Plan d’actions de prévention et de réduction des risques « fêtons plus risquons moins » lors de l’Euro 2016 à Toulouse

Plan d’actions de prévention et de réduction des risques « fêtons plus risquons moins » lors de l’Euro 2016 à Toulouse

152 9es ateliers de pharmacodépendance et addictovigilance (Biarritz, 17—18 octobre 2016) présentaient une addiction à la substance. L’existence d’a...

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9es ateliers de pharmacodépendance et addictovigilance (Biarritz, 17—18 octobre 2016)

présentaient une addiction à la substance. L’existence d’antécédent psychiatrique était un facteur de risque d’arrêt prématuré du suivi. Discussion Un dépistage précoce des sujets à risque est nécessaire compte tenu du caractère addictogène de ces substances. Des actions de prévention élargies à l’ensemble de la population doivent être menées pour une sensibilisation globale aux risques de la consommation de toxiques. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.therap.2016.11.012 P3

Enquête OPPIDUM 2015 : données outre-mer Amélie Daveluy 1,∗ , Franc ¸oise Haramburu 1 , Joëlle Perri-Plandé 1 , Elisabeth Frauger 2 , Joëlle Micallef 2 , et le French Addictovigilance Network (FAN) 1 Centre d’addictovigilance, service de pharmacologie médicale, bâtiment 1A, 1er étage, case 36, CHU, 146, rue Léo-Saignat, 33000 Bordeaux, France 2 Aix Marseille université, CNRS, INT, institut de neurosciences Timone, AP—HM, service de pharmacologie clinique, centre d’addictovigilance PACA Corse, Marseille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Daveluy) Introduction L’addiction aux substances psychoactives (SPA) peut être influencée par des facteurs culturels, religieux, ethniques, mais aussi par la disponibilité de chaque substance. L’objectif de cette étude est d’évaluer en outre-mer (OM) le profil des consommateurs de SPA vus en structures spécialisées en addictologie et les caractéristiques d’usage des SPA. Méthodes L’enquête nationale OPPIDUM est une étude pharmacoépidémiologique annuelle transversale qui recueille les modalités de consommations de SPA chez les patients venant en structures spécialisées en addictologie et présentant une pharmacodépendance, un abus et/ou sous médicament de substitution aux opiacés. Les données 2015 des centres participant en OM (Pacifique sud [PS], Antilles-Guyane [AG] et La Réunion [LR]) ont été analysées et mises en regard de celles de métropole. Résultats En 2015, 9 centres OM ont inclus 258 patients (PS : 160 ; AG : 32 ; LR : 66). L’âge moyen était de 24,5 ans dans le PS, 40 ans en AG et de 35 ans à LR. La proportion d’usagers de drogues par voie intraveineuse était plus faible à LR (%) et nulle dans le PS et en AG. Par rapport à la métropole : — la proportion de sujets consommateurs de médicaments était quasi identique à LR (sur-représentation de clonazépam et trihexyphénidyle) mais beaucoup plus faible en AG et dans le PS. La proportion de sujets obtenant illégalement un médicament et consommant à des doses supérieures à l’AMM était supérieure à LR ; — la proportion de consommateurs d’héroïne et de cocaïne est inférieure en OM, mais la proportion de consommateurs de crack était nettement supérieure en AG (19 %) ; elle est nulle dans le PS et à LR ; — la consommation de substances de synthèse est supérieure à LR (12 % des sujets) et identique dans le PS, avec présence de méthamphétamine dans ces 2 zones ; — la proportion des consommateurs de cannabis est supérieure dans le PS et en AG. Discussion Chaque territoire d’outre-mer a ses propres spécificités qu’il convient de prendre en compte pour de futures interventions locales. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.therap.2016.11.013

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Plan d’actions de prévention et de réduction des risques « fêtons plus risquons moins » lors de l’Euro 2016 à Toulouse Nadège Saint-Martin , Nicolas Soleres ∗ , Pascale Fine-Lestarquit Service promotion de la santé, service communal d’hygiène et de santé, mairie de Toulouse, 1, place du Capitole, 31000 Toulouse, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Soleres) Introduction Lors de l’Euro 2016 (Toulouse accueillait 4 matches), le dispositif de prévention et réduction des risques « fêtons plus risquons moins » a été amplifié avec comme objectif principal de réduire les risques de santé liés aux comportements dans le cadre festif de cet événement sportif européen. Deux objectifs secondaires étaient précisés : — prévention des alcoolisations excessives, de la déshydratation et des risques routiers ; — délivrance de messages sur la nutrition. Méthodes Le projet, coordonné par la ville de Toulouse, s’est appuyé sur un collectif de neuf associations. Le projet, financé par l’ARS Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, la MILDECA et la ville de Toulouse, et en partenariat avec la DDT31, a été implanté sur différents sites de la ville, touchant un large public (supporters, jeunes, fêtards, festivaliers) durant l’Euro. Résultats Six actions ont été déployées, soit 44 interventions réparties sur 19 jours, mobilisant 40 personnes : — en amont de l’Euro, conférence grand public « sport et substances psychoactives : des liaisons dangereuses ? » ; — pendant l’Euro, dispositif « fêtons plus risquons moins » renforcé, avec distribution d’eau et de fruits, maraudes sur le lieu de retransmission des matches et en triporteur sur le parcours des supporters et prévention routière sur les parkings réservés aux supporters. Trente mille quatre cent cinquante-neuf passages ont été enregistrés, ayant permis la distribution de 20 050 bouteilles d’eau, 10 550 gobelets de tomates cerises, 9992 matériels « sexualités », 9455 brochures de prévention et de réduction des risques créées spécifiquement, 6260 matériels « audition » et 4609 matériels « alcool ». Discussion Ce projet a rec ¸u un accueil très favorable du public. Approche positive de la fête, actions accompagnées par des professionnels de la prévention et de la RdR et par des pairs (volontaires européens, services civiques), modes, lieux et périodes d’intervention adaptés et variés, matériels utiles : autant de leviers qui ont permis son succès et sa réussite. Original, le dispositif toulousain de réduction des risques envisage de nouvelles perspectives d’intervention, comme le développement de la distribution d’eau, véritable matériel de prévention et l’utilisation du triporteur renforc ¸ant l’ « aller vers ». Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.therap.2016.11.014 P5

Consommation de substances psychoactives pendant les « feria » du Sud-Ouest : peut-on avancer sur la connaissance des substances en cause ? M. Labadie 1 , L. Capaldo 1 , C. Richeval 2 , K. Titier 3 , R. Blondet 4 , A. Courtois 1 , N. Castaing 3 , D. Allorge 2 , J.-M. Gaulier 2 , A. Lebeau 1 , J. Fabre 5 , Amélie Daveluy 6,∗ 1 Centre antipoison et de toxicovigilance, CHU, Bordeaux, France 2 CHU de Lille, service de toxicologie-génopathies, Lille, France