Profil radioclinique et étiologique des images en lâcher de ballons

Profil radioclinique et étiologique des images en lâcher de ballons

18e Congrès de pneumologie de langue française — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014 Résultats.— Notre population d’étude se caractérisait par un ...

57KB Sizes 3 Downloads 177 Views

18e Congrès de pneumologie de langue française — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014 Résultats.— Notre population d’étude se caractérisait par un âge moyen de 61,3 ans, un sex-ratio à 1,3 et un tabagisme prépondérant (6 patients versus 1). La présentation clinique du CBA était marquée par une dyspnée sévère invalidante (7 patients sur 7). La forme radiologique prédominante était la forme pseudo-pneumonique (7 patients sur 7). L’hypoxémie sévère et invalidante qui en résultait, variait entre 48 mmHg et 58 mmHg. La chirurgie d’exérèse était une indication pour établir le diagnostic sur la pièce opératoire, avoir une biologie moléculaire, mais également traiter le shunt intra-tumoral dans le but d’améliorer la qualité de vie du patient. Dans cette étude on avait une nette amélioration des EFR après l’exérèse chirurgicale, avec une correction de l’hypoxémie (la majorité des patients avait un VEMS, au-dessus de 60 %, une PO2 audessus de 65 mmHg, et une saturation en oxygène au-dessus de 95 % en air ambiant. Conclusion.— La chirurgie carcinologique est une indication de l’hypoxémie sévère dans le carcinome bronchiolo-alvéolaire. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.484 439

Prise en charge des sujets de plus de 75 ans atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules

A139

est de 53 ans (24—85). Un antécédent de néoplasie est noté dans 17 cas (25 %). L’altération de l’état général est retrouvée dans tous les cas, et les hémoptysies dans 23 cas. La TDM thoracique, faite chez 57 cas, retrouve de multiples nodules de densité tissulaire disséminés aux deux champs pulmonaires dans 52 cas et des lésions kystiques multiples dans 6 cas, avec localisation cardiaque et au niveau de l’artère pulmonaire dans 1 cas. La bronchoscopie faite chez 57 malades, retrouve une infiltration tumorale et des bourgeons tumoraux dans 28 cas. Le diagnostic étiologique est obtenu par la bronchoscopie dans 27 cas, la ponction biopsie transpariétale dans 7 cas, la ponction biopsie pleurale et la thoracotomie dans 5 cas chacun, la laparotomie, la biopsie ganglionnaire et la présence de BK dans les expectorations dans 3 cas chacun, la biopsie d’un nodule du sein dans 2 cas et la sérologie hydatique dans 6 cas. L’étiologie est maligne dans 46 cas, dominée par le cancer bronchique dans 16 cas. La tuberculose pulmonaire est retrouvée dans 5 cas, l’hydatidose multiple est retrouvée dans 6 cas et la maladie de Behc ¸et dans 1 cas. Aucune étiologie n’est retrouvée dans 10 cas. Le traitement varie en fonction de l’étiologie. L’évolution est bonne dans 10 cas. Elle est marquée par le décès dans 30 cas. Vingt-sept patients sont perdus de vue. Nous soulignons la difficulté diagnostique, la prédominance du cancer et le pronostic péjoratif des images en lâcher de ballons. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.486

C.-L. Larible , C.-L. Lamour Pôle régional de cancérologie, Poitiers, France Introduction.— Le but de ce travail est d’évaluer la prise en charge thérapeutique réelle des patients de plus de 75 ans atteints d’un CBNPC. Patients et méthodes.— Étude rétrospective portant sur 79 patients de plus de 75 ans ayant été présentés en RCP pour un CBNPC de novo entre le 1er janvier 2011 et le 31 décembre 2012 au CHU de Poitiers. Résultats.— Soixante et onze pour cent des patients ont bénéficié d’un traitement spécifique et 29 % de soins de confort exclusifs (BSC). Trente-six pour cent patients (46 %) ont été diagnostiqués à un stade localisé au thorax : 81 % ont rec ¸u un traitement à visée curatrice (21 patients par chirurgie et 8 patients par radiothérapie thoracique), 6 % (2) une chimiothérapie seule et 14 % des BSC. La survie médiane des patients ayant bénéficié d’un traitement curatif n’était pas atteinte au 31/5/2013, elle était de 1,4 mois pour ceux ayant eu des BSC. Parmi les 43 patients (54 %) métastatique d’emblée : 42 % ont rec ¸u des BSC et 58 % un traitement spécifique. La survie médiane des patients non traités était de 2,6 mois, elle était de 6,3 mois dans le groupe monothérapie, de 12,6 mois dans le groupe traité par bithérapie et n’était pas atteinte au 31mai 2013 pour les patients traités par thérapeutique ciblée. Conclusion.— Dans une population âgée non sélectionnée, nos données suggèrent un bénéfice en survie globale des patients traités. La tolérance des traitements semble correcte quel que soit le stade initial. Cependant, une évaluation oncogériatrique paraît utile pour la décision thérapeutique. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.485 440

Profil radioclinique et étiologique des images en lâcher de ballons F. Mounaji , H. Benjelloun , N. Zaghba , N. Yassine , A. Bakhatar , A. Bahlaoui Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Les images radiologiques en lâcher de ballons font craindre en premier des métastases pulmonaires d’un cancer. Nous rapportons une étude rétrospective concernant 68 cas colligés dans notre service sur 8 ans. Il s’agit de 36 hommes et de 32 femmes. La moyenne d’âge

PO19 — Plèvre 441

Pleurésie purulente à Pasteurella multocida à l’origine de découverte d’un cancer bronchique limitée au thorax E. Chahla Service de pneumologie, Niort, France Cas clinique.— M. J. René, âgé de 51 ans, était admis pour un épanchement pleural D. Il est éthylo-tabagique, un tabagisme évalue à 40 P/A. Les examens complémentaires, un épanchement pleural abondant D avec une opacité nodulaire dans la partie basse du poumon gauche. Les ponctions pleurales, un liquide pleurale épais, jaune foncé ; avec polynucléaires neutrophiles a 94 %, protide a 40 g/l, LDH a 2358 U/L. Absence des cellules suspect. La culture de liquide pleurale : présence de pasteurella multocida. Le traitement a comporte un mis en place d’un drain thoracique avec des lavages pleurales à sérum betedinée à répétition ; des antibiotiques amoxicilline-acide clavulinique, l’évolution était favorable avec la quasi disparitions de l’épanchement pleurale. Le bilan d’extension est négatif. Une thoracotomie postéro-latérale est faite, avec une lobectomie inférieure D. L’étude de cette nodule : un adénocarcinome moyennement différencie de 2 cm ; les ganglionnaires hilaire, intraparenchymateux sont réactionnels. La classification tumorale est T1b N0 M0 stade IA. La Pasteurella multocida.— Le genre Pasteurella comporte onze espèces différentes, mais seules quatre d’entre elles ont un intérêt en pathologie humaine. La pasteurellose pulmonaire est une bronchopneumonie bactérienne causée par Pasteurella multocida ou par Mannheimia (Pasteurella) haemolytic. Si les traitements sont mis tôt et des doses efficaces, il peut y avoir résolution de l’infection. Pour en savoir plus Collège de Bactériologie Virologie, CHU de Lyon et université Lyon-1. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.487