Résumés des communications particulières 0◦ à 33,7◦ . Le taux de complication était de 52 %. Quatre implants ont entraîné une complication cutanée (17 %) nécessitant à chaque fois une reprise chirurgicale, 4 implants ont entraîné une fracture de côte (17 %) nécessitant à chaque fois une reprise chirurgicale, 4 implants ont entraîné une complication d’ordre infectieux (17 %) et 1 implant a entraîné une complication respiratoire (4 %). Conclusion.— La distraction par le système VEPTR peut être jugée comme efficace dans le cadre du traitement chirurgical des déformations osseuses dans le syndrome d’insuffisance thoracique. Cependant un taux de complication élevé reste à déplorer. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.125 184
Que deviennent à l’âge adulte les enfants traités pour arthrogrypose multiple congénitale ?
Jean Dubousset ∗ , Michel Guillaumat 23bis, rue des Cordelieres, 75013 Paris, France ∗ Auteur correspondant. Patients et méthode.— Soixante-cinq patients adultes (41 femmes et 24 hommes), âgés de 22 à 65 ans (dont 46 de plus de 30 ans), traités dans l’enfance pour arthrogrypose et dont 64 cas ont eu un traitement chirurgical, ont été revus soit par examen clinique direct, soit par questionnaire assorti d’un entretien téléphonique, ce qui nous a permis de constater. Résultats : — vie personnelle : 38 d’entre eux (dont certains grand handicapés) ont une vie de couple ayant donné 34 enfants dont seulement 4 étaient atteints d’arthrogrypose ; seuls 27 (15F et 12H) vivaient plus ou moins seuls ; — l’autonomie était complète chez 35, partielle chez 20 et totalement dépendante chez 10. Pour la locomotion 18 FR permanent, 9 FR partiel et marche à la maison, 8 marches extérieure avec béquilles et 29 marches libres avec ± chaussures adaptées. 36 (dont 9 en FR permanent) sur les 65 cas conduisaient leur voiture ± aménagée ; — 26 patients ont présenté une atteinte sérieuse du rachis dont 14 ont nécessité un traitement chirurgical souvent complexe mais qui n’a pas grevé le résultat fonctionnel final prévisible au départ. Les atteintes des membres inférieurs (hanches, genoux, pieds) ont demandé des chirurgies itératives parfois ankylosantes, mais qui ont quasiment toujours fini par obtenir l’indolence et la fonction permise par le déficit musculaire basal initial malgré quelques cas d’obésité majeure ; — mais surtout, 52 ont présenté une atteinte des membres supérieurs variable, (épaules, coudes, mains), uni- ou bilatérale, parfois extrêmement sévère, nécessitant souvent des suppléances multiples (en particulier par la bouche), et cause principale de la gêne à l’indépendance. Conclusion.— « Devant un enfant présentant une arthrogrypose : priorité au membre supérieur » et ce d’autant que l’on est fortement aidé par leur fréquent excellent Q.I., comme en témoigne le fait que 31 ont un niveau universitaire, 20 un niveau études secondaires, et 10 un niveau certificat d’études primaires. Fait remarquable, tous les patients ayant séjourné plus ou moins longtemps (parfois plusieurs années scolaires) en centre de rééducation avec scolarité adaptée en ont été contents et même reconnaissants ! Ce travail nous est apparu important à faire connaître à l’ensemble de la communauté orthopédique de notre pays. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.126
S319 185
Faut-il opérer la hanche controlatérale réduite chez l’enfant paralysé cérébral à hanche luxée ? Révision d’une série de 9 cas
João Lameiras Campagnolo ∗ , Joana Ovídio , Miguel Carvalho , Rita Jerónimo , António Estanqueiro Guarda Rua Gonc¸alo Nunes, 19-3-C, 1400-185 Lisbonne, Portugal ∗ Auteur correspondant. Introduction.— La luxation de la hanche chez le malade paralysé cérébral (PC) est une réalité fréquente. Quand la luxation est unilatérale, de nombreux auteurs proposent l’ostéotomie de réorientation de la hanche controlatérale de fac ¸on à éviter des déséquilibres ultérieurs (« coup de vent » inverse, luxation de hanche). Nous avons revu les résultats des malades ayant subi une réduction ouverte d’une hanche, alors que l’autre, étant réduite, n’a pas subi de gestes osseux pendant tout le suivi clinique. Patients.— Entre janvier 2007 et janvier 2012, 41 hanches d’enfants PC de classe GMFCS IV et V ont subi une réduction ouverte dans notre service. Neuf malades, avec hanche non opérée réduite à la date de la réduction de la hanche controlatérale, ont été évalués ; l’opération de la hanche luxée a été faite à l’âge de 8,8 ans (7—13) ; il y avait 3 filles et 6 garc ¸ons. Le recul moyen a été de 3 ans (1—5 ans). Méthode.— Tous les enfants ont subi une réduction ouverte de hanche (résection du ligament rond + ligament transverse avec capsuloraphie en « double matelas »), associée à une ostéotomie fémorale proximale ; d’autres gestes ont été ajoutés du côté luxé : ténotomies des adducteurs et du psoas et, dans 3 cas, une ostéotomie pelvienne (1 acétabuloplastie, 1 Degas, 1 Pemberton), et du côté non-luxé : 3 tenotomies des adducteurs/ischiojambiers. Toutes les hanches ont été revues en prenant note d’une éventuelle aggravation de la hanche controlatérale. Résultats.— Dans cette série, et avec un recul moyen de 3 ans, nous avons eu un cas de subluxation secondaire (50 %) de la hanche controlatérale, et 3 cas de bassin asymétrique avec scoliose associée. Discussion.—Malgré de nombreuses discussions sur la nécessité de parfaire un équilibre de tout le bassin en opérant les 2 hanches, lors de la mise place d’une stratégie thérapeutique pour soigner l’enfant PC à hanche luxée, il s’avère, dans notre série, qu’il n’y a eu qu’un cas de subluxation ultérieure de la hanche controlatérale à 3 ans de suivi. Ce fait pourrait être expliqué par le recours à une technique chirurgicale exigeante et précise de la hanche luxée qui évite une contrainte sur cette hanche et par conséquent sur le bassin du malade. Ceci permet d’obtenir des résultats satisfaisants et prévisibles à moyen/long terme. Conclusion.— En présence d’une hanche luxée chez l’enfant PC, l’ostéotomie de la hanche controlatérale réduite ne nous parait pas une indication primaire. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.127 186
Ostéotomie pelvienne percutanée chez l’enfant paralysé cérébral non marchant : 22 hanches opérées avec des résultats préliminaires encourageants
Marie Rousset ∗ , Federico Canavese , Antoine Samba 10, rue André-Moinier, 63000 Clermont-Ferrand, France ∗ Auteur correspondant.