Prescription de morphiniques dans les douleurs chroniques non cancéreuses. Expérience du centre de traitement de la douleur de Tunis

Prescription de morphiniques dans les douleurs chroniques non cancéreuses. Expérience du centre de traitement de la douleur de Tunis

A102 19,4 % des patients respectivement dépressifs ou anxieux ont rec ¸u un traitement adapté. Parmi les 76 An, anxiolytiques (Ax) et antidépresseurs ...

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A102 19,4 % des patients respectivement dépressifs ou anxieux ont rec ¸u un traitement adapté. Parmi les 76 An, anxiolytiques (Ax) et antidépresseurs (Ad), une adaptation posologique est nécessaire pour 90,8 % d’entre eux. Parmi les 42 patients recevant au moins un traitement, une adaptation posologique était nécessaire pour 59,5 % d’entre eux. 58,3 % des prescriptions ont été correctement adaptées. L’adaptation posologique la moins bien réalisée concerne les opiacés. Conclusion.— PAIN montre un soulagement physique et psychique insuffisants. Un recours à un spécialiste de la D doit être systématisé. Les adaptations posologiques des opiacés devraient être faciles d’accès pour limiter les erreurs de prescriptions. http://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.280 TO83

Sevrage des antalgiques de palier 2 (codéine, tramadol et poudre d’opium) : enquête nationale pilote sur les pratiques des médecins algologues et addictologues G. Roche a , A. Roussin a , N. Cantagrel b , N. Authier c CEIP-addictovigilance, pharmacologie clinique, CHU de Toulouse, Toulouse, France b CETD, CHU de Toulouse, Toulouse, France c Centre addictovigilance d’Auvergne, Clermont-Ferrand, France

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Objectifs.— Par leurs mécanismes moléculaires d’action, les antalgiques de palier 2 exposent à un risque d’apparition de signes de sevrage conduisant à une prise persistante, même chez des patients plus douloureux. L’objectif de cette enquête était de décrire les pratiques des médecins algologues et addictologues pour le sevrage de ces substances. Matériels et méthodes.— Enquête transversale d’une semaine réalisée en février 2012 basée sur les réponses à un questionnaire par les médecins exerc ¸ant dans un service d’algologie (CETD/UETD/ Consultation douleur) et d’addictologie (CSAPA/ELSA/Services hospitaliers). Les services ont été recrutés par leur CEIPAddictovigilance de rattachement. Résultat.— Le questionnaire a été complété par 80 médecins (30 % algologues et 70 % addictologues). Les demandes/propositions de sevrage concernaient plus fréquemment la codéine (51 %), puis le tramadol (33 %) et enfin, la poudre d’opium (16 %). La prise en charge du sevrage de la codéine était plus fréquemment rencontrée pour les patients consultant en addictologie (82 % versus 52 %), alors que le sevrage tramadol est plus souvent cité par les médecins algologues (74 % versus 39 %). En algologie, la diminution progressive des doses est réalisée dans 80 % des sevrages contre 52 % en addictologie. Les autres stratégies décrites par les algologues étaient : rotation d’opioïdes (10 %), perfusion de kétamine (8 %) et enfin les médicaments de substitution aux opiacés (MSO) (2 %). Les MSO sont en revanche utilisés dans 42 % des cas par les addictologues. Conclusion.— Les résultats de cette enquête pilote feront l’objet de travaux complémentaires afin de mieux caractériser les particularités de ces patients mais aussi celles relatives aux pratiques médicales de sevrage. Cela permettra dans un second temps de réfléchir à l’élaboration de recommandations sur le repérage des cas de pharmacodépendance aux antalgiques de palier 2, leur prise en charge et plus spécifiquement leurs modalités de sevrage. http://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.281 TO84

Prescription de morphiniques dans les douleurs chroniques non cancéreuses. Expérience du centre de traitement de la douleur de Tunis

Actes du congrès de la SFETD, Lille, 21—24 novembre 2012 S. Khalbous , H. Essoussi , M. Kolsi , M. Haddad CTD, hôpital Rabta, Tunis, Tunisie Objectifs.— Place des morphiniques dans le traitement des douleurs chroniques non cancéreuses au CTD de Tunis. Matériels et méthodes.— Étude prospective sur une période de 29 mois (de janvier 2010 à mai 2012) incluant les nouveaux consultants pour douleur chronique non cancéreuse traité par les morphiniques au CTD. Résultat.— Les douleurs chroniques non cancéreuses représentent 70 % du total des consultants, ceux ayant nécessité la mise sous morphine représentent 1,7 % du total des consultants et 2,4 % des DCNC. Il s’agit de douleurs par excès de nociception, dans les cas où une douleur neuropathique est associée, un traitement spécifique par les nouveaux antiépileptiques et/ou les antidépresseurs tricycliques est prescrit en association. Ces douleurs sont intenses Eva ≥ 7, non soulagées par les paliers 1 et 2 de l’OMS, et résistantes dans certains cas aux traitements étiologiques spécifiques. Le diagnostic étiologique est varié : Artériopathie 22 % (ulcère, gangrène, amputation)/Otite externe nécrosante 32 %, spondylodiscite infectieuse 10,8 %, lombosciatique hyperalgique 5 %, un cas de : SPA, LED, ostéoporose avec fracture vertébrale, fracture vertébrale post-traumatique, douleur post-thoracotomie, embolie septique du membre inférieur, scoliose sévère, drépanocytose avec crise vaso occlusive hépatique, tuberculose urologique, fracture de hanche opérée douloureuse. On utilise la morphine LP par voie orale (seul 1cas mis sous Durogésic) La posologie varie de20 mg/j à 200 mg/j et la durée du traitement de 7j à neuf mois. Le suivi a été possible dans 59 % des cas. Amélioration des douleurs > 30 % dans 63 % des cas, < 30 % dans 22,7 % des cas et trois cas d’arrêt pour EI. Conclusion.— Au CTD, Les morphiniques ont leur place dans le traitement des DCNC par excès de nociception mais on reconnaît également leurs limites dans l’efficacité et la tolérance. http://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.282 TO85

Le pharmacien d’officine et la douleur. Enquête auprès de 50 officines J. Leclerc a , L. Douay a , O. Romanova b , P. Trenel b , E. Serra a , M. Brazier c a CHU, Amiens, France b CH, Montdidier, France c Universite de Picardie, Amiens, France Objectifs.— La prise en charge de la douleur est inscrite dans le code de santé publique. La douleur est maintenant mieux reconnue et prise en charge. Qu’en est-il dans les officines de ville ? Matériels et méthodes.— Nous avons réalisé une enquête postale sur l’évaluation des pratiques, concernant la prise en charge de la douleur en officine. Le questionnaire comporte dix items. Résultats.— Cinquante officines ont rec ¸ues l’enquête, 40 ont accepté d’y répondre (80 %). Nous avons collectés 105 réponses, qui se répartissent entre 48 pharmaciens et 57 préparateurs. 88,3 % considèrent que la douleur aiguë est un motif fréquent de demande de conseil, et 70,2 % dans la douleur chronique. Cent pour cent répondent que l’évaluation est impérative à l’officine. Cinquante-cinq pour cent des pharmaciens et 33,2 % des préparateurs connaissent les particularités d’évaluation chez l’enfant. Soixante-dix pour cent des pharmaciens connaissent l’Eva, les autres outils d’évaluation sont rarement connus. Les officines ne disposent pas de ces outils. Cent pour cent demandent l’origine de la douleur avant de délivrer un antalgique. Les pharmaciens et les préparateurs sont demandeurs en termes de formation sur la physiopathologie et sur l’évaluation. Le pharmacien priorise dans sa pratique le traitement, l’éducation et en 3e position l’évaluation. Discussion.— La loi HPST développe les missions du pharmacien d’officine : soins de 1er recours, dépistage, éducation thérapeu-