Radioprotection, optimisation et justification

Radioprotection, optimisation et justification

et thématiques Radioprotection, optimisation et justification Séance organisée par le groupe de travail SFR-Radioprotection Responsable : Yves-Sébas...

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et thématiques

Radioprotection, optimisation et justification Séance organisée par le groupe de travail SFR-Radioprotection

Responsable : Yves-Sébastien Cordoliani Objectifs pédagogiques Apporter des notions relatives à la sécurité des procédures, notamment en terme d'irradiation. Promouvoir l'utilisation optimale des différentes méthodes d'imagerie. Pathologies iatrogènes et nosocorniales. Toxicovigilance (toxicologie). Pharmacovigilance (sécurité pharmacologique). Iatrogenèse.

Président : Jean-François Chateil nance et de contrôle de qualité impose des contrôles périodiques de tous les appareils de radiologie. Les appareils installés depuis juin 2004 doivent maintenant intégrer un dispositif de mesure de dose. " Mots clés :Radioprotection - Réglementation - Responsabilité

Modérateur : Marc Sapoval

15 h o 0

Durée : 30 minutes

CE QUE NUL RADIOLOGUE N'EST CENSE IGNORER : LA NOUVELLE LEGlSLATlON EN RADIOPROTECTION YS CORDOLIANI PARIS- FRANCE Objectifs : Connaître les nouvelles obligations légales induites par la transposition des différentes directives européennes en droit français et leurs conséquences sur la pratique radiologique. Résumé : 1) Pour les personnels, les différents points de la directive Euratom 96/29 ont été intégrés dans le code du travail : abaissement de la limite annuelle de dose à 20 mSv par an ; le dépassement d'une des limites constitue une infraction dont doit répondre l'employeur. Pour les femmes enceintes, la dose reçue à l'utérus doit être inférieure à 1 mSv. Obligation de dosimétrie électronique pour tous les intervenants en zone contrôlée, ce qui impose de revoir une classification obsolète des salles de radiologie et des personnels. Formation au risque des rayonnements ionisants (RI), à renouveler tous les 3 ans. 2) Pour les patients : c'est le code de santé publique qui a incorporé les éléments de la directive Euratom 97/43. Ce sont les innovations les plus marquantes pour la pratique radiologique : -Obligation de formation pour toute personne utilisant les rayonnements ionisants. Pour les radiologues dont le diplôme date de plus de 10 ans, obligation de justifier d'un renouvellement de formation avant juin 2009. Obligation, pour le demandeur comme pour le réalisateur de l'acte, de se référer à un guide des indications des examens d'imagerie pour justifier un acte radiologique. - Obligation de vérification du principe de justification : aucun examen utilisant des RI ne peut être effectué sans renseignements cliniques écrits du correspondant. -Obligation de se référer à un protocole écrit optimisé pour tout acte exposant aux RI. - Obligation de fournir sur le compte rendu les indications nécessaires à l'estimation de la dose. Relevé et communication annuelle à I'IRSN des doses délivrées pour deux examens faisant l'objet de niveaux de référence. 3) Pour les matériels : l'obligation de mainte-

15 h35

Durée : 7 minutes

ETUDE DE DOSES EN SCANNER MULTICANAL : IMPACT DE L'ADAPTATIONAUTOMATIQUE DE LA DOSE ET DE L'UTILISATION DE CACHES AU BISMUTH JP CLÉMENT (l), A RIBEIRO(l), JL REHEL(2), H GOMES (1), H BRISSE(3), C MARCUS (1) (1) REIMS- FRANCE,(2) FONTENAY-AUX-ROSES - FRANCE, (3) PARIS- FRANCE Objectifs : L'utilisation de caches au bismuth permet de réduire significativement la dose à la peau en scanner multicanal. L'objectif de cette étude est d'analyser les effets de l'utilisation de caches au bismuth et de l'adaptation automatique de la dose au cours d'acquisitions TDM sur fantômes. Matériels et méthodes : Les mesures ont été réalisées sur un scanner Siemens Sensation 16 équipé du système de réduction de dose Care Des . pastilles thermoluminescentes de fluorure de lithium de dose 4 ~ @ type GR 200 fournies et analysées par I'IRSN, ont été placées sur un fantôme rempli d'eau. Des séries de mesures ont été réalisées avec et sans cache au bismuth, avec et sans adaptation automatique de la dose. Résultats : Les résultats montrent une diminution de la dose à la peau de l'ordre de 30 % grâce aux caches bismuth. La réduction de la dose à la peau est d'environ 60 % avec adaptation automatique de la dose. Elle atteint 70 % quand on utilise conjointement les caches au bis-muth et l'adaptation automatique de la dose. Conclusion : L'utilisation d'un système de réduction automatique de la dose couplé ou non avec des caches au bismuth, permet de réduire les doses délivrées sur un fantôme. Dans le cadre de l'obligation réglementaire et éthique d'optimisation des doses patients, ces résultats laissent suggérer qu'on utilise ces techniques afin de réduire les