PO2 Efficacité à long terme de la dapagliflozine sur 104 semaines chez des patients avec un diabète de type 2 mal contrôlé par l’insuline

PO2 Efficacité à long terme de la dapagliflozine sur 104 semaines chez des patients avec un diabète de type 2 mal contrôlé par l’insuline

Diabète – Montpellier 2013 SOCIÉTÉ FRANCOPHONE DU DIABÈTE (SFD) PO3 Identification des facteurs prédictifs de la réponse POSTERS AFFICHÉS ET DISCUT...

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Diabète – Montpellier 2013

SOCIÉTÉ FRANCOPHONE DU DIABÈTE (SFD)

PO3 Identification des facteurs prédictifs de la réponse

POSTERS AFFICHÉS ET DISCUTÉS

J.-P. Courrèges1 , R. Ratner2, J. Brett3, N. Khutoryansky3, V. R. Aroda2

au liraglutide dans le diabète de type 2 en utilisant une méthode d’analyse de partition récursive 2 3

PO1 La saxagliptine réduit de façon efficace l’HbA1c et est bien tolérée en ajout à une association de metformine et de sulfonylurée R. Moses1, S. Kalra2, D. Brook3, J. Sokler4, J. Visvanathan5, S. Fisher3 Illawarra Diabetes Service & Illawarra Area Health Service, Wollongong, Australie ; Bharti Hospital and Bharti Research Institute for Diabetes and Endocrinology, karnal, Inde ; 3AstraZeneca, North Ryde, Australie ; 4 DataPharm Pty Ltd, Drummoyne, Australie ; 5 AstraZeneca, Asia Pacific, Singapore. 1 2

Introduction : La Bithérapie par MET et SU est courante chez les patients diabétiques de type 2 (DT2). Beaucoup auront besoin d’une trithérapie orale. Patients et méthodes : Cette étude de phase 3b, multicentrique, en double aveugle, sur 24 semaines, a évalué l’efficacité et la sécurité de la SAXA, un inhibiteur de DPP-4, comparé au placebo (PBO), en ajout à la MET + SU chez 257 adultes DT2 ayant un contrôle glycémique insuffisant (HbA1c 7 % - 10 %) après 8 semaines sous bithérapie à des doses maximales tolérées stables. Le critère primaire était la variation de l’HbA1c à la semaine 24. Les caractéristiques des patients étaient globalement similaires dans les groupes SAXA et PBO : âge moyen, 57,2 vs 56,8 ans ; IMC moyen 29,4 vs 29,1 kg/m2 ; Blancs 45,7 % vs 44,5 % ; Asiatiques 54,3 % vs 55,5 % . le taux d’HbA1c moyen de base était légèrement plus élevé dans le groupe SAXA (8,38 % vs 8,19 %). Au total, 87,6 % des patients du groupe SAXA et 88,3 % du groupe PBO ont terminé l’étude. Résultats : À la semaine 24, les réductions de l’HbA1c étaient plus importantes avec la SAXA ajouté à la MET + SU (-0,74 %SAXA vs -0,08 % PBO). La trithérapie orale incluant la SAXA a été bien tolérée ; 62,8 % SAXA vs 71,7 % PBO ont présenté au moins un effet indésirable (EI). Les EI >= 5 % étaient les suivants : rhinopharyngite (6,2 % vs 9,4 %), diarrhée (5,4 % vs 3,9 %), hypertension (5,4 % vs 1,6 %), dyslipidémie (3,9 % vs 5,5 %), infection des voies urinaires (3,1 % vs 6,3 %) respectivement pour la SAXA vs PBO. Les incidences d’hypoglycémies rapportées étaient 10,1 % SAXA vs 6,3 % PBO ; les hypoglycémies confirmées (symptômes + glycémie ≤ 54 mg/dl) étaient de 1,6 % SAXA vs 0 % PBO. Conclusion : La SAXA utilisée en trithérapie orale chez les patients DT2 insuffisamment controlés sous MET et SU améliore efficacement le contrôle glycémique et est bien tolérée.

PO2 Efficacité à long terme de la dapagliflozine sur 104 semaines chez des patients avec un diabète de type 2 mal contrôlé par l’insuline A. Ptaszynska1, V. Woo2, K. Rohwedder3, J. E. Sugg4, S. J. Parikh5 1

Bristol-Myers Squibb, Princeton, NJ, USA ; 2 Université de Manitoba, Winnipeg, Manitoba, Canada ; 3Astrazeneca, Wedel, Allemagne ; 4 Astrazeneca, LP, USA ; 5 Astrazeneca, Wilmington, DE, USA.

Introduction : Dapagliflozine (DAPA) inhibiteur du SGLT2 augmente la glycosurie et réduit l’hyperglycémie dans le DT2 indépendamment de l’insuline (INS). Matériels et méthodes : Nous rapportons les résultats à 104 semaines (s) de traitement en double aveugle de DT2 mal contrôlés par insuline (n = 808 ; HbA1c moyenne à l’inclusion 8,53 %), randomisés sous placebo (PBO) ou DAPA 2,5, 5 ou 10 mg/j + INS (insuline moyenne à l’inclusion 77 UI/j) ± antidiabétiques oraux. Les analyses à 24 s (critère principal) et 48 s ont déjà été rapportées. À 48 s, les patients sous DAPA 5 mg sont passés à 10 mg (groupe 5/10) et 28 patients ont arrêté (accord non obtenu des autorités réglementaires au Royaume-Uni pour la poursuite de l’étude). INS a été augmentée si HbA1c >7,5 % entre 52-65 s et >7,0 % entre 78-104 s. 63,6 % des patients ont terminé les104 s. Les analyses à 104 s se basent sur les cas observés et incluent les données après augmentation d’INS. Résultats : La variation moyenne d’HbA1c à 104 s vs. inclusion était de – 0,43 % sous PBO et de – 0,64 % à – 0,82 % sous DAPA. Sous PBO, la dose moyenne d’INS a augmenté de 18,3 UI/j et le poids de 1,8 kg à 104 s, tandis que sous DAPA, la dose d’INS est restée stable et le poids a diminué de 0,9-1,4 kg. Les évènements indésirables, y compris les hypoglycémies, étaient équilibrés entre les groupes. Les événements suggérant une infection génitale et urinaire étaient supérieurs sous DAPA vs. PBO (7,4-14,3 % vs. 3,0 % et 8,4-13,8 % vs. 5,6 %, respectivement), mais la plupart sont survenus au cours des 24 premières semaines et étaient uniques Conclusion : DAPA a entraîné des réductions à long terme d’HbA1c et de poids sans augmentation de la dose d’INS sur 104 s chez des DT2 mal contrôlés par INS.

Service Diabétologie, Centre Hospitalier Narbonne, Narbonne ; MedStar Health Research Institute, Hyattsville, USA ; Novo Nordisk Inc, Princeton, USA.

SFD

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Introduction : Les études randomisées permettent une analyse comparative pour démontrer l’efficacité d’une intervention comparée à une autre sans biais. Matériels et méthodes : Identification des facteurs prédictifs d’une meilleure réponse au traitement par l’analyse des données de patients (n = 1530) issues de 7 études de phase 3 sur le liraglutide. La réponse au traitement était définie par le critère composite suivant: HbA1c < 7 %, sans prise de poids ni hypoglycémie après 26 semaines de traitement. Résultats : 34 % des patients traités par le liraglutide 1,8 mg/jour ont atteint le critère composite du meilleur taux de réponse comparés aux autres thérapies. Les variables prédictives incluaient : âge, sexe, ethnicité, IMC, HbA1c, activité des cellules bêta, glycémie à jeun, résistance à l’insuline, présence de traitements antérieurs et ancienneté du diabète. Selon l’analyse de partition récursive, HbA1c à l’inclusion était le facteur prédictif le plus significatif : probabilité de succès égale à 46 % si HbA1c < 8,5 % vs. 19 % si HbA1c ≥ 8,5 % (p < 0,0001). Un arbre décisionnel (p < 0,05) a identifié 6 sous-groupes avec des probabilités de succès, comprises entre 14 % et 74 %. Les patients avec une HbA1c < 8,5 % à l’inclusion, de sexe féminin, traités précédemment par des mesures hygiéno-diététiques ou un antidiabétique en monothérapie et ayant un diabète récent (< 4,9 ans) atteignaient plus fréquemment le critère composite, comparés aux patients avec un diabète plus ancien (≥ 4,9 ans) : 74 % de répondeurs vs 49 % (p = 0,013). Conclusion : L’analyse de partition récursive a identifié des caractéristiques individuelles et des sous-groupes de patients prédictifs d’une meilleure réponse au traitement. Ces résultats pourraient permettre aux médecins d’adapter la stratégie thérapeutique en fonction du profil des patients.

PO4 Intérêt d’un système rapide de détection des Staphylococcus aureus dans le nez et au niveau des plaies du pied chez le diabétique : système GeneXpert® S. Schuldiner1, N. Jourdan2, C. Courtais2, C. Carrière3, A. Sultan4, A. Sotto2, J.-L. Richard1, J.-P. Lavigne2 1

CHU Nîmes, Le Grau du Roi ; CHU Carémeau, Nîmes ; CHU Arnaud de Villeneuve, Montpellier ; 4 CHU Lapeyronie, Montpellier. 2 3

Introduction : Évaluer l’utilité de tests de PCR automatisés, rapides (50 min) pour détecter Staphylococcus aureus (et la méthicillinorésistance) dans les plaies et le nez chez le diabétique. Patients et méthodes : 276 adultes diabétiques (72 % d’hommes, âge médian : 68,5 ans), ayant une plaie infectée du pied ont été inclus du 1/09/10 au 30/03/12 dans 3 centres spécialisés français. Après débridement, un prélèvement était réalisé par écouvillonnage de la plaie. Un écouvillonnage nasal était également effectué. Les écouvillons à deux têtes étaient soient ensemencés sur milieux gélosés, soient testés sur système GeneXpert®. Les sensibilités (Se), spécificités (Sp), valeurs prédictives négatives (VPN) et positives (VPP) de ce système ont été déterminées avec la culture comme référence. Résultats : 462 bactéries ont été isolées (1,67 bactéries/prélèvement). La prévalence du portage de S. aureus était de 62,7 % au niveau des pieds et 39,5 % au niveau nasal. 101 (36,6 %) patients étaient porteurs de la bactérie dans les 2 sites. La prévalence des staphylocoques méthicillinorésistants (SARM) était de 17 %. Pour la détection de S. aureus dans les plaies par GeneXpert®, la Se était de 100 %, la Sp de 93,2 %, VPN et VPP de 100 % et 95,8 %, respectivement. Pour la détection de S. aureus dans le nez, la Se était de 100 %, la Sp de 97,0 %, et VPN et VPP de 100 % et 95,6 %, respectivement. Aucune différence n’a été observée pour la détection des SARM. Conclusion : Cette étude montre l’importance de S. aureus dans les plaies du pied et le nez des diabétiques. Les performances du système GeneXpert apparaissent excellentes. Il est concevable qu’un tel système puisse être implanté dans des centres spécialisés, permettant une utilisation plus raisonnée des antibiotiques.

PO5 Évolution clinique et histologique de lésions psoriasiques sous traitement de moyenne durée par analogues du GLP-1 chez des diabétiques de type 2 V. Preumont, M. Baeck, L. Marot, L. Dumoutier, M. Buysschaert Cliniques universitaires UCL Saint-Luc, Bruxelles, Belgique.

Introduction : Le psoriasis est une maladie cutanée chronique fréquemment associée à l’obésité, au syndrome métabolique et au diabète de type 2. Quelques cas ponctuels d’amélioration de lésions de psoriasis ont été observés chez des patients sous analogues du GLP-1. Nous avons voulu évaluer l’effet à moyen Diabetes Metab 2013, 39, A21-A32

A21