Rachat par novartis

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SOCIETESI

Pbarmacine,a: Apr~s quasiment un an de gestation silencieuse, la 18 e societP, d'essaimage de I'universit~ d'Oxford vient d'etre offieiellement mise ~ tint. Cr~e par trois pointures universitaires, Oxxon Pharmacines compte d~.velopper des vaccins fondus sur la technologie Prime BoostTM. Cette derni~re consiste a realiser une immunisation s~quentielle au moyen d'un m~me antigene port~ par deux vecleurs diff@rents, tout d'abord un ADN plasmidique (prime immunisation), puis un virus de la vaccine modifi~ (boost).

ka soci~t~ de la Silicon Valley, specialisee dans la raise au point de nouveaux materiaux par chimie combinatoire, va se lancer dans une collaboration avec I'lnstitut de microtechnique de Mayence (Allemagne). Les deux partenaires vont s'atteler au d~veloppement de micror~acteurs snr puces devant ~tre utilis~s par Symyx pour la recherche de catalyseurs.

Le proc8d8 de la r8ussite h es essaimages universitaires int~ressent peu les capital-risqueurs, plus enclins ~ investir dans des soci&& mises sur pied par des transfuses expSrimentSs de l'industrie, plut6t que dans les crSations de jeunes et verts docteurs. Toutefois, Cytos Biotechno logy, une start-up suisse cocrSde en 1995 par Wolfgang Renner, alors fraichement dipl6mf de I'lnstitut ffd&al de technologic de Zurich (ETH), d~montre, s'il en 8tait besoin, que l'universite peut aussi constituer un vivier d'entrepreneurs avis6s. De fait, "~ la difference de la tr~s vaste majorit~ des jeunes (ou moins jeunes) soci&(~s de biotechnologie, Cytos a pr&entS, d~s ses premibres annSes d'existence, un bilan financier 8quilibr& La raison de ce succSs ? Des brevets mis au point par Wolgang Renner au cours de sa th~se, relatifs ~ des proc8d& de production de prot8ines th& rapeutiques et de vaccins (en milieu sans s&um et sans prot~ines). D~s 1995, ce portefeuille a int&ess8 plusieurs entreprises pharmaceutiques ou de biotechnologie. Cet ,, engouement ,, a d~cid~ Wolfgang Renner ~ fonder Cytos Biotechnology avec deux professeurs de I'ETH, James E. Bailey et Hans M. Eppenberger. A w i n e ~Sclose, la soci&8 a ainsi pu disposer de plusieurs contrats f~ m&ne de financer son fonctionnement et sa croissance. De plus, la jeune soci4t6, Iocataire jusqu'5 l'et8 dernier de Iocaux et de materiel ~ I'ETH, a pu faire ses premihres armes sans recourir a de dispendieux investissements. Et les liquidit6s engrang~es grSce ;~ l'activit6 de service pour l'industrie pharmaceutique lui ont permis de mettre au point de nouvelles plate-formes technologiques : DELphi, une technique d'expression et de criblage permcttant d'identifier des gL'nes et de caract&iser leur activit6 (1); PcyTS (2), un systame d'expression r~gulC' par la temp&ature (plus exactement par une diminution de temp6rature) ; et AlphaVaccine, une nouvelle stratdgie vaccinale. Cette derni?zre consiste b, utiliser des particules dSrivfes de virus, mais d(~nu&s de toute sdquence g&38tique, pour prSsenter h l'organisme des antiganes sous une forme ordonnSe et r6p~i titive. II serait ainsi possible, en fonction du type d'an] tigane fix~ sur la structure virale, de provoquer une i

1 euro = 6,56 FF 1 franc = 0,15 euro 1 US dollar = 1,11 euro 1 A dollar = 0,64 euro 1 DM = 0,51 euro 1 livre = 1,66 euro 100 yens = 1 euro

point d'un syst~me d'immunoanalyse congu pour rSaliser des dosages sur de tr6s petits volumes d'Schantillons (50 HL). La seconde concerne Phenomics, une technologie d6velopp& par Proteus (Nimes, France) et permettant n o t a m m e n t le criblage de g8nes. D~sormais d&entrice d'une licence mondiale exclusive pour l'utilisation de cette derni~re dans diverses applications (biologie humaine, v & & i n a i r e , diagnostic agroalimentaire), BMD s'attellera en premier lieu ~ la conception d'un kit pour le gSnotypage, le phdnotypage et la ddtermination de sensibilit6 aux a n t i r & r o v i r a u x du VIH. Un ambitieux projet pour une soci6t8 qui a su conqu6rir et dominer, en France, certaines niches du march8 du diagnostic in vitro (auto-immunit& diagnostic s&ologique des Chlamydiae et du virus d'Epstein-Barr). J.H.

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tr~s forte r4ponse immunitaire, par exemple contre des organismes pathog6nes (bact4ries, virus) ou des cellules canc4reuses, idune des applications concrhtes de cette technologic porte sur deux projets de vaccins, notamlnent contre le VIH. Ces travaux sont men~s avec un partenaire acad4mique : le [aboratoire d'immunologie exp6rimentale de I'h6pital universitaire de Zurich, dirig4 par Rolf Zinkerganel (prix Nobel de m4decine et de physiologic 1996 et membre du comit6 scientifique de Cytos). Ils ont d6marr4 en juin 1999 et sont en pattie financ6s par la Commission suisse pour la technologic et l'industrie (CTI). Pour Wolfgang Renner, l'avenir de Cvtos passe clairement par le d4veloppement de produits th&apeutiques, et son objectif est de disposm, d'ici 5 ans au plus, d'une mol&ule en essai clinique avanc4 (phases 1I/IIl). La soci&4, install4e dans de nouveaux locaux, compte aujourd'hui une cinquantaine d'employ&. Elle int6resse d4sormais les capitaI-risqueurs : die a boucle, en fin d ' a n n & 1999, un premier tour de table d'un peu plus de 13 millions de francs suisses (8,3 millions d'euros), auquel ont particip4, entrc autres, Life Sciences Ventures (Munich) et Global [.ifc Science (Guernesey). Un financement rondelet, qui sera tr~.s largement d4pass4 par un deuxi~me tour de table, actuellemenr en cours, et dont le m o n t a n t devrait s'dlever 5 50 millions de francs suisses. Mais il est vrai que Wolfgang Renner a de s4rieuses r4f4rences ~ faire valoir auprhs des baillcurs de fonds de toute origine : ses talents de gestionnaire ont ~t~ couronn6s par le premier prix des Swiss E c o n o m i c Au,ard. Une distinction qui vise a r& compenser les start-ups les plus performantes et novatrices de l'Etat h61vL'te. der6me Hinfray Cytos Biotechnology AG, Wagistrasse 21,8952 ZurichSchlieren, Suisse. Tel. : (41) 1 733 40 33. Fax : (41) 1 733 40 30. Site Web : www.cytos.com.

(1) C. Blaser et aL (2000) GeneL Engin. News 20, 6, 32-33. (2) M. Boorsma etal. (2000) Nat. Biotechnol. 18, 4,429-432.

Biomedical Diagnostics, B.R 103, 77423 Marne-la-Vallee cedex 2. Tel. : 01 64 62 10 12. Site Web : www.bmd-net.com.

cliniques de son produit phare, une hormone de croissance humaine recombin~e, la Granditropine. ~, Le ra-

Rat,bat par Novartis

chat de notre socidt# par Novartis va dgalement nous pennettre d'avoir accos/t des marchds sur lesquels nous n 'aurions pas pu dtre prdsents autrement, ajoute Luigi di Nicola, di-

a start-up allemande, spScialisSe L dans le d~veloppement de mddica-

recreur scientifique de la filiale frangaise de Grandis Biotech. Par ailh, urs,

ments recombines, change de propri&aire. FondSe en 1997 gr,qce h des capitaux privSs, Grandis Biotech vient en effet de se r~soudre ~'xpasser sous la houlette de Novartis. La maison m~re, situ~e h March-Hugstetten, prbs de Fribourg, ainsi que sa dizaine de filiales, seront dSsormais rattach~Ses 'a la section Generics du groupe suisse. Cette op4ration, dont les termes financiers sont tenus secrets, 4tait l'une des solutions envisag6es par la jeune start-up pour obtenir les fonds n4cessaires ~3 la poursuite des essais

nous continuerons h ddvelopper e t a commercialiser notre p r o d u i t nousmSmes, sous l'8gide de Novartis. ,,

6randis Biotech

Le groupe suisse, qui vient d'annoncer coup sur coup son entree sur la Bourse de New York et une alliance avec Vertex (voirp. 50), entend ainsi se faire une place sur le march6 juteux de ]'hormone de croissance humaine (plus de 1,.5 milliard d'euros). Pour se d~marquer de ses principaux concurrents (Pharmacia Upjohn, Genentech et Eli Lilly), Novartis a choisi ]a forme gal4nique innovante que

propose Grandis Biotech : une hormone de croissance liquide. Pr&e l'emploi, elle permet d'~viter de pr& parer l'injection avec un solvant fourni s@ardment, rdduisant ainsi les risques d'erreurs de manipulation. Si tout se passe comme prdvu, l'autorisation de raise sur le marchl5 en Europe devrait &re accordde en 2001. O.L. > Grandis Biotech GmbH, Gruenstrasse 18, D-79232 M a r c h - H u g stetten, Allemagne. Tel. : (49) 7665 925000. Fax : (49) 7665 925020. Site Web : w w w . g r a n d i s - b i o t e c h . corn

Quantum Dot corp.

Les nanocristaux clans le vent 'entreprise californienne, fondee

L en 1998, ~tait ~ la recherche de partenaires susceptibles de l'aider "~ amdliorer sa technologie inSdite de marquage, fond& sur l'utilisation de cristaux nanom&riques et applicable aux produits biologiques (cellules, protdines, acides nucl~iques). Apr~s avoir sign~ un accord, en mars dernier, avec l'Institut de gSnomique de la f o n d a t i o n pour la recherche de Novartis, elle entend d~sormais

collaborer avec Genentech. La soci6t6 californienne vient en effet d'accepter de participer au Technology Access Program de Q D C , un prog r a m m e visant ~l 6valuer la technologie Qdot T M Nanocrystals de cette derni6re. Solubles dans l'eau, les cristaux brevet& par QDC sont compos& de mat4riaux semi-conducteurs. Ils peuvent &re couplSs ~ des produits biologiques et permettre ensuite leur ddtection sensible, pr4cise et relativement peu cofiteuse. L'accord, dont les termes financiers sont tenus secrets, pr4voit que Genentech utilise les cristaux fournis par Q D C , afin d'4valuer leurs performances dans ses essais mol&ulaires et cellulaires. De son c6t4, Q D C s'engage ~ am61iorer son produit en fonction des besoins de son collaborateur. ,( P o u r l'instant, nous ne fournissons nos nanocristaux qu'~ un nombre restreint d'entreprises, participant toutes notre p r o g r a m m e , explique Carol Lou, responsable ventes et marketing chez QDC. Cela nous p e r m e t de trawliller en dtroite collaboration avec nos partenaires, et d'Stre le plus attentifs possible ~ leurs requites, afin d'amdliorer au mieux notre produit ~,. D4jh, une centaine d'entreprises se seraient montr6es int4ress4es par une

6ventuelle collaboration. De quoi voir l'avenir d'un rail confiant, d'autant que la jeune soci&6 vient de lever 30 millions de dollars lots de son second tour de table. QDC, qui emploie actuellement une trentaine de personnes, esp6re doubler son effectif d'ici la fin de l'ann6e. O.L. .> Quantum Dot Corporation, 4030 Fabian Way, Palo Alto, CA 94303, [~tats-Unis. Tel. : (1) 650 812 7390. Fax : (1) 650 812 7660. Site Web : www.qdots.com

Skuld-Tech

Des dl ves bien SAGEs

en

bref

Hitachi Trois mois apr~s s'gtre associd avec Nanogen, le groupe japonais vient de conclure une nouvelle alliance, avec une entreprise de biotechnologie am~ricaine : Myriad Genetics. Selon les termes de I'accord, Hitachi va realiser au Japon I'exploitation commerciale de ProNet, la technologie d'etude des interactions prot6ine-prot~ine mise au point par la socidt~ de Salt Lake City.

omment cr4er une start-up sans bre-

vet ? Une gageure ~ laquetle s'attelle CSkuld-Tech, crude ~ Montpellier en juin 1999. Sa recette consiste ~ exploiter une inventkm non prot4g& en France : la serial analysis genetic e x p r e s s i o n (SAGE). Cette technique, d6velopp4e par un groupe universitaire am&icain, permet de comparer les ghnes exprimds par une cellule dans deux conditions physiologiques : levure capable ou non de fermentation, cellute saine vs cellule tumorale... L'id4e est de repdrer chaque ghne par une 4tiquette de quelques nucl&)tides. On peut alors comparer

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