Pleurésie purulente compliquant l’abcès pulmonaire

Pleurésie purulente compliquant l’abcès pulmonaire

A140 17e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, vendredi 1er au dimanche 3 février 2013 440 Pleurésie purulente compliquant l’abcès ...

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17e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, vendredi 1er au dimanche 3 février 2013

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Pleurésie purulente compliquant l’abcès pulmonaire R.G. Bopaka , W. El Khattabi , B. Elbied , A. Aichane , A. Afif , Z. Bouayad Hôpital 20-Août, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc L’abcès pulmonaire est une suppuration collectée dans une cavité néoformée, creusée dans le poumon par une infection non tuberculeuse. Il peut se compliquer d’une pleurésie purulente. Notre travail a pour de déterminer le profil épidémiologique. Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée entre janvier 2004 et juin 2012. Sur 63 cas d’abcès pulmonaires, nous avons répertorié 14 cas de pleurésies purulentes compliquant ces abcès soit 22,2 %. La moyenne d’âge était de 43,7 ans. Tous les patients étaient de sexe masculin. Le tabagisme était retrouvé dans 64,3 % des cas. Trois patients étaient diabétiques (21,4 %). La douleur thoracique et la dyspnée représentait 78,6 % des cas chacun. Le syndrome d’épanchement liquidien était retrouvé chez tous les patients. La radiographie thoracique a mis en évidence l’opacité de type pleural dans tous les cas. L’épanchement était homolatéral à l’abcès dans 92,9 % des cas et de faible abondance dans 35,7 % des cas. La ponction pleurale était réalisée dans 64,3 % des cas. Le germe était isolé dans 28,6 % de cas. Tous les patients ont bénéficié du traitement antibiotique et de la kinésithérapie respiratoire. La ponction pleurale évacuatrice était réalisée dans 64,3 % des cas. La thoracoscopie a été indiquée chez un patient. La pleurésie purulente était révélatrice d’un carcinome bronchique dans un cas. L’évolution était bonne dans 92,9 % des cas et un cas de décès a été enregistré suite un choc septique. Il ressort de cette étude que la pleurésie purulente est une complication assez fréquente de l’abcès pulmonaire, l’âge jeune, le sexe masculin et le diabète ressortent comme des facteurs favorisants d’où la nécessité d’une étude prospective. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.466 441

Le profil étiologique des pleurésies hémorragiques H. L’youssfi , W. El Khattabi , B. Elbied , H. Afif , A. Aichane , Z. Bouayad Service des maladies respiratoires, hôpital 20-Août, Casablanca, Maroc Les pleurésies hémorragiques sont assez fréquentes en pneumologie. C’est une analyse rétrospective portant sur 51 cas colligés sur 3 ans (2009—2012) et relevant les principales étiologies des pleurésies hémorragiques. Les pleurésies hémorragiques représentent 20 % de l’ensemble des pleurésies hospitalisées. Il s’agit de 37 hommes et 14 femmes. La moyenne d’âge est de 59 ans. Six patients sont traités pour tuberculose pulmonaire et 14 pour néoplasie thoracique et extrathoracique. Le tabagisme actif est trouvé dans 39 % des cas. La dyspnée est notée dans 94 % des cas et la douleur thoracique dans 74 % des cas. La radiographie thoracique a montré une opacité de type pleural unilatérale dans 95 % des cas, bilatérale dans 5 % des cas. Le liquide pleural est de grande abondance dans 39 % des cas, de moyenne abondance dans 47 % des cas, de faible abondance dans 14 % cas. Dans 95 % des cas, le liquide est séro-hématique, et pyohématique dans 5 % des cas. Le diagnostic étiologique est obtenu par la ponction biopsie pleurale dans 53 % des cas, par la thoracoscopie dans un cas et par la biopsie d’un autre site dans sept cas. La bronchoscopie a confirmé le diagnostic du cancer bronchique dans 16 cas. La pleurésie est métastatique dans 62 % des cas, avec une origine pulmonaire dans 16 cas, prostatique dans trois cas, mammaire, ovarienne, thyroïdienne, et digestive dans un cas chacune. Le primitif n’est pas trouvé chez sept patients. La tuberculose pleurale occupe la deuxième position. Notre étude confirme les données de la littérature qui place la pathologie maligne en tête des étio-

logies des pleurésies hémorragiques, suivie de la tuberculose dans notre contexte et pour insister sur l’importance de la thoracoscopie dans le diagnostic étiologique. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.467 442

Apport de la ponction biopsie pleurale dans le diagnostic étiologique des pleurésies tuberculeuses (à propos de 190 cas) K. Elatiqi , N. Zaghba , H. Benjelloun , A. Bakhatar , N. Yassine , A. Bahlaoui Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc La tuberculose pleurale reste encore fréquente au Maroc, le diagnostic est histologique, il se fait essentiellement par ponction biopsie pleurale (PBP). Elle se fait en percutané par le trocart de Küss ou aiguille d’Abrams ou de Castelain. Afin d’évaluer l’intérêt de la PBP dans les pleurésies tuberculeuses, nous rapportons une étude rétrospective portant sur 190 cas de pleurésies tuberculeuses colligées au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca entre juillet 2010 et juillet 2011. Il s’agit de 96 hommes et 94 femmes, la moyenne d’âge est de 32,5 ans. Cliniquement, la douleur est le maître symptôme retrouvée dans 95 % des cas, suivie de la toux dans 80,5 % et de la dyspnée dans 83,5 %. Le théléthorax retrouve une pleurésie de moyenne abondance dans 89,5 % des cas, de grande abondance dans 6,5 %, minime dans 3,6 %, bilatérale dans 2 % et enkystée dans 5 %. L’intradermoréaction à la tuberculine réalisée chez 134 patients (70,5 %), est positive chez 108 patients (57 %). La pleurésie est sérofibrineuse dans 95,7 % des cas, sérohématique dans 3 %, et purulente dans 1 %. La ponction biopsie pleurale a confirmé le diagnostic de tuberculose dans 80,5 % des cas au bout de la troisième PBP pour la majorité d’entre eux, retrouvant un granulome épithélio-giganto-cellulaire avec nécrose caséeuse dans 47 cas et sans nécrose caséeuse dans 54. À travers notre étude sur l’intérêt de la PBP dans le diagnostic étiologique des pleurésies tuberculeuses qui restent fréquentes dans notre pays. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.468 443

Étude comparative des pleurésies malignes révélatrices de cancer et pleurésies métastatiques d’un cancer connu A. Sebbar , N. Zaghba , H. Benjelloun , A. Bakhatar , N. Yassine , A. Bahlaoui Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Les pleurésies malignes représentent entre 42 et 77 % des étiologies des pleurésies. Habituellement découvertes au cours de l’évolution d’un cancer connu, la pleurésie peut aussi révéler le cancer. Le but de notre travail est de comparer les étiologies des pleurésies malignes révélatrices d’un cancer par rapport à celles des pleurésies métastatiques d’un cancer connu. Sur une étude rétrospective portant sur 64 patients colligés entre 2010 et 2012. Deux groupes ont été individualisés : groupe A (n : 44), patients ayant une pleurésie révélatrice de cancer, et groupe B (n : 20) patients ayant une pleurésie survenant au cours de l’évolution d’un cancer connu. La moyenne d’âge était de 62,5 ans dans le groupe A versus 50,3 ans dans le groupe B. Une prédominance féminine est notée dans le groupe B : 70 % versus 14 % dans le groupe A. L’étiologie qui prédomine dans le groupe A est le cancer du poumon dans 63 % versus cancer du sein dans 22 % dans le groupe B. les autres origines de cancer dans le groupe A sont représentées par le mésothéliome