Premier métacarpien flottant chez un motocycliste : à propos d’un cas

Premier métacarpien flottant chez un motocycliste : à propos d’un cas

Congrès annuel de la Société fran¸caise de chirurgie de la main / Chirurgie de la main 33 (2014) 415–469 rapportons le cas d’un hémangiome intra-carpi...

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Congrès annuel de la Société fran¸caise de chirurgie de la main / Chirurgie de la main 33 (2014) 415–469 rapportons le cas d’un hémangiome intra-carpien de l’hamatum. Le but de cette observation est de présenter une lésion survenant exceptionnellement en dehors du crâne et des vertèbres. Mots clés Hémangiome ; Intra-osseux ; Carpe Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de

http://dx.doi.org/10.1016/j.main.2014.10.128 P13

Premier métacarpien flottant chez un motocycliste : à propos d’un cas

T. Messaoudi ∗ , M. Ghoubach , Jamal Bouslous , E. Elboukili , R. Chafik , H. Elhaoury , M. Madhar , H. Saidi , T. Fikry Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU Mohammed VI Marrakech, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (T. Messaoudi) Introduction Les luxations bipolaires des articulations trapézométacarpienne (TMC) et métacarpo-phalangienne (MCP) ou premier métacarpien flottant est une entité exceptionnelle. Les auteurs rapportent un cas de métacarpien flottant chez un motocycliste avec étude du mécanisme lésionnel. Observation médical Il s’agit d’un patient droitier, sans antécédent de luxations ni d’hyperlaxité, admis suite à un accident de la voie publique (motocycle heurtant une voiture) avec réception sur la colonne du pouce droit. L’examen radio-clinique avait objectivé une luxation bipolaire et pure du premier métacarpien. La réduction à foyer fermé des deux luxations a été faite sous anesthésie loco-régionale, le contrôle radioscopique per-opératoire nous a permis de confirmer la qualité des réductions avec un testing stable et immobilisation par attelle plâtrée ouvrant la première commissure pendant 6 semaines, les radiographies standard à l’ablation de l’attelle ont été normales. Le patient a ensuite bénéficié de séances de kinésithérapie. Au recul de 24 mois le patient ne présentait aucune douleur ni instabilité. Discussion La luxation MCP survient fréquemment de manière isolée, son traitement et son évolution sont bien connus. À l’inverse, la luxation TMC est plus rare. Elle est simple à réduire, mais expose au risque de récidive. Il nous semble que le choc direct par le guidon du motocycle, au niveau du premier espace inter-métacarpien, est le mécanisme qui a entraîné la luxation de la TMC suivie d’ une luxation de la MCP. La luxation de la MCP se réduit facilement par manœuvre externe sauf en cas d’interposition de parties molles. Les luxations TMC pures sont rares et peuvent passer inaperc¸ues. Leur traitement diffère selon les auteurs. Conclusion Le premier métacarpien flottant est une entité très rare due à un traumatisme à haute énergie de la colonne du pouce. Le traitement en urgence peut être orthopédique ou chirurgical en fonction de la réductibilité et la stabilité des deux articulations. Mots clés Premier métacarpien ; Luxation bipolaire ; Traitement orthopédique Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.

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http://dx.doi.org/10.1016/j.main.2014.10.129 P14

Fractures simultanées du trapèze et de Bennett avec luxation carpo-métacarpienne du pouce (à propos d’un cas)

Hassan Boussakri ∗ , Mohmmed Azarkane , Mohammed Eidrissi , Mohammed Shimi , Abdelhalim Elibrahimi , Abdelmajid Elmrini Service osteoarticulaire B4, centre hospitalier Hassan 2, Fès, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Boussakri) L’association lésionnelle d’une luxation carpo-métacarpienne du pouce à une fracture du trapèze et une fracture de Bennett est rare et mérite d’être signalée. Notre objectif est d’expliquer les lésions anatomiques et les modalités thérapeu-

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tiques. S.Y. âgé de 24 ans, victime d’une chute d’un motocycle, occasionnant chez lui un traumatisme du poignet responsable d’une impotence fonctionnelle. L’examen trouvait une saillie de la base du premier métacarpien, la mobilisation de la colonne du pouce était douloureuse. Il n’y avait pas d’ouverture cutanée, ni lésions vasculo-nerveuses. Les radiographies standards objectivaient une fracture de Bennett avec luxation carpo-métacarpienne du pouce associée a une fracture du trapèze. La réduction avait nécessité l’abord direct sous bloc pléxique, avec embrochage selon Iselin, vissage et embrochage en rappelle pour la fracture de Bennett, et vissage directe pour la fracture du trapèze. Après six semaines l’attelle et le matériel ont été enlevés et la rééducation du pouce a été débutée. Le résultat fonctionnel était satisfaisant, le patient effectuait normalement son travail, n’ayant pas une limitation des activités de la vie quotidienne ne déclarant pas de douleur ou de symptômes d’instabilité. Mots clés Fractures ; Luxation ; Trapèze ; Bennett ; Carpo-métacarpienne Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.

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http://dx.doi.org/10.1016/j.main.2014.10.130 P15

Rupture tardive (6–10 semaines) du biceps distal au coude : intérêt d’une technique endoscopique en double rang, à propos de 5 cas

Pierre Croutzet ∗ , C. De Cheveigné , B. Ferreira , A. Gaston-Nouvel Centre de chirurgie de la main, clinique de l’Union, Toulouse métropole, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (P. Croutzet) Introduction Les réparations endoscopiques par ancre du biceps distal ont permis de considérablement diminuer la morbidité de cette intervention. Malheureusement, le diagnostic difficile de ces ruptures entraîne souvent un retard de prise en charge de plusieurs semaines. Objectif Cette étude rétrospective relate de l’intérêt d’une technique endoscopique utilisant 2 ancres en double rang pour réinsérer des ruptures tardives jusqu’à 10 semaines. Méthode Sur une période de 2 ans, 5 patients présentant une rupture du biceps distal tardive entre 6 et 10 semaines ont été opérés. Nous avons utilisé une incision de 5 cm, un arthroscope de 4 mm, 2 ancres (lépine 3 mm) positionnées en ligne comme une suture double rang, une attelle postérieure à 100◦ de flexion supination pour 6 semaines avec début d’une rééducation passive à 3 semaines. Les patients étaient examinés cliniquement à 3 semaines, 6 semaines et 3 mois. Les critères d’analyse étaient en peropératoire, la possibilité de retrouver le moignon tendineux, la capacité à descendre le tendon du biceps sur la tubérosité et la distance tendon-os après réparation en demi-flexion-supination, en postopératoire : la mobilité en flexion-extension et prono-suppination à 3 mois, la douleur et la durée d’arrêt de travail et de sport. Résultats Tous les patients ont été revu 3 fois. La partie la plus longue de l’intervention était de retrouver et de libérer le moignon tendineux, le garrot était dégonflé de manière à pouvoir redescendre le moignon tendineux au plus bas. La distance tendon-os était de 0 mm dans 3 cas, de 5 mm dans 1 cas et d’un cm dans un cas. En post-opératoire, à 3 mois : le tendon était présent à la palpation dans tous les cas, la mobilité était complète à 3 mois pour 4 sur 5, un patient opéré à 8 semaines (gap 0 mm) présentait un déficit de pronation de 30◦ avec un flessum de 30◦ , aucune douleur en force à 3 mois. L’arrêt de travail était de 7 semaines (3-10), l’arrêt des gestes en force de 3 mois. conclusion Il a été possible de réinsérer le tendon du biceps dans tous les cas jusqu’à 10 semaines. Malgré un gap de presque 1 cm, le tendon a pu cicatrisé dans tous les cas avec une récupération de mobilités fonctionnelles dans tous les cas. Compte tenu du seul cas de raideur, il semble légitime de proposer une réinsertion endoscopique double rang même tardive jusqu’à 10 semaines. Mots clés Rupture du biceps distal ; Endoscopie biceps distal ; Rupture tardive biceps distal Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.

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http://dx.doi.org/10.1016/j.main.2014.10.131