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encadrées, progressives, y compris intensives pour diminuer le risque de lymphœdème du membre supérieur après cancer du sein. Mots clés Lymphœdème ; Cancer ; Prévention Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
L’auteur déclare ne pas avoir de
http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.12.092 A10
Quel niveau d’amputation en 2016 en cas d’artériopathie ? E. Allaire 1,∗ , G. Chiesa 2 1 Service de chirurgie vasculaire, CHU Henri-Mondor, 94010 Créteil cedex, France 2 Institut Robert-Merle-d’Aubinié, 94160 Valenton, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (E. Allaire) Les amputations reconstruisent un projet de vie. Leur prévention est un objectif majeur de la prise en charge de l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs. Les facteurs de risque d’amputation les plus influents restent l’ischémie critique, le diabète, l’insuffisance rénale. D’autres facteurs ont été identifiés comme la poursuite d’un tabagisme, la présence d’une anémie. Le concept de soins intégrés autour du pied diabétique — dépistage, éducation, coordination des équipes — s’est développé aux ÉtatsUnis. Parmi les techniques instrumentales de revascularisation pour prévenir les amputations, les traitements endovasculaires se sont imposés, dans certains centres en remplacement de la chirurgie ouverte en première intention, avec des résultats comparatifs toujours en cours d’évaluation, alors que les évolutions techniques restent nombreuses. Les 50 dernières années ont vu le transfert de la biologie moléculaire et cellulaire vers la clinique. Les thérapies géniques et cellulaires, seules ou combinées aux traitements instrumentaux, sont en cours d’évaluation, avec des résultats initiaux décevants, alors que les techniques de pansement pour promouvoir la cicatrisation des plaies se sont diversifiées. Durant les 15 dernières années, la prévalence des facteurs de risques principaux d’amputation que sont le diabète et l’insuffisance rénale augmentait, mais le taux d’amputation dans la population Medicare a diminué de 45 %, en parallèle avec l’augmentation du nombre de revascularisations endovasculaires, et la diminution des chirurgies ouvertes. Des tendances semblables sont rapportées en Australie, en Espagne, mais d’autres pays européens décrivent une stagnation. La diminution du taux d’amputation majeure a été parallèle à celle des amputations mineures, suggérant une typologie constante des amputations pratiquées. Le taux d’amputation semble diminuer avec la montée en puissance des structures interdisciplinaires et les réseaux ville—hôpital de prise en charge du pied diabétique.
L’appareillage est fondé sur une réhabilitation fonctionnelle précoce, un niveau d’amputation permettant une cicatrisation avec un minimum de réinterventions, aidée par des revascularisations adjuvantes, une fonctionnalité réaliste (éviter les Chopard, long bras de levier sous-articulaire, suppression des flessum fixés), une verticalisation rapide, une surveillance du membre controlatéral. Le fauteuil avec transfert et aide à domicile reste une option pour les patients polyvasculaires sévères (bi-cuisses). Mots clés Amputation ; Artériopathie oblitérante des membres inférieurs Déclaration de liens d’intérêts leurs éventuels liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé
http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.12.093 A11
Quelles stratégies antithrombotiques chez les patients en prévention secondaire ? P. Sabouret (MD) , ACTION group1 Heart Institute, Cardiology department, Pitié-Salpêtrière Hospital (AP—HP), Pierre and Marie Curie University, 75013 Paris, France E-mail address:
[email protected] Atherothrombosis is responsible for the acute clinical manifestations of atherothrombotic disease, namely coronary artery disease, cerebrovascular disease, and peripheral artery disease. Despite advances in antithrombotic therapies, the residual morbidity and mortality associated with these conditions remain high. The use of more intensive antithrombotic therapies also has to be balanced against their increased risks of bleeding, especially when administered in combination. The situation is further complicated by the fact that indirect comparison of clinical trial data does not lead to definitive conclusions on the best therapeutic approach. Therefore, determining the optimal antithrombotic combinations, which offer the greatest reductions in cardiovascular events without an excess of bleeding, for the broad range of patient populations and clinical scenarios seen today, and encompassing both the acute phase and long-term period remains challenging. I report on the latest data from randomized clinical trials on antithrombotic agents and look to future trials to shed light on this complex therapeutic field. Keywords Atherothrombosis; Antiplatelet agents Disclosure of interest Lecture or consulting fees for advisory board from AstraZeneca, Bayer, Bristol-Myers Squibb, DaiichiSankyo, Eli-Lilly, Merck-Sharp and Dhome, Sanofi. 1
http://www.action-coeur.org.
http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2015.12.094