Profil bactériologique des pneumopathies communautaires de l’enfant

Profil bactériologique des pneumopathies communautaires de l’enfant

Affiches discussion statistique, et semble être lié au terrain, à la gravité de la pathologie et au germe responsable. Conclusion Les pneumopathies à B...

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Affiches discussion statistique, et semble être lié au terrain, à la gravité de la pathologie et au germe responsable. Conclusion Les pneumopathies à BMR sont responsables d’une morbidité et une mortalité très élevées, et les facteurs de risque semblent être nombreux et variés. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.10.672 90

Profil bactériologique des pneumopathies communautaires de l’enfant R. El Bey ∗ , B. Hamdi , A. Berraies , H. Blibech , S. Maazzaoui , J. Ammar , A. Hamzaoui Service de pneumologie, pavillon B, hôpital A. Mami, Ariana, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : bey [email protected] (R. El Bey) Introduction La pneumopathie communautaire (PC) est une pathologie fréquente de l’enfant dont le diagnostic étiologique n’est pas toujours aisé et le traitement reste probabiliste. Méthodes Cette étude est rétrospective, 42 enfants hospitalisés pour prise en charge de PC telle que définie par la société British Thoracic dans un service de pneumo-pédiatrie entre 2011 et 2013. Les paramètres étudiés sont : les données démographiques, cliniques, paracliniques et évolutives. Résultats L’âge moyen était de 3,6 ans. Les enfants avaient présenté une toux 92 % des cas, tachypnée dans 30,8 % des cas, la fièvre dans 61,5 % des cas, des vomissements dans 30,8 % des cas et une hypoxémie dans 15,4 % des cas. Les facteurs prédisposant les plus fréquentes étaient l’asthme dans 9,5 % des cas, le reflux gastro-œsophagien dans 9,5 % des cas et le tabagisme passif dans 20 % des cas. L’enquête bactériologique était positive dans 35,7 % des cas. L’Haemophilus influenzae était l’agent pathogène le plus fréquent (6 cas), suivie par la grippe H1N1 (5 cas), le pneumocoque (2 cas), le Mycoplasma (1 cas) et le Klebsiella (1 cas). L’ECBC était le moyen le plus commun de confirmation (n = 5), suivie par l’H1N1 PCR (n = 5), le lavage broncho-alvéolaire (n = 3), la fibro-aspiration (n = 1), l’hémoculture (n = 1) et sérologie à germe atypique (n = 1). L’amoxicilline était prescrite dans 53,8 % et l’association antibiotique n’était que dans 23,1 % des cas. Un enfant est décédé par une forme sévère de l’infection H1N1. Conclusion Ces résultats montrent que certains examens complémentaires ne sont pas nécessaires pour connaître l’agent étiologique et la nécessité de rechercher des facteurs prédictifs nous orientant vers l’agent en cause sur des échantillons plus larges. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.10.673

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AD05 — Cancer 91

PROCLAIM : résultats finaux de survie globale de l’essai de phase III : pemetrexed cisplatine ou étoposide cisplatine, plus radiothérapie thoracique suivie d’une chimiothérapie de consolidation dans le CBNPC non épidermoïde localement avancé F. Mornex 1,∗ , S. Senan 2 , C. Hennequin 3 , E. Lartigau 4 , A. Brade 5 , L. Wang 6 , J. Vansteenkiste 7 , S. Dakhil 8 , B. Biesma 9 , M. Martinez Aguillo 10 , J. Aerts 11 , R. Govindan 12 , B. Rubio-Viqueira 13 , C. Lewanski 14 , D. Gandara 15 , H. Choy 16 , T. Mok 17 , A. Hossain 18 , N. Iscoe 19 , J. Treat 18 , A. Koustenis 18 , N. Chouaki 20 , E. Vokes 21 1 CHU de Lyon, Lyon, France 2 Vu University Medical Center, Amsterdam, Pays-Bas 3 AP—HP, hôpital Saint-Louis, Paris, France 4 Centre Oscar-Lambret, Lille, France 5 Princess Margaret Hospital, Toronto, Canada 6 Chinese Academy of Medical Sciences, Pékin, Chine 7 Hospital Ku Leuven, Louvain, Belgique 8 Cancer Center of Kansas, Wichita, États-Unis 9 Jeroen Bosch Hospital,  S-Hertogenbosch, Pays-Bas 10 Hospital de Navarra, Pamplune, Espagne 11 Erasmus Mc Rotterdam/amphia Hospital, Breda, Pays-Bas 12 Washington University School of Medicine, St Louis, États-Unis 13 Hospital Universitario Quirón, Madrid, Espagne 14 Charing Cross Hospital, Londres, Royaume-Uni 15 Davis Comprehensive Cancer Center, Sacramento, États-Unis 16 University of Texas Southwestern Medical Center, Dallas, États-Unis 17 Chinese University of Hong Kong, Shatin, Hong Kong 18 Eli Lilly And Company, Indianapolis, États-Unis 19 Eli Lilly And Company, Totonto, Canada 20 Eli Lilly And Company, Neuilly-Sur-Seine, France 21 University of Chicago, Chicago, États-Unis ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Mornex) Introduction L’efficacité et la tolérance du pemetrexed + cisplatine (PC) et radiothérapie thoracique concomitante (RTTc), suivie d’une consolidation par P vs autres chimiothérapies ont été évaluées ; les résultats intermédiaires de tolérance ont été présentés (Vokes et al., 2013). Méthodes Cinq cent quatre-vingt-dix-huit patients (268 en Europe, 22 en France) avec un CBNPC non épidermoïde de stade III non résécable ont été randomisés entre 3 cycles de PC + RTTc (66 Gy) suivi de 4 cycles de consolidation par pemetrexed vs le bras contrôle 2 cycles etoposide + cisplatine (EC) + RTTc (66 Gy) suivi de 2 cycles de consolidation par EC, vinorelbine + Cis ou paclitaxel + carboplatine. L’objectif principal est la survie globale (SG). La survie sans progression (SSP), le taux de réponse objective et la tolérance sont des objectifs secondaires. Cet essai de supériorité est conc ¸u pour atteindre 80 % de puissance en supposant un HR = 0,74 avec 355 événements et un risque ␣ bilatéral à 0,05. Résultats Cinq cent cinquante-cinq patients ont été traités : 283 par PC, 272 par EC. Les caractéristiques initiales étaient équilibrées : âge : 60/59 ; %femme : 41/40 ; %stade IIIB : 54/51 ; %stade par TEP-scan : 83/81 ; %ECOG PS1 : 51/50. La SG médiane pour PC vs EC était de 26,8 m vs 25,0 m (HR 0,98 ; IC95 % : 0,79—1,20 ; p = 0,831) et la SSP médiane de 11,4 m vs 9,8 m (HR 0,86 ; IC95 % : 0,71—1,04 ; p = 0,130). Le taux de réponse pour PC vs EC était de 35,9 % vs 33,0 %