PO23 Contrôle de la différenciation des cellules bêta pancréatiques par les espèces réactives de l’oxygène

PO23 Contrôle de la différenciation des cellules bêta pancréatiques par les espèces réactives de l’oxygène

SFD vement corrélés au CA19-9 à 5 ans sont le taux de pureté des îlots (p = 0,00002) au moment de la greffe, avec une tendance pour le β score (p = 0...

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vement corrélés au CA19-9 à 5 ans sont le taux de pureté des îlots (p = 0,00002) au moment de la greffe, avec une tendance pour le β score (p = 0,08). Conclusion Ce travail met en évidence une ascension du CA19.9 chez 1/3 des patients après greffe d’îlots essentiellement corrélé à la pureté des îlots, avec une tendance à un meilleur résultat de greffe évalué par le béta score chez ces patients suggérant que la présence de cellules canalaires dans les préparations insulaires pourrait avoir un effet bénéfique par le biais de facteurs d’environnement ou d’une néogenèse qui reste à démontrer.

vaisseaux périphériques que ceux centraux, par contre les cellules delta se trouvent d’avantage autour des vaisseaux centraux et les cellules PP d’avantage autour des vaisseaux périphériques. Discussion Ces résultats montrent pour la première fois que la localisation des cellules delta diffère de celle des cellules PP dans les îlots pancréatiques humains. Ces observations suggèrent que la vascularisation à la périphérie et celle centrale drainent des compositions hormonales différentes qui pourraient jouer un rôle dans la fonction des îlots.

Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

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Impact des rythmes circadiens sur l’exocytose des granules d’insuline

Caractérisation de la néogenèse de cellules bêta pancréatiques chez la souris après traitement à la corticostérone

A. Quinault*, C. Leloup, L. Pénicaud, S. Collins

A. Besseiche*,1, T. T. Huong Do2, B. Feve2, G. Guillemain1, J.-P. Riveline3, M. Buyse2, B. Blondeau1

CSGA UMR 6265-CNRS, 1324-INRA, Université de Bourgogne, Dijon, France.

*Auteur correspondant : [email protected]

Introduction La cellule β possède une horloge circadienne autonome régulée par les gènes « horloge ». Parmi ces gènes, les récepteurs nucléaires Rev-erbα et β répriment le facteur de transcription Bmal1, au cœur de l’horloge. Ces gènes « horloge » couplent les rythmes circadiens au métabolisme glucidique. Reverbα est impliqué dans la sécrétion d’insuline en réponse au glucose en régulant notamment des gènes de la machinerie d’exocytose. Une désynchronisation de l’horloge est à l’origine d’une sécrétion d’insuline inadaptée. Pour mieux comprendre ce mécanisme, nous avons étudié l’impact de l’horloge circadienne sur les étapes distales de l’exocytose par la cellule β. Matériels et méthodes Les expériences sont réalisées sur des îlots ou des cellules β de souris C57Bl/6J cultivés pendant 24 heures. L’expression des gènes de l’horloge est mesurée par RT-qPCR. Les courants calciques sont analysés par imagerie calcique et électrophysiologie (patch-clamp sur cellule entière) en phase diurne (ZT4-11) et nocturne (ZT16-23). Résultats Nous montrons que les gènes Rev-erbα, Rev-erbβ et Bmal1 conserve une expression oscillatoire asymétrique dans l’îlot durant 24 heures de culture. L’expression de Rev-erbα et Rev-erbβ atteint son maximum en phase diurne (ZT11) alors que Bmal1 est à son minimum. Au contraire, en phase nocturne, l’expression de Bmal1 est à son maximum lorsque celle des Rev-erbs est minimum (ZT23). Les courants calciques via les VDCCs (voltage-dependent calcium channels) de la cellule β sont eux plus importants après dépolarisation pendant la phase nocturne comparée à la phase diurne. Cependant l’induction des courants calciques en phase nocturne nécessite un seuil de dépolarisation plus élevé. L’analyse par imagerie calcique est en cours. Conclusion Les VDCCs de la cellule β présentent une fonctionnalité différente entre la phase d’activité en phase nocturne, et la phase de repos en phase diurne. Ceci pourrait en partie expliquer les oscillations journalières de la sécrétion d’insuline. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

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Centre de recherche des Cordeliers, Paris, France, Centre de recherche de Saint-Antoine, Paris, France, Hôpital Lariboisière, Paris, France.

*Auteur correspondant : [email protected]

Introduction Le déficit de cellules bêta pancréatiques, total dans le diabète de type 1 et partiel dans le type 2, est un élément physiopathologique dont la correction permettrait de recouvrer une normoglycémie. Il convient donc d’identifier les mécanismes qui permettent d’augmenter la masse de cellules bêta. Pour cela, notre stratégie repose sur l’étude de modèles d’adaptation de masse de cellules bêta, notamment en réponse à une insulino-resistance induite. Matériels et méthodes Nous avons développé un modèle de résistance extrême à l’insuline (souris C57Bl6/j) par traitement chronique de 8 semaines à la corticostérone (CORT, 30 mg/kg/j) et caractérisé l’adaptation des cellules bêta dans ce modèle. Résultats L’analyse des souris traitées à la CORT montre une insulinorésistance majeure accompagnée d’une augmentation importante à la fois de la sécrétion d’insuline (× 6) et de la masse des cellules bêta (× 7). L’augmentation de masse se met en place dès 4 semaines de traitement et résulte en partie de la prolifération des cellules bêta mais surtout d’une néogénèse massive d’îlots reflétée par une densité d’îlots accrue et par la présence de cellules positives pour l’insuline dans l’épithélium des canaux pancréatiques, connus pour héberger des précurseurs endocrines. De plus, l’analyse de l’expression des facteurs de transcription au sein d’îlots pancréatiques isolés des souris CORT montre une induction de facteurs tels que NGN3 (× 5) et SOX9 (× 3). Conclusion L’insulinorésistance induite par les glucocorticoïdes entraîne une augmentation spectaculaire de la masse de cellules bêta principalement suite à une néogénèse massive de cellules bêta. Des travaux précédents de notre laboratoire suggèrent que les glucocorticoides ne stimulent pas directement la néogenèse des cellules bêta. Notre hypothèse s’oriente donc vers la sécrétion, par les tissus devenus insulinorésistants, d’un facteur instruisant la néogénèse de cellules bêta et nos travaux actuels visent à identifier ce facteur. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

Distribution asymétrique des cellules PP et delta par rapport à la vascularisation périphérique et centrale dans les îlots pancréatiques humains

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D. Bosco*, G. Parnaud, V. Lavallard, E. Brioudes, E. B. Berney, B. Dedat, J. Meyer, P. Morel, T. Berney

E. Hoarau*, V. Chandra, P. Rustin, R. Scharfmann, B. Duvillié

Département de chirurgie, Genève, Suisse.

*Auteur correspondant : [email protected]

*Auteur correspondant : [email protected]

Introduction Dans le pancréas humain, les cellules alpha (productrices de glucagon) bordent tout aussi bien la vascularisation qui souligne le bord externe des îlots que celle qui s’invagine à l’intérieur des îlots. Le but de ce travail est d’évaluer la distribution des cellules PP (productrices du polypeptide pancréatique) et delta (productrices de la somatostatine) par rapport à la vascularisation périphérique et centrale des îlots. Matériels et méthodes Des échantillons de pancréas humains ont été fixés, enrobés en paraffine et coupés au microtome. Les coupes de pancréas ont été alors soumises à une coloration par immunofluorescence indirecte. Les cellules endocrines bêta, alpha, delta et PP, ainsi que les cellules endothéliales, ont été identifiées en utilisant des anticorps spécifiques contre les différentes hormones et contre le CD34 (un marqueur des cellules endothéliales). La distribution des différentes cellules endocrines à la périphérie des îlots et autour des vaisseaux centraux a été quantifiée à l’aide d’un programme informatique de morphométrie. Résultats Les résultats montrent que les cellules delta et PP, tout comme les cellules alpha, sont d’avantage proches des vaisseaux que les cellules bêta. Comme déjà montré, les cellules alpha sont localisées tout aussi bien autour des

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Contrôle de la différenciation des cellules bêta pancréatiques par les espèces réactives de l’oxygène U1016 INSERM, Paris, France.

Introduction Au cours de l’embryogénèse, le milieu intra-utérin influence la prolifération, la différenciation et la fonction des cellules. En particulier, nous avons montré que le développement des cellules bêta dépend de l’environnement au sein du pancréas. Dans un milieu pauvre en énergie, des anomalies de la fonction mitochondriale peuvent conduire à une production excessive des espèces réactives de l’oxygène (ROS) et à des défauts fonctionnels des cellules bêta. Néanmoins, on sait aussi que les ROS sont nécessaires pour la sécrétion d’insuline. L’objectif de cette étude est de caractériser les effets des ROS sur le développement du pancréas endocrine. Matériels et méthodes Les niveaux de ROS ont été modulés à la fois in vivo et ex vivo par des approches pharmacologiques et génétiques. Des rates gestantes ont été injectées avec l’antioxydant N-Acétyl Cystéine et les pancréas des fœtus ont été analysés par immuno-histochimie. Des pancréas embryonnaires à E13.5 ont également été cultivés en présence de H2O2, de catalase, de N-Acétyl Cystéine, de l’agent découplant mitochondrial mlCP ou infectés par un adénovirus qui exprime la catalase. Résultats De façon inattendue, la diminution de la production de ROS in vivo, réduit la différenciation des cellules bêta. De plus, dans les explants pancréatiques, la différenciation des cellules bêta est induite par les ROS, de façon

dose-dépendante. Cet effet implique l’activation de la voie P-ERK1/2. Enfin, l’addition pharmacologique de catalase, où la surexpression du gène codant pour cette enzyme réduisent les niveaux de ROS et en conséquence, altèrent la différenciation des cellules bêta. Conclusion Cette étude démontre que les ROS ont un rôle activateur du développement du pancréas endocrine. Ces mécanismes pourraient également être impliqués dans la génération de cellules bêta à partir de cellules-souches ou bien dans les processus de régénération du pancréas endocrine. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

PO24 Rôle de l’activité parasympathique dans la sécrétion d’insuline chez les obèses métaboliquement sains C. Cussac-Pillegand*, S. Chiheb, Y. Jaber, C. Cyrille, R. Dutheil, E. Cosson, P. Valensi CHU Jean-Verdier AP-HP, Bondy, France.

*Auteur correspondant : [email protected]

Objectif L’activité parasympathique cardiaque est souvent altérée chez les patients obèses non diabétiques. L’objectif était d’examiner le rôle d’une altération de l’activité parasympathique dans l’altération de l’insulinosécrétion et de la tolérance au glucose chez des patients obèses. Patients et méthodes Nous avons recruté 47 patients obèses (IMC 42,3 ± 6,5 kg/m², âge 35,5 ± 12,7 ans). Parmi eux, 31 étaient considérés comme métaboliquement sains car ne présentant en plus d’un tour de taille élevé aucun ou un seul critère du syndrome métabolique. L’activité parasympathique cardiaque (HF-FC) a été évaluée par analyse spectrale des variations de fréquence cardiaque (Finapres®). Une HGPO (75 g) a été réalisée avec dosages de la glycémie et de l’insulinémie toutes les 30 minutes pendant 180 minutes. Deux index d’insulinorésistance (Matsuda et HOMA-IR) et deux index représentant l’insulinosécrétion ont été calculés (index insulinogénique = IGI = Δinsulinémie (T0-T30) /Δglycémie (T0-T30) et index de disposition orale = DIO = IGI/insulinémie). Résultats Les patients ayant une moins bonne activité parasympathique (pic HF-FC < à la médiane : 2,61) avaient un index de Matsuda (p = 0,012) et un DIO (p < 0,03) plus bas et des glycémies à T90 et T120 min après glucose (p < 0,01) et une triglycéridémie plus élevées (p = 0,004) que les patients ayant une activité parasympathique plus forte (HF-FC > médiane). Dans ces deux groupes l’âge et l’IMC étaient comparables. Dans la population totale le pic HFFC corrélait significativement à DIO (r = 0,464, p = 0,008). Chez les patients métaboliquement sains (et non chez ceux ayant > 1 critère du syndrome métabolique), les mêmes résultats étaient retrouvés. En particulier les glycémies post-charge (de 60 à 180 min ; p = 0,007 à 0,058) étaient plus élevées chez ceux ayant HF-FC < médiane. Conclusion Ces résultats suggèrent que chez les patients obèses une bonne activité vagale contribue au maintien d’une insulinosécrétion adaptée à l’insulinorésistance. Cette adaptation serait altérée chez les patients ayant des désordres métaboliques plus marqués. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

PO25 Identification des biomarqueurs d’insulinorésistance dans deux cohortes en milieu communautaire : une approche protéomique ciblée C. Nowak*, J. Sundström, L. Lind, E. Ingelsson, T. Fall Uppsala Universitet, Uppsala, Suède.

*Auteur correspondant : [email protected]

Introduction L’identification des personnes à risque d’insulinorésistance (IR) est essentielle pour une prévention effective du diabète de type 2. Le profilage protéomique ciblé de sérum comme outil de biomarqueur a jusqu’alors été entravé d’une application plus généralisée par des techniques exigeantes et onéreuses. Patients et méthodes Un nouvel essai basé sur le principe de l’extension par proximité des oligonucléotides complémentaires (proximity extension assay – PEA ; Olink Proseek Multiplex CVD 96 × 96) qui quantifie 92 protéines circulantes était utilisé pour trouver des prédicteurs de l’indice de HOMA-IR dans deux échantillons Suédois des sujets âgés non-diabétiques (1 493 individus ; 30,3 % de femmes ; âge moyen 72,2 ± 0,5 ans ; IMC moyen 26,4 ± 3,8 kg/m²). Ce rapport s’occupe de la faisabilité technique, de la qualité analytique, et du potentiel pour l’application clinique. Rho de Spearman et des graphiques de Bland Altman étaient appliqués vers la comparaison entre Proseek et la technique ELISA. Différentes approches statistiques pour corriger l’influence des variables parasites et l’accommodation des comparaisons multiples étaient évaluées. Résultats Dans les échantillons de formation et de validation (887 et 606 individus), 85 de 92 protéines pourraient être quantifiées de façon fiable avec moins

de 30 % de valeurs manquantes. La concordance entre Proseek et ELISA se révélait comme raisonnable dans les graphiques. Les corrélations avec ELISA étaient significatives and équidirectionnels pour les neuf marqueurs évalués (ρ moyen 0,42 ; entre ρ = 0,16 pour facteur de croissance épidermique [EGF] et ρ = 0,91 pour interleukine-1 [IL-1] ). Des différents modèles statistiques proposaient des ensembles de biomarqueurs distincts qui s’imbriquaient largement. Conclusion Le profilage protéomique ciblé de sérum de petit volume avec une biopuce efficace fournit un outil prometteur pour l’identification précoce des personnes à risque d’IR ainsi que pour la recherche sur la pathogénie du diabète. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

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Diabète – Bordeaux 2015

PO26 Lien entre le taux d’adrénomédulline circulant et les critères de sévérité échographique d’insuffisance cardiaque chez les diabétiques de type 2 M. Fraty*,1, S. Hadjadj1, P. Sosner1, E. Gand1, P.-J. Saulnier1, G. Velho2, R. Roussel2, R. Marechaud1 1 2

CHU Poitiers, Poitiers, France, INSERM Paris, Paris, France.

*Auteur correspondant : [email protected]

Introduction Le diabète de type 2 est associé à une importante mortalité d’origine cardiovasculaire dont les insuffisances cardiaques. Des études retrouvent une association significative entre l’adrénomédulline plasmatique et l’altération de la FEVG, mais sont discordantes sur la relation avec les paramètres de dysfonction diastolique, et selon le sexe. L’objectif de cette étude est d’évaluer le lien entre le taux circulant d’adrénomédulline et l’altération des paramètres écho-cardiographiques dans une cohorte prospective de patients diabétiques de type 2. Matériels et méthodes Les échographies sont effectuées pour la pratique clinique, et sélectionnées pour l’étude chez les patients de la cohorte SURDIAGENE, dans un délai de 2 ans autour de la date d’inclusion. Les concentrations d’adrénomédulline plasmatique ont été dosées à l’inclusion. Résultats Les données sont disponibles pour 183 hommes et 104 femmes, séparés en trois groupes selon le tertile d’adrénomédulline (tertile bas < 0,64 nM, tertile moyen : 0.64 à 0.86 nM et tertile haut > 0,86 nM). Chez les hommes, la FEVG moyenne est significativement plus basse quand l’adrénomédulline est élevée (pour tertile bas : moyenne de 65,6 %, tertile moyen : 60,6 % et tertile élevé : 50,3 % avec p = 0,0016) mais non chez les femmes (p = 0,7516). Il existe également un lien significatif entre l’adrénomédulline plasmatique et certains paramètres de remplissage comme le rapport E/Ea chez l’homme et la femme (p = 0,0128 et p = 0,0160 respectivement), et les volumes et diamètres télésystoliques du ventricule gauche (Vts et Dts) chez l’homme (p = 0,0421 et p = 0,0161). Dans une étude de sensibilité menée chez 174 hommes avec une estimation du débit de filtration glomérulaire > 30 ml/min/1,73 m², les liens significatifs avec la FEVG, le rapport E/Ea et le Dts sont retrouvés (p = 0,003, p = 0,02 et p = 0,03 respectivement) mais plus avec le Vts. Conclusion Notre étude retrouve un lien entre le taux d’adrénomédulline plasmatique et l’altération des paramètres échocardiographiques chez les patients diabétiques de type 2. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

PO27 Les concentrations plasmatiques de PCSK9 varient en fonction de l’état nutritionnel et influencent la cinétique des LDL M. Croyal*,1,2, E. Nobécourt-Dupuy2, V. Ferchaud-Roucher1,2, M. Chétiveaux2, S. Crossouard1, K. Ouguerram1,2, M. Krempf1,2 1 2

UMR 1280 PHAN, INRA, CHU Hôtel-Dieu, HNB1, Nantes, France, CRNH, Centre de recherche en nutrition humaine de l’Ouest, Nantes, France.

*Auteur correspondant : [email protected]

Introduction PCSK9 réduit les récepteurs des LDL et son inhibition réduit fortement le LDL-C. Cependant, peu d’information est disponible sur la régulation physiologique de PCSK9. Une étude récente a montré une réduction de PCSK9 par un jeûne de courte durée. Notre objectif a été d’analyser ce phénomène lors d’un jeûne plus prolongé et de préciser l’effet de l’alimentation ainsi que l’impact sur la cinétique des LDL. Matériels et méthodes 6 volontaires sains ont été soumis en ordre randomisé à deux infusions continues de ²H3 leucine pendant 12 heures afin de marquer l’ApoB-LDL. Ils devaient durant chaque infusion, soit être à jeun, soit recevoir toutes les heures 1/12e de leur apport calorique journalier. Des prélèvements veineux ont été réalisés pour mesurer l’enrichissement isotopique de l’ApoB et Diabetes Metab 2015, 41, A23-A32

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