Posters : dialyse / Néphrologie & Thérapeutique 14 (2018) 290–323
La durée moyenne d’hospitalisation était de 27 jours (16–54). Le taux de créatinémie moyen à 1 an est de 187 mol/L (83–351) (soit CKDEPI 40 mL.min.1,73 m2 [13,3–73,9]). Discussion Soixante-dix pour cent des patients ont été traités par DP après TR pour RRF sans complications. Vingt pour cent ont présenté des complications mécaniques, pourcentage similaire aux données [3] et dix pour cent des complications infectieuses, pourcentage inférieur aux études antérieures [4]. Conclusion La DP après TR en cas de RRF est associée à peu de complications. Elle nécessite une équipe d’IDE expérimentée à la méthode. Des études complémentaires sont nécessaires pour déterminer les facteurs de risque de survenue de complications. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. Références [1] United Network of Organ Sharing database; 2017 [Accessed 7/23/2017] http://www.unos.org. [2] Shoskes DA, Cecka JM. Deleterious effects of delayed graft function in cadaveric renal transplant recipients independent of acute rejection. Transplant 1998;66:1697–701. [3] Marek C, Thomson B, Shoker A, Luke PP. The prognostic value of time needed on dialysis in patients with delayed graft function. Nephrol Dial Transplant 2014;29:203–8. [4] Palmer JA, Kaiser BA, Polinsky MS, Dunn SP, Braas C, et al. Peritoneal dialysis catheter infections in children after renal transplantation: choosing the time of removal. Pediatr Nephrol 1994;8(6):715–8. https://doi.org/10.1016/j.nephro.2018.07.103 PD13
Complications métaboliques de la dialyse péritonéale : syndrome métabolique, dyslipidémie et prédiabète
Y. Alborgi ∗ , B. Sghire , F. Herrat , K. Omar , H. Hafidi Université de médecine, service de néphrologie, Fès, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (Y. Alborgi) Introduction Les insuffisants rénaux chroniques sont sujets à des complications métaboliques. Nous avons choisi d’étudier dans notre travail la prévalence du syndrome métablique (SM) la dyslipidémie et le prédiabète ainsi que les facteurs favorisants chez les dialysé péritonéaux. Afin de prévenir leurs complications cardiovasculaires et un passage à un diabète type 2. Patients et méthodes C’est une étude prospective qui s’étends de janvier 2018 au 16 avril 2018. Elle comporte 21 dialysés péritonéaux. Nous avons utilisé les critères de l’IDF pour définir le SM. Nous avons aussi calculé l’indice athérogène (le rapport LDL/HDL) et étudié l’HbA1C chez les patients en DP. Résultats Notre étude comporte 21 patients, l’âge moyen est de 41 ans, le sex-ratio est de 11H/10F. Sept patients (35 %) présentent une hyperglycémie > 1 g/L, 4 ont une obésité abdominale (19 %), 5 ont une hypertriglycéridémie (23 %), 8 ont un taux bas de HDL (38 %), 14 patients (66 %) sont hypertendus. Au total, sept patients (35 %) ont un SM. Trois patients (14 %) sont en insuffisance pondérale (IMC < 18,5), 5 (23 %) en surpoids (IMC > 25) et un seul (4 %) obèse (IMC > 30). Six patients (28 %) ont une HbA1C ≥ 5,7 % et 9 (42 %) ont une HbA1C ≥ 5,5 %. Sept patients (33 %) ont un indice athérogène ≥ 3,5. Aucun des facteurs ne semble être en cause du syndrome métabolique : âge, sexe, ancienneté en DP, perméabilité péritonéale, diurèse résiduelle, CRP et taux de parathormone. Discussion La prévalence du SM est plus élevée dans notre étude que celle observée chez les hémodialysés et la population normale mais moindre que chez les dialysés péritonéaux dans la littérature. L’HbA1C ≥ 5,5 % chez les non-diabétiques est un facteur prédictif
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d’événement cardiovasculaire. HbA1C ≥ 5,7 % exprime un état de prédiabète. Conclusion Le rôle du néphrologue dans la DP est de choisir la meilleure stratégie thérapeutique : schéma de dialyse, médicaments, régimes alimentaires en s’appuyant sur les résultats des études faites d’où leur importance. L’étude d’un échantillon plus grand permettrait d’identifier les facteurs de risque du SM. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.nephro.2018.07.104 PD14
Qualité de vie des patients en dialyse péritonéale R. Mandé ∗ , S. Béji , M. Krid , M.K. Zouaghi Hôpital La Rabta, néphrologie, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (R. Mandé)
Introduction La mesure de la qualité de vie (QdV) des patients permet de quantifier l’impact des maladies sur le vécu des patients. La QdV est un principal critère de choix de la méthode d’épuration extra rénale. Nous avons ainsi mené cette étude afin d’évaluer la QdV des patients en dialyse péritonéale (DP). Patients et méthodes Il s’agit d’une étude transversale de trois mois réalisés du 1er janvier 2018 au 31 mars 2018. Ont été inclus tous les patients dont l’ancienneté en dialyse péritonéale était supérieure à trois mois, présentant un état clinique stable, non hospitalisé dans le dernier mois et ayant donné leur accord préalable. La QdV a été évaluée selon trois paramètres que sont l’échelle de Karnosvsky, l’index de Qualité du Sommeil de Pittsburg (PSQI) et le score de Hospital Anxiety and Depression Scale (HAD). Résultats Vingt-quatre patients ont participé à notre enquête. L’âge moyen des patients était de 46 ± 12,91 ans et le sex-ratio H/F était de 1,73. La néphropathie diabétique était la plus fréquente et représentait 26,7 % des cas. Vingt patients étaient en DPA et 4 en DPCA, la durée moyenne en dialyse péritonéale était 3,17 ans. Tous les patients assuraient eux-mêmes leur propre dialyse sans l’aide d’une tierce personne, 42 % des patients avaient un score selon l’échelle de Karnosvsky entre 70–90 % et 58 % entre 90–100 %. Les difficultés sévères de sommeil étaient retrouvées chez 21 patients soit 88 % parmi lesquelles 71 % étaient en DPA contre 29 % en DPCA. Huit pour cent (8 %) des patients ne présentaient ni de troubles psychiques ni de troubles dépressifs et 84 % patients souffraient de troubles anxieux ou dépressifs certains. Discussion Les questionnaires utilisés dans les études de QdV des patients en IRCT sont variés allant des questionnaires génériques à ceux spécifiques aux dialysés/greffés. Toutefois comme d’autres études, celle-ci nous a permis de noter chez nos patients une altération de la QdV, surtout dans sa dimension santé psychique. Conclusion L’utilisation d’autres échelles notamment le Kidney Disease Quality Of Life Short-Form version 1.2 (KDQoL-SF) qui comporte le plus d’items avec une dimension spécifique à la dialyse et le seul questionnaire validé en langue franc¸aise permettrait une analyse plus complète. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.nephro.2018.07.105 PD15
Le bilan sodique en dialyse péritonéale
M. Alioubane ∗ , D. Elhamssili , T. Bouattar , N. Ouzedoun , R. Bayahia , L. Benamar CHU Ibn Sina, service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Alioubane)