Plastique et nylon, nouveaux dangers pour les animaux

Plastique et nylon, nouveaux dangers pour les animaux

100 Biological Conservation becomes impossible, at least in terms o f other than geological time. Even the restoration o f conditions t h a t are f ...

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Biological Conservation

becomes impossible, at least in terms o f other than geological time. Even the restoration o f conditions t h a t are f r o m h a l f to two-thirds as g o o d as the original, m a y require expenditures o f the o r d e r o f £7-15 (US $17-34) p e r h e c t a r e - - a cost which w o u l d p r o b a b l y be u n e c o n o m i c even if followed by s o u n d m a n a g e m e n t for m a x i m u m p r o d u c t i o n . There is a very real d a n g e r that, by degrees, all semi-arid p a s t o r a l areas will so deteriorate, t h r o u g h inevitable h u m a n a n d concomit a n t stock p o p u l a t i o n increase, unless the situation is recognized a n d remedial measures are a p p l i e d before it is t o o late.

References ANON. (1962). Kenya African Agricultural sample census 1960-61. Economics and Statistics Division, Ministry of Economic Planning and Development, Nairobi. ANON. (1968). F A O / W H O / W l E Animal Health Yearbook. FAO, Rome, pp. 22-55.

Plastique et Nylon, nouveaux Dangers pour les Animaux

Dans les bois et sur leurs lisi6res, le promeneur peut trouver sans doute les d61icieux champignons qu'il recherche, mais plus facilement les d6chets abandonn6s par ses semblables (il est entendu que lui-m~me est toujours innocent). Aujourd'hui, aux c6t6s des papiers, des boites de conserves rouill6es et du verre intact ou bris6, les mati6res synth6tiques dominent de plus en plus. Ce sont de belles inventions, ces emballages indestructibles et surtout ces sachets de poly6thyl6ne transparents et 16gets... mais pas pour la Nature! H61as, les d6vou6s nettoyeurs de nos campagnes ne peuvent passer partout et les mufles continuent ~ semer sans jamais r6colter. I1 y a de plus grave que la faute esth6tique dans ces n6gligences. En effet, le sac de plastique peut devenir un danger mortel pour les animaux sauvages. Tent6 par une saveur sal6e ou sucr6e encore attach6e h l'objet, un chevreuil risque d'avaler celui-ci et d'en souffrir jusqu'tt une fin pitoyable. Comment pourrait-il dig6rer cette feuille souple qui se colle aux muqueuses internes? Ses fonctions sont troubl6es et il n'est plus capable de se nourrir normalement. Le fait est bien connu dans les jardins zoologiques qui ont perdu de ce fait divers grands mammif6res et oiseaux. Dans la nature aussi, l'inconscience des gens peut s'av6rer criminelle h l'6gard du b6tail et du gibier. Le professeur Krieg vient d'en donner un exemple dans

BROWN, L. H. (1958). Range Management in the United States of America. Cyclostyled Report to the Ministry of Agriculture, Kenya, 41 pp. -~ tables. BROWN, L. H. (1963). Development of the Semi-arM Areas of Kenya. Cyclostyled Report, E A A F R O , Muguga, Kenya, 45 pp. q- summary and tables. I U C N (1964). The ecology of man in the tropical environment. Proc. 9th Tech. Meeting of IUCN, Nairobi, 1963. IUCNPubs, new series, No. 4, pp. 7-351. PRATT, D. J. (1968). Rangeland development in Kenya. Cyclostyled; prepared for publication in Annals of ArM Zone, and submitted to the Como Conference of African Rangeland Specialists, 1968, 29 pp. PROLE, B. (MS.). A History of the Cattle Population of Kajiado Masailand During the Last 20 Years, Leading to the Disastrous Losses of 1961-2, with Comments on Past Policy and Future Development. Unpublished manuscript of 1963, 16 pp. RINEV, T. (1964). The impact of introductions of large herbivores on the tropical environment. Proc. 9th Tech. Meeting of IUCN, Nairobi, 1963. IUCN Pubs, new series, No. 4, pp. 261-73.

la revue Das Tier. Quelque part en Bavi6re, un gardechasse avait remarqu6 un cerf magnifique qui paraissait malade, ne broutait plus et d6p6rissait rapidement, au point de ne plus fuir les hommes. II fallut l'abattre et son autopsie r6v61a dans son estomac de r u m i n a n t . . , un bas de dame en nylon ! Comme le remarque ce zoologiste, m6me les corbeilles b. d6chets sont un p6ril, surtout si elles ne sont pas vid6es chaque jour. Bien souvent, les b6tes viennent les fouiller pendant la nuit et sont expos6es/l ing6rer des sachets de plastique et d'autres mati6res dangereuses. I1 vaut mieux 6viter d'en installer dans les lieux que fr6quente la faune. Nous ajouterons que les d6charges d'ordures, d6shonneur des ravins, des lisi6res foresti6res et des marais, sont tout aussi susceptibles de nuire aux animaux port6s tt les visiter--sauf aux rats et aux corneilles, bien entendu. Quel inventeur g6nial, quelle firme industrielle, nous donnera un proc6d6 pratique pour nous d6barrasser des plastiques? En attendant, chacun devrait 6viter avec soin de les abandonner h la Nature, mais les r6server tt sa poubelle . . . tt moins qu'il ne soit pr~t h les manger luim6me. PAUL G~ROUDET, Collaborateur scientifique du WWF, 1110 Morges, Suisse