Qui a peur des infiltrations foraminales cervicales ?

Qui a peur des infiltrations foraminales cervicales ?

30 sécurité. L’ablation par application de radiofréquence (RF) pourrait représenter une alternative pour améliorer les résultats du traitement endovas...

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30 sécurité. L’ablation par application de radiofréquence (RF) pourrait représenter une alternative pour améliorer les résultats du traitement endovasculaire. Méthode.— Nous avons utilisé des méthodes in vivo (occlusion artérielle par coils) et in vitro (thermocoagulation du blanc d’œuf et de muscles de poulet) déjà rapportées. Résultats.— Cette étude préliminaire montre que l’ablation de l’endothélium par RF (500 KHz, 20—30 watts durant 60 secondes à 60 ◦ C, à l’aide d’un cathéter d’ablation standard utilisé dans les traitements des arythmies cardiaques (7F, 4 mm Celsius) peut prévenir la récanalisation de l’artère embolisée comparativement à une embolisation sans RF, comme l’indiquent les scores d’occlusion angiographiques (X2 = 11,48 ;p < .001 ; n = 8) et les images macroscopiques dans un modèle canin d’occlusion artérielle. Dans le même but, la possibilité de transmettre la radiofréquence à l’aide d’un outil dédié a été optimisée in vitro pour être testée in vivo dans le modèle canin d’occlusion artérielle. La lésion produite dépend du calibre de l’électrode, de sa longueur, de la distance, de la résistance, de l’énergie appliquée, et du temps d’exposition. Cette optimisation sera suivie de nouvelles études in vivo. Conclusion. — La RF pourrait être appliquée en neuroradiologie grâce à des outils dédiés. Elle offre une méthode de dénudation endothéliale qui pourrait améliorer les résultats de l’embolisation des anévrismes. doi:10.1016/j.neurad.2008.01.076

P-28 Qui a peur des infiltrations foraminales cervicales ? J. Baud, E. Emery, C. Marcelli, H. Huet CHU de Caen, Caen, France Objectifs. — Nous souhaitons faire un point sur la réalité des risques liés à la réalisation des injection foraminales cervicales, et proposer des mesures de bonnes pratiques fin d’améliorer la sécurité attachée à ces gestes. Matériel et méthodes. — Les injections foraminales cervicales font partie de la pratique courante pour les praticiens s’intéressant à l’interventionnel rachidien. Elles sont employées avec succès dans les névralgies cervicobrachiales, lorsque la prise en charge thérapeutique non invasive n’est plus jugée suffisante. Pour autant, cette technique est régulièrement dénoncée dans les médias médicaux comme potentiellement dangereuse. Des complications graves ont été décrites, généralement directement liées à la technique opératoire, et leurs mécanismes sont connus. Les auteurs rapportent une revue de la littérature, éclairée par une expérience de plus d’un millier d’infiltrations foraminales cervicales réalisées sous scanner.

Résultats. — Plusieurs facteurs permettent d’améliorer la sécurité de ces procédures. L’environnement technique avec l’utilisation d’un scanner nous semble primordiale pour la précision du guidage de l’aiguille. L’expérience de l’opérateur assure la meilleure adaptation de la technique aux contraintes anatomiques individuelles des patients. L’emploi de corticostéroïdes microcristallins a pu provoquer des accidents emboliques artériels. En raison de la fréquence des injections intravasculaires, l’utilisation d’anesthésiques locaux injectables est potentiellement risquée. Conclusion. — Il est d’actualité de parler de la sécurité des infiltrations foraminales cervicales, afin de replacer certaines inquiétudes dans un contexte professionnel et spécialisé. Des recommandations de bonnes pratiques sont souhaitables dans le but de promouvoir cette technique efficace en limitant les complications potentielles. doi:10.1016/j.neurad.2008.01.077

P-29 Derniers résultats de l’étude Atena L. Pierot a , L. Spelle b a Hôpital Maison-Blanche, Reims, France b Fondation A.-de-Rothschild, Paris, France Objectifs. — Présenter les résultats les plus récents de l’étude Atena. Méthodes. — Atena est une étude prospective, multicentrique conduite sous l’égide de la SFNR. De juin 2005 à octobre 2006, 649 patients porteurs de 1100 anévrismes ont été inclus dans 27 centres canadiens et franc ¸ais. 739 anévrismes non rompus ont été proposés pour le traitement endovasculaire. Résultats.— Les échecs de traitement ont été rencontrés dans 4,3 % et sont analysés. Des événements indésirables ont été rencontrés dans 15,1 % des procédures et se sont accompagnés de signes cliniques dans 5,4 % des cas. Les facteurs favorisant la survenue d’événements indésirables sont analysés. À un mois, la morbidité globale est 1,7 % et la mortalité 1,4 %. Le suivi à 1 an est présenté. Conclusion.— Atena est la première étude prospective, multicentrique sur le traitement endovasculaire des anévrismes intracrâniens non rompus. Elle a permis de connaître avec précision la morbimortalité de cette technique et d’analyser les facteurs favorisant l’apparition de complications. Le suivi à long terme de cette cohorte est important pour connaître l’efficacité de cette technique. doi:10.1016/j.neurad.2008.01.078