Premier cas documenté de primo-infection à CMV chez sujet séropositif pour le VIH

Premier cas documenté de primo-infection à CMV chez sujet séropositif pour le VIH

614s Posters Poster 176 Premier cas documente de primo-infection a CMV chez sujet s6ropositif pour le VIH A. Bourgarit, C. Lascoux, S. Roepke, M El...

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Poster 176

Premier cas documente de primo-infection a CMV chez sujet s6ropositif pour le VIH A. Bourgarit, C. Lascoux, S. Roepke, M El Guedj, D. Farge, D. Sereni La primo-infection (PI) ?acytom6galovirus (CMV) est une entit6 clinique connue chez le sujet immunocomp6tent. Nous pr6sentons ici le cas d'une PI survenue chez une patiente VIH, immunod6prim6e. Observation : Patiente de 35 ans, au stade B du CDC, CD4 = 480/ mm ~(14 %), charge virale = 3 000 copies/mL, trait6e par Norvir ® 200 rag/j, Agenerase ® 1200 mg/j et Combivir ® 600/300/j depuis cinq mois, est hospitalis6e pour diarrh6e f6brile au retour d'un s6jour au Maroc. I1 s'agit d'une diarrh6e de trois 5. quatre selles par jour, liquides, non glairosanglantes avec fi6vre h 39 °C en plateau et frissons, sans anomalie ~ l'examen clinique chez une patiente en bon 6tat g6n6ral.

rition de la symptomatologie et correction du bilan biologique avec apparition ~j35 d'IgG anti-CMV (l'antig6n6mie pp65 restera n6gative). Compte tenu de l'immunod6pression, un bilan d'extensiona 6t6 fait qui s'est r6v616 n6gatif (fond d'0eil, coloscopie h.j30 du d6but des signes cliniques, biopsies). Devant ram61ioration spontan6e de la symptomatologie et en raison du retard diagnostique, la patiente n'a re~u aucun traitement antiviral. Discussion : La PI ~t CMV chez le VIH n'est pas d6crite dans la

h6patique (5N), LDH 2N. Coproculture et examen parasitologique des selles n6gatifs, h6mocultures st6riles, s6rodiagnostic de Salmonellose n6gatif, s6rologie EBV : VCA + IgG, - lgM, EA ÷, E B N A - ; s6rologie CMV : IgG n6gatif, IgM positif. Antig6n6mie CMV pp65 n6gative.

litt6rature, tant sur le plan clinique, que sur la prise en charge th6rapeutique. Cette pr6sentation de PI CMV n' est pas diff6rente de celle observ6e chez l'immunocomp6tent. Ce cas pose le problbme de la place du traitement antiviral dans les PI 5 CMV chez les patients VIH mod6r6ment immunod6prim6s. Notre observation, bien qu'isol6e, montre qu'une 6volution spontan6ment favorable est possible. La question qui persiste est : un traitement pr6coce de la PI ~ CMV permettrait-il de diminuer le nombre et la gravit6 des r6activations lors d'une immunosuppression ult6rieure plus profonde ?

L'6volution est marqu6e par la persistance pendant 15 jours de la fibvre et de la diarrh6e, puis am61ioration progressive avec dispa-

Service de medecine interne, hOpital Saint-Louis, 1, avenue Claude-Vellefaux, 75010 Paris, France

B i o l o g i q u e m e n t : Syndrome mononucl6osique, CRP 16, cytolyse

Poster 177

La myelopathie associde au VIH : un mode rare de rdvdlation du sida A. Konate 1, C. Turriere 1, V. Faucherre 2, N. Pageot 3, A.J. Ciurana 1, A. Le Quellec ~ Les atteintes m6dullaires, rares au cours du syndrome d'immunod6ficience acquise (sida), surviennent habituellement 5_ un stade tardif (Dal Pan GJ, et al. Neurology 1994 ; 44: 2159-64). Nous rapportons le cas d'un malade chez lequel une my61opathie associ6e au virus de l'immunod6ficience humaine (VIH) a inaugur6 un sida. Observation : Un homme de 69 ans, h6t6rosexuel, non toxico-

mane, a 6t6 hospitalisd pour suspicion de compression m6dullaire subaiguE : hypoesth6sie du membre inf6rieur gauche, parapar6sie spastique et r6tention d' urines. L'imagerie par r6sonance magn6tique (IRM) montrait en T1 un hypersignal en C5-C6 et T8-T9 prenant le contraste. La s6rologie VIH 1 6tait positive, les T4 264/mm 3, la charge virale ~ 440 000 copies/mL dans le sang et 150 000 copies/mL dans le liquide c6phalorachidien. Aucune 6tiologie infectieuse ou tumorale n'a 6t6 mise en 6vidence et une trithfrapie antir6trovirale a 6t6 d6but6e, suivie d' une stabilisation des troubles neurologiques en trois semaines.

Rev Mdd Interne 2000 : 21 Suool 4

Discussion : Le diagnostic de ~
au VIH ,> a 6t6 retenu pour notre patient, sur la base des critbres internationaux (Janssen RS, et al. Neurology 1991 ; 41 : 778-85). Une distinction plus pr6cise entre les deux fonnes de my61opathie les plus fr6quentes, la my61opathie vacuolaire et la my61ite 5 VIH, n'a pas 6t6 possible, puisqu'elle est histologique. Cette atteinte neurologique est rarement r6v61atrice du sida (3 h 4 % des cas) et reste un diagnostic d'61imination, FIRM et l'analyse du LCR ayant un r61e d6terminant dans l'exclusion d'une autre cause, infectieuse ou n6oplasique (Thurnher MM, et al. Neuroradiology 2000 ; 42 : 551-63). Conclusion : Une s6rologie VIH est justifi6e devant un tableau de parapar6sie par atteinte intram6dullaire. ~Service de m#decine interne A, 2service de m#decine interne F, Sservice de neurologie B, groupe hospitalier Saint-E-Ioi-Gui-de-Chauliac, avenue A.-Fliche, 34295 Montpellier cedex 5, France