LE SYNDROME PARIETAL THORACIQUE : SEMIOLOGIE, ETlOLOGlES ET DIAGNOSTICS DIFFERENTIELS J GIRON, N SANS, M-L DESPEYROUX-EWERS, O LOUSTAU, H CHIAVASSA, D GALY-FOURCADE, J-J RAILHAC TOULOUSE - FRANCE Objectifs : Rappeler la sémiologie et les différentes étiologies du syndrome pariétal thoracique. Matériels et méthodes : Etude prospective et rétrospective regroupant les cas les plus significatifs explorés dans notre institution. Résultats : Le syndrome pariétal est réalisé par les lésions de la paroi thoracique, qu'il s'agisse d'une atteinte des parties molles, d'une atteinte osseuse ou des deux à la fois. La radiographie simple reste difficile en dehors des lésions osseuses, car le signe du liseré graisseux est rarement perceptible. L'imagerie moderne (échographie, tomodensitométrie, imagerie par résonance magnétique) rend le diagnostic positif bien plus aisé et permet d'avancer des hypothèses étiologiques. Des guides statistiques sont à connaître : les plus fréquentes des tumeurs des parties molles sont le lipome, les tumeurs nerveuses, les tumeurs vasculaires ; les plus fréquentes des lyses osseuses sont le sarcome d'Ewing avant 20 ans, les métastases après 50 ans et les lymphomes entre ces deux âges. Conclusion : Le diagnostic de syndrome pariétal n'est pas aisé sur la radiographie thoracique. L'approche diagnostique est faite au mieux par TDM et IRM, mais le diagnostic final nécessite souvent une preuve par ponction-biopsie. Mots clés : Thorax, anomalie - Paroi thoracique, anomalie
APPORT DE L'IRM DANS LES TUMEURS DE L'APEX THORACIQUE
Objectifs : Montrer l'apport de I'IRM dans le diagnostic et le bilan pré-opératoire des tumeurs de l'apex thoracique. Matériels et méthodes : Trente cas de tumeurs de l'apex thoracique associant cancer bronchopulmonaire et tumeurs de voisinage permettent de mettre en évidence l'apport de I'IRM dans le bilan d'extension de ces tumeurs. Résultats : Les tumeurs de l'apex pulmonaire représentent moins de 5 % des cancers broncho-pulmonaires. Elles représentent une particularité du fait des structures nerveuses et vasculaires susceptibles d'être envahies lors d'une éventuelle extension pariétale. Du fait de sa haute résolution en contraste, I'IRM est l'examen de choix pour réaliser un bilan d'extension préthérapeutique. Elle permet de redresser le diagnostic car toute tumeur de l'apex n'est pas obligatoirement d'origine pulmonaire. Conclusion : L'IRM est l'examen de choix pour évoquer un diagnostic étiologique devant toute tumeur de l'apex thoracique et réaliser son bilan d'extension. Mots clés : Thorax, tumeur - IRM
VlSlBlLlTE DES STRUCTURES ANATOMIQUES THORACIQUES EN IMAGERIE DE DOUBLE ENERGIE LORS D'UNE ACQUISITION EN DETECTEUR PLAN
Objectifs : Cette étude a évalué le bénéfice de la double énergie appliquée à l'acquisition de l'image thoracique standard de face avec la technologie détecteur plan dans la visibilité des structures anatomiques du thorax.
Matériels et méthodes : L'étude a porté sur les images de face du thorax de 81 travailleurs asymptomatiques (système XQII Révolution GEMS). L'image standard et les images « soustraites » (tissus mous et os) d'autre part ont été analysées sur console 2x2,5 K par 2 lecteurs indépendants au moyen d'une grille détaillant sur une échelle semiquantitative à 5 niveaux la visibilité de 17 structures anatomiques. L'analyse a porté sur la comparaison des scores obtenus par les 2 méthodes standard et « soustraites » et la reproductibilité inter et intra-observateur. Résultats : Une meilleure visibilité des structures osseuses était apportée par la soustraction « os » et une meilleure visibilité des hiles, des interfaces pleuro-pulmonaires des apex et du parenchyme pulmonaire des apex par la soustraction « tissus mous » par rapport à l'image standard. Conclusion : La double énergie appliquée aux détecteurs plans apporte de façon significative un bénéfice à la visibilité des structures osseuses et des tissus mous de l'apex pulmonaire. Mots clés : Thorax, technologie - Détecteur, technique d'exploration
PNEUMOPATHIES COMMUNAUTAIRES ET NOSOCOMIALES A AYED, A-S RANGHEARD, S M'HIRI,B BEÇÇOUD, T KONE, Y MENU - FRANCE LEKREMLINBICÊTRE Objectifs : Connaître l'épidémiologie et les facteurs de risque des pneumopathies communautaires et nosocomiales. Illustrer de façon didactique ces pneumopathies en radiographie conventionnelle et scanographie. Evaluer les places respectives de l'imagerie radiographique et scanographique dans leur diagnostic et leur suivi. Matériels et méthodes : Présentation à partir d'une revue de la littérature et du recrutement hospitalier des aspects cliniques et radiologiques des pneumopathies infectieuses du sujet immunocompétent. Résultats : Les pneumopathies infectieuses sont une des principales causes de morbidité et de mortalité dans le monde. Leur symptomatologie dépend à la fois du terrain sur lequel elles surviennent et du germe en cause. Les infections communautaires sont principalement causées par des bactéries à gram positif, des bactéries atypiques et des virus. Les germes les plus souvent en cause dans les pneumopathies nosocomiales sont les germes anaérobies et le staphylocoque doré. En imagerie, l'aspect typique est la pneumonie lobaire, la bronchopneumonie, plus rarement l'infiltration interstitielle. Des nodules et des cavités sont rencontrés dans les mycobactérioses. Parmi les complications sont rencontrés la nécrose, la cavitation, la fistule broncho-pleurale et l'épanchement pleural. Conclusion : Bien que parfois peu spécifique, le scanner prend une place de plus en plus importante dans le diagnostic et la prise en charge des pneumopathies communautaires et nosocomiales. Mots clés : Poumons, infection
IMAGERIE DE L'HYPERTENSION ARTERIELLE PULMONAIRE : CORRELATIONS SCANNER MULTIDETECTEUR ET SCINTIGRAPHIE VENTILATIONPERFUSION, INTERET DE L'IRM FONCTIONNELLE CARDIAQUE ET DE PERFUSION PULMONAIRE V CHABBERT, J-P ALUNNI, B DEGANO, P OTAL,L ELHADJ, V LANNAREIX, G CANEVET, A GOZLAN, H ROUSSEAU,F JOFFRE TOULOUSE - FRANCE Objectifs : Définir le rôle du scanner multidétecteur dans le bilan étiologique et pré-thérapeutique de l'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP). Comparer les anomalies de perfusion scintigraphiques aux anomalies vasculaires distales accessibles en scanner multidétec-