Place de l’allaitement maternel dans la prévention de l’obésité infantile

Place de l’allaitement maternel dans la prévention de l’obésité infantile

SFE Nancy 2018 / Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 502–520 508 Dr S. Ben Amor ∗ , Dr W. Ben Mansour , Dr O. Ghannei , Dr I. Jemni , Dr M.H. Loghmar...

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SFE Nancy 2018 / Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 502–520

508

Dr S. Ben Amor ∗ , Dr W. Ben Mansour , Dr O. Ghannei , Dr I. Jemni , Dr M.H. Loghmari , Dr N. Ben Chaaben , Dr L. Safer Service de gastro-entérologie, hôpital Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Ben Amor) Objectif Évaluer la prévalence de l’obésité androïde et de l’insulinorésistance chez les patients non diabétiques ayant une stéatose hépatique non alcoolique (SHNA). Patients et méthodes Étude prospective menée sur un an (2017) incluant tous les patients non diabétiques suivis au service d’hépato-gastro-entérologie pour une SHNA. Les critères d’exclusion sont : la consommation excessive d’alcool, les hépatites virales B et C, les pathologies auto-immunes et les patients diabétiques. Pour tous les patients on a calculé le HOMA score à la recherche d’une insulinorésistance. Résultats Nous avons inclus 58 patients : 42 femmes et 16 hommes (sexratio = 0,38) avec une moyenne d’âge de 49 ans (31–77 ans). Un indice de masse corporelle > 25 Kg/m2 a été retrouvé chez 52 patients (89,6 %) avec une obésité chez 37 patients (63,8 %). Une obésité androïde a été retrouvée chez la majorité des patients (79,3 %). Une insulinorésistance a été objectivée chez 32 patients (52,2 %). Selon une analyse univariée, l’insulinorésistance n’était pas significativement corrélée à l’obésité, l’obésité androïde et au syndrome métabolique (p à 0,58, 0,2 et 0,3 respectivement). Conclusion Selon notre étude, le surpoids et l’insulinorésistance sont des facteurs déterminants de la SHNA chez les patients non diabétiques. L’insulinorésistance peut se voir en dehors du syndrome métabolique. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.1039 P872

Place de l’allaitement maternel dans la prévention de l’obésité infantile Dr K. Hédia Circonscription sanitaire Menzel Chaker, Sfax Ville, Tunisie Adresse e-mail : [email protected] Introduction L’excès de poids et l’obésité sont fréquents chez les enfants, qui risquent de devenir des adultes obèses. La prévention en bas âge semble la meilleure stratégie à adopter. La promotion de l’allaitement maternel est indiquée. Matériels et méthodes Une étude rétrospective, portant sur 175 enfants âgés de 2 à 5 ans recrutés à partir des jardins d’enfants de Menzel Chaker pendant l’année scolaire 2015–2016 a été réalisée. Un questionnaire a été établi, remplie par les parents. Résultats L’âge moyen de ces enfants est de 5 ans. Le mode d’allaitement le plus adopté est mixte (65 %), parmi ces derniers 10 % sont en surpoids et 5 % sont obèses, contre les taux respectifs de 5 % et de 4 % chez les 154 enfants ayant été allaités au sein. Trente-trois enfants ont bénéficié d’un allaitement exclusif au sein prolongé au-delà de 6mois. Ils ont un IMC < ou = 25 % dans 90 % des cas et un niveau d’instruction maternelle assez élevé. Parmi ces enfants allaités exclusivement au sein, un surpoids est observé dans 5 % et une obésité dans 2,5 %. L’excès de poids a été associé dans 67 % à des antécédents familiaux d’obésité et à des troubles du comportement alimentaire de l’enfant. Conclusion La promotion de l’allaitement maternel et l’information sur ses modalités et sa conduite sont donc une priorité de santé publique comme l’est la vaccination par exemple. Le but recherché est une meilleure santé de la mère et de l’enfant. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

L’auteur déclare ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.1040

P873

La dyslipidémie en milieu gériatrique : étude de 105 cas

Pr O. Berriche ∗ , Dr S. Arfa , Dr A. Atig , Dr B. Zantour , Dr S. Hammami Hopital Taher Sfar, Mahdia, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (O. Berriche) Introduction Les facteurs de risque cardiovasculaire sont en nette augmentation dans les pays en voie de développement. Parmi ces facteurs, la dyslipidémie est souvent retrouvée, ceci est surtout liée aux changements des habitudes comportementales et alimentaires. Sa fréquence chez les sujets âgés est variable selon les séries. Patients et méthode Nous avons effectué une étude prospective sur les sujets âgés de 65 ans et ou plus. Le bilan lipidique (cholestérolémie totale, triglycéridémie, HDL-cholestérol, LDL-cholestérol) était systématique. Le prélèvement était fait après 12 heures de jeûne. Résultats Il s’agissait de 105 patients d’âge moyen de 71 ans, une dyslipidémie était notée chez 22 malades, leur âge moyen était de 78 ans (65–83 ans), il s’agissait de 14 femmes et 8 hommes, 7 avaient une hypercholestérolémie, 7 une hypertriglycéridémie et 8 une dyslipidémie mixte. L’hyperlipidémie était associée à un diabète dans 19 cas (86 %) : DNID dans 11 cas et DIN dans 8 cas. L’association à une HTA est notée dans 10 cas (45 %) et à une hyperthyroïdie dans 2 cas (9 %). Six malades (27 %) présentent une association hyperlipémie – diabète – HTA. Conclusion Les hyperlipémies constituent un facteur prépondérant de risque de complications cardiovasculaire notamment chez le sujet âgé. Une certaine vigilance est requise. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.1041 P874

Contraception chez la femme obèse : à propos de 67 cas

Pr N. Belmahi ∗ , Pr N. Boufaida , Pr H. Salhi , Pr H. El Ouahabi Service d’endocrinologie, diabétologie et nutrition, CHU Hassan II, Fès, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Belmahi) Objectif L’obésité constitue un facteur de risque cardiovasculaire (FRCV), elle augmente le risque des complications de la grossesse, d’où l’intérêt de l’utilisation de méthodes contraceptives efficaces pour cette population. L’objectif est d’évaluer les pratiques contraceptives chez des patientes obèses. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude prospective descriptive portant sur 67 patientes obèses, suivie en consultation d’obésité et nutrition au service d’endocrinologie du CHU Hassan II de Fès sur une période de 10 mois. On définit une obésité modéré par un indice de masse corporelle (IMC) entre 30–34,99 Kg/m2 , une obésité sévère par un IMC entre 35–39,99 Kg/m2 et une obésité morbide par un IMC ≥ 40 Kg/m2 . Résultats La prévalence des patientes obèses sous contraception était de 79,10 %. L’âge moyen était 47,68 ans. L’IMC moyen était 38,58 Kg/m2 . L’obésité était morbide chez 38,8 %, modérée chez 32,84 % et sévère dans 28,36 % des cas. Les FRCV associés étaient le diabète (61,19 %), l’hypertension artérielle (44,77 %) et la dyslipidémie (37,31 %). Concernant les moyens de contraception utilisés, 50,74 % des patientes étaient sous contraception hormonale (43,28 % sous œstroprogestatifs et 7,46 % sous progestatifs), le dispositif intra-utérin était retrouvé chez 20,89 % des patientes, 2,98 % étaient sous contraception naturelle. Le préservatif masculin était utilisé dans 4,48 % des cas. Discussion La contraception chez la femme obèse reste un problème essentiel. Il est indispensable d’œuvrer pour une meilleure prise en charge contraceptive de ces femmes chez qui les grossesses ne sont pas dénuées de risque.