de première intention des microprolactinomes

Disponible en ligne sur ScienceDirect www.sciencedirect.com Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 284–290 SFE Nancy 2018 Posters affichés Hypophyse – ...

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Disponible en ligne sur

ScienceDirect www.sciencedirect.com Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 284–290

SFE Nancy 2018 Posters affichés

Hypophyse – Neuroendocrinologie II夽

PV-P121

Syndrome d’interruption de la tige pituitaire (SITP) : statut gonadotrope et testiculaire à l’âge adulte dans une série de 70 hommes (étude multicentrique) E. Scharbarg a,∗ , Dr E. Verbeke b , Pr T. Brue c , Pr F. Castinetti c , Dr S. Salenave d , Pr G. Raverot e , Pr M.C. Vantyghem f , Dr E. Sonnet g , Pr V. Kerlan g , Pr P. Caron h , Dr P. Renoult Pierre i , Dr C. Briet j , Dr I. Frédéric j , Dr S. Barraud k , Pr B. Delemer k , Dr A. Esvant l , Pr B. Cariou a , Dr D. Drui a , Pr J. Young d a CHU de Nantes, Nantes, France b CHU de Montpellier, Montpellier, France c CHU de Marseille, Marseille, France d CHU Kremlin-Bicêtre, Paris, France e CHU de Lyon, Lyon, France f CHU de Lille, Lille, France g CHU de Brest, Brest, France h CHU de Toulouse, Toulouse, France i CHU de Tours, Tours, France j CHU d’Angers, Angers, France k CHU de Reims, Reims, France l CHU de Rennes, Rennes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (E. Scharbarg) Introduction Le SITP est une maladie rare caractérisée par une insuffisance hypophysaire variable associée à des anomalies de la tige pituitaire (TP) à l’IRM. Sa physiopathologie est inconnue et sa base génétique hétérogène. Objectif Déterminer le phénotype gonadotrope/testiculaire d’une large série d’hommes avec SITP. Patients/Méthodes Étude multicentrique : données cliniques, hormonales, radiologiques de 70 hommes SITP suivis dans 12 CHU franc¸ais (2010–2018). Résultats Âge moyen : 31 ± 7 ans (18-58). Cas sporadiques : 100 %. La taille adulte moyenne : 170 ± 10,5 cm (5 cm < population de référence). IMC moyen : 24,73 ± 5,3 kg/m2 (12,3 % IMC > 30 kg/m2 ). PA moyenne : 117/70 mmHg (± 11/9). Le LDLc moyen : 1,28 ± 0,4 g/L. Prévalence des déficits hypophysaires : somatotrope, gonadotrope, corticotrope et thyréotrope dans respectivement 92 %, 77 %, 55 % et 66 % des cas. Deux pour cent des patients avaient une hyperprolactinémie et 92 % avec prolactinémie normale. Parmi les patients, 78,6 % avaient au moins 3 déficits hypophysaires. Aucun diabète insipide. Fonctions gonadotrope/testiculaire : puberté spontanée : 20 % ; 80 % : absence de puberté car hypogonadisme hypogonadotrope (HH). Cryptorchidie 26 %. À l’âge adulte :

夽 Résumés présentés lors du 35e Congrès de la Société franc ¸ aise d’endocrinologie Nancy 2018.

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82 % avec volume testiculaire réduit (4–16 mL). Chez 85,4 % des patients testostérone basse (< 3 ng/mL) et 73 % avec gonadotrophines indétectables ; 86 % des patients avaient une inhibine B basse (< 80 pg/mL). Parmi les hommes SITP avec HH, seul 9 % avait eu un spermogramme. Conclusion Nous décrivons le phénotype gonadotrope dans la plus grande série d’hommes nés avec SITP. Malgré la forte prévalence d’HH, l’exploration de la fertilité n’est réalisée que chez une minorité. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.265 PV-P122

Place de la chirurgie hypophysaire comme traitement de première intention des microprolactinomes

M. Teulade ∗ , Dr A. Vasiljevic , Pr F. Borson Chazot , Pr E. Jouanneau , Pr G. Raverot Fédération d’endocrinologie, Lyon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Teulade) Introduction Les agonistes dopaminergiques, traitements de référence des microprolactinomes, ne permettent que rarement une rémission. Les performances actuelles de la chirurgie hypophysaire endoscopique doivent interroger sur la place de ce traitement en première intention. Objectif Évaluer le taux de rémission des microprolactinomes (≤ 10 mm) opérés par voie endoscopique transphénoïdale. Patients Étude rétrospective de 29 microprolactinomes sur une cohorte de 107 prolactinomes opérés aux HCL de 2010 à 2016. Résultats Le sex-ratio était de 8,6 (F/M : 26/3) et l’âge moyen de 25,6 ± 5,8 ans. Cinq patients ont été opérés en première intention, les autres (n = 24 ; 83 %) ont bénéficié d’un traitement médical préopératoire, [0,2–93 mois] par cabergoline (n = 17), quinagolide (n = 3) ou bromocriptine (n = 2), à une dose maximale atteinte pour 38 % des cas. L’indication opératoire était une résistance radio/biologique (n = 9), l’intolérance (n = 9) ou la préférence du patient (n = 11). Le taux de rémission à 3 mois était de 96,5 % (28/29) mais baisse à 86 % après un suivi moyen postopératoire de 22 mois. Trois patients ont présenté une récidive biologique à distance mais aucun n’a nécessité de reprise du traitement médical. Les suites opératoires ont été simples avec un déficit corticotrope partiel à 3 mois, 2 sinusites, une brèche mais sans complication infectieuse, visuelle ni mortalité. Toutes les femmes ont récupéré un axe gonadotrope, permettant 4 grossesses chez 3 patientes. Conclusion Le haut taux de rémission postopératoire et les suites simples doivent permettre de replacer le traitement chirurgical, par une équipe expérimentée, dans l’algorithme du traitement des microprolactinomes.

SFE Nancy 2018 / Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 284–290 Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.266 PV-P123

Mode et mécanismes de sécrétion des microARN par la cellule gonadotrope hypophysaire

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tests (86,4 %) (k = 73,3 % ; p < 10−3 ). Le cut-off déterminé par la courbe ROC était de 167 ng/mL à la 3e heure (sensibilité de 88 % et spécificité de 79 %). Conclusion Notre étude confirme la corrélation positive entre la réponse du cortisol au cours du TSG et le THI et a permis de préciser son cut-off. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.268

A. Fernandez-Vega ∗ , Dr D. L’hôte , Dr G. Garrel , F. Petit , Dr J.N. Laverrière , Pr J. Cohen-Tannoudji , Dr B. Quérat Université Paris-Diderot, UMR8251 CNRS, Inserm U1133, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Fernandez-Vega)

PV-P125

Les microARN (miARN) sont des acteurs majeurs dans la régulation des gènes et l’expression des phénotypes cellulaires. Ils sont également activement sécrétés et certains sont considérés comme des marqueurs de pathologies. Les miARN circulants peuvent être captés par d’autres cellules, leur conférant un rôle dans les communications intercellulaires. Ils sont contenus et protégés de la dégradation dans des vésicules formées par bourgeonnement de la membrane plasmique, dans des exosomes issus des corps multi-vésiculaires ou encore dans des complexes lipidiques ou protéiques. Ces derniers apparaissent comme le vecteur principal des miARN extracellulaires. Nous avons mis en évidence une sécrétion de miARN par la cellule gonadotrope. Cette sécrétion est activée de fac¸on dépendante de la dose par la gonadotropin-releasing hormone (GnRH) via l’élévation du calcium intracellulaire. Le travail présenté vise à caractériser le mode et les mécanismes de sécrétion des miARN par la cellule gonadotrope. L’analyse par ultracentrifugation différentielle ou par filtration des milieux de culture de cellules gonadotropes conjuguée à un fractionnement sur colonne d’exclusion nous a permis de montrer que les miARN sont principalement sécrétés dans des complexes protéiques d’environ 50–100 kDa. Nous explorons la possibilité que les miARN utilisent les voies de sécrétion régulée et/ou constitutive dont sont pourvues les cellules gonadotropes par co-localisation de miARN candidats avec les granines et hormones spécifiques, in situ ou après purification des granules de sécrétion. Ces résultats nous permettront d’évaluer si les miARN peuvent être des acteurs dans la communication entre l’axe gonadotrope et les autres grands axes endocriniens au niveau hypophysaire.

Dr M. Vialon ∗ , Dr S. Grunenwald , Dr C. Mouly , Dr D. Vezzosi , Dr A. Bennet , Pr P. Caron Service d’endocrinologie, maladies métaboliques et nutrition, CHU Larrey, Toulouse, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Vialon)

Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.267 PV-P124

Intérêt et application pratique du test de stimulation au glucagon dans l’exploration corticotrope

Dr T. Ach ∗ , Dr Y. Hasni , Dr A. Ben Abdelkarim , Dr A. Maaroufi , Pr M. Kacem , Pr M. Chaieb , Pr M. Zaouali , Pr K. Ach CHU Farhat Hached, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (T. Ach) Introduction Les tests de stimulation utilisés pour l’exploration corticotrope sont limités par les effets indésirables et les contre-indications de l’hypoglycémie insulinique (THI) et par la non-disponibilité du synacthène. L’objectif de ce travail est de valider le test de stimulation au glucagon (TSG) dans le diagnostic de l’insuffisance corticotrope. Méthodes Il s’agit d’une étude prospective portant sur 81 patients : 44 H/37 F présentant une pathologie hypothalamo-hypophysaire. Chaque patient a bénéficié des tests de THI et les TSG. On a comparé les réponses du cortisol plasmatique chez 2 groupes : groupe 1 (pic du cortisol lors du THI < 200 ng/mL) et groupe 2 (pic du cortisol THI > 200 ng/mL). La recherche du seuil de validité du cortisol sous TSG en référence au THI a été faite par la courbe de ROC. Résultats Au cours du THI, la cortisolémie de base moyenne de 95,40 ± 47,08 ng/mL atteignant un pic de 179,75 ± 79,005 ng/mL. Au cours du TSG, la cortisolémie de base moyenne était de 99,19 ± 54,06 ng/mL atteignant un pic de 182,67 ± 89,07 ng/mL. Il y avait une bonne concordance entre les deux

Conséquences maternofœtales d’un traitement par les analogues de la somatostatine au cours des grossesses chez les patientes présentant une acromégalie

Peu de données sont disponibles sur les éventuelles conséquences d’un traitement par les analogues de la somatostatine au cours des grossesses chez les patientes acromégales. Cette étude comporte deux analyses regroupant au total 133 grossesses chez 119 patientes. Aucune malformation n’a été rapportée chez les nouveau-nés de mères traitées. La première étude compare 57 grossesses chez des patientes traitées pendant toute ou partie de la grossesse par analogues de la somatostatine à 64 grossesses chez des patientes non traitées, toutes rapportées dans la littérature de 1997 à 2017. Il n’a pas été retrouvé de différence significative concernant la survenue de diabète gestationnel, d’hypertension artérielle gravidique, de syndrome tumoral (céphalées, données d’IRM) ou de prématurité. Il existe une tendance à un poids (13,5 % de microsomie versus 5,8 %) et une taille de naissance (50,8 ± 3,5 versus 54,6 ± 6,2 cm) plus petits lorsque la mère est traitée. La seconde est une étude monocentrique descriptive de 12 grossesses chez 10 patientes traitées par analogues de la somatostatine. Sept grossesses (58,3 %) ont été compliquées d’un diabète gestationnel. Ces résultats suggèrent : – que le traitement par les analogues de la somatostatine n’augmente pas le risque de malformation congénitale ; – que le traitement doit être arrêté le plus tôt possible au cours de la grossesse ; – qu’un dépistage du diabète gestationnel doit être réalisé chez les patientes acromégales à risque (âge > 35 ans, IMC > 25 kg/m2 , antécédents familiaux de diabète) traitées par les analogues de la somatostatine. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.269 PV-P126

Sarcoïdose hypothalamo-hypophysaire : étude multicentrique de 32 patients Dr N. Ramos a,∗ , Pr D. Sene b , Dr S. Salenave c , Pr P. Chanson c , Dr C. Vatier d , Pr S. Christin-Maitre d , Pr C. Chapelon-Abric e , Pr J.F. Gautier a , Dr M. Laloi-Michelin a a CHU Lariboisière, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, département de diabétologie et d’endocrinologie, Paris, France b CHU Lariboisière, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, département de médecine interne, Paris, France c CHU Bicêtre, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, service d’endocrinologie et des maladies de la reproduction, Le Kremlin-Bicêtre, France d CHU Saint-Antoine, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, service d’endocrinologie, diabétologie et endocrinologie de la reproduction, Paris, France e CHU Pitié-Salpêtrière, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, service de médecine interne, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Ramos)