09 h 00
Durée: 30 minutes
RECIDIVE DU CANCER DE LA PROSTATE D Portalez (1), R Aziza (1), M Quinodoz (2), 1 Latorzeff (1) (1) Toulouse - France, (2) Genève - Suisse Correspondance: dportalez@rx-infomed,com
Objectifs: Connaître les définitions de la récidive, Connaître les facteurs prédictifs de récidive. Savoir rechercher des arguments de localisation. Savoir réaliser une biopsie d'anastomose écho-guidée. Savoir réaliser et interpréter une IRM de loge de prostatectomie ou de prostate traitée par radiothérapie et connaître les indications des autres méthodes d'imagerie. Points clés: La récidive prostatique est diagnostiquée par le taux de PSA. La récidive locale est d'apparition plus tardive que la récidive métastatique. De nouvelles biopsies ne sont pas nécessaires pour traiter le patient. L'IRM, la scintigraphie et le TEP-scan peuvent localiser la rechute et orienter le traitement, soit hormonal soit par radiothérapie soit mixte. Résumé: La récidive biologique du cancer de la prostate se définit après prostatectomie radicale par une augmentation du PSA de plus de 0,2 ng/ml sur 2 dosages successifs et un PSA total de plus de 0,4 ng/ml et après radiothérapie par un nadir +2 ng/ml ou 3 augmentations successives du PSA. Les facteurs prédictifs de récidive reposent sur le PSA avant traitement, le score de Gleason biopsique, le pourcentage de tissu envahi et le stade pathologique après prostatectomie, Les arguments en faveur d'une rechute locale sont l'augmentation tardive du PSA, des marges chirurgicales positives et un score de Gleason inférieur à 7. Les arguments de rechute métastatique sont une aumentation précoce du PSA, des vésicules séminales ou des ganglions envahis et un Gleason supérieur ou égal à 7. La biopsie de l'anastomose sous guidage échographique est réalisée dans les mêmes conditions que les biopsies avant traitement, sous anesthésie locale en prélevant 6 à 8 échantillons et ne sera réalisée que si le taux de PSA est supérieur à lng/ml. L'IRM de l'anastomose après prostatectomie est réalisée de préférence au moyen d'une antenne endo-rectale en 3 plans T2 et en imagerie Tl dynamique après injection de Gadolinium sur la loge puis avec l'antenne externe en coupes axiales T2 pour le bilan ganglionnaire. L'IRM avec injection d'USPlü (Sinerem) est plus sensible et plus spécifique que l'IRM sans injection et sera la méthode de choix pour la recherche de métastases ganglionnaires. L'IRM corps entier peut être réalisée pour rechercher de métastases osseuses en cas de négativité de la scintigraphie osseuse qui a un taux de positivité faible d'environ 50 %. Le TEP-scan au 18F-FDG a une faible sensibilité pour le diagnostic de rechute locale et des métastases et n'est donc pas recommandé. Le TEP-scan à la IIC-Choline et 11 C-Méthionine sont recommandés pour la détection et la localisation des rechutes locales et métastatiques mais posent pour l'instant un problème de disponibilité. Mots clés: Prostate, récidive - Prostate, technique d'exploration
09 h 30
Durée: 30 minutes
LA CHIRURGIE D'EXERESE DE L'APPAREIL URINAIRE EN URO-ONCOLOGIE N Barry Delongchamps, TLebret Suresnes - France Correspondance: t,lebret@hopital-foch,org
Objectifs: Comment évaluer les séquelles du geste chirurgical. Appréhender les questions des cliniciens sur le statut oncologique Analyser la mission de rechercher une récidive tumorale locale ou à distance. Mieux adapter la fréquence des examens complémentaires. Points clés: L'urologue demande au radiologue: - d'évaluer les séquelles du geste chirurgical (par exemple l'état du haut appareil urinaire après cystectomie et remplacement de vessie). - de rechercher une récidive tumorale locale ou à distance.
Résumé: La chirurgie reste le traitement de référence des cancers de la vessie, du rein, du testicule et de la prostate. En post-opératoire, le clinicien a tout d'abord comme mission d'évaluer les séquelles du geste d'exérèse, en terme de fonction d'organe et d'effets secondaires. Il doit par ailleurs rechercher une récidive tumorale et , en cas de traitement adjuvant (antiangiogénique par exemple), évaluer la réponse tumorale. En plus de l'interrogatoire et l'examen clinique, le recours à la biologie et à l'imagerie est indispensable. Mots clés: Génito-urinaire, chirurgie - Génito-urinaire, radiologie interventionnelle
Radiologie pédiatrique 5109
La scoliose
Modérateur: Solène Ferey 08 h 30
Durée: 30 minutes
LA SCOLIOSE A TRAVERS LES AGES: DE LA NAISSANCE A L'ADULTE S Ferey (1), A Feydy (2), RVialle (3), JL Drapé (2), S Hanquinet (1) (1) Genève - Suisse, (2) Paris - France, (3) Poitiers - France Correspondance: solene,ferey@hcuge,ch
Objectifs: Connaître les principales indications d'imagerie pour le bilan d'une scoliose en fonction de l'âge de l'enfant: quel examen? quand? comment? Apprendre à reconnaître les scolioses secondaires et revoir leurs principales étiologies. Proposer une approche transversale pour reconnaître les séquelles de scoliose à l'âge adulte. Points clés: Les déformations rachidiennes les plus fréquentes sont les scolioses et les cyphoses. Toutes les modalités d'imagerie sont utilisées à la phase diagnostique, en fonction de l'examen clinique puis au cours de l'évolution, à la recherche de complications essentiellement médullaires. L'évolution à long terme peut être responsable de déformations sévères avec chez l'adulte des séquelles disco-vertébrales, des compressions radiculaires, des lésions médullaires chroniques. Résumé: Le diagnostic de scoliose chez l'enfant est clinique, mais un bilan et un suivi radiographique régulier sont indispensables pour la surveillance de l'évolutivité. Des radiographies du rachis entier de face et profil de bonne qualité sont nécessaires pour évaluer une scoliose. Les indications de scanner et IRM sont le bilan étiologique (surtout scolioses secondaires: infections, tumeurs), des signes neurologiques, le bilan pré-opératoire et l'évaluation des séquelles. Chez l'adulte, les scolioses posent le problème de séquelles rachidiennes mécaniques (déformation sagittale et frontale, lésions discales et articulaires) source de radiculopathies invalidantes. Mots clés: Rachis, déformation - Pédiatrie, croissance - Pédiatrie, déformation
09 h 00
Durée: 30 minutes
LA SCOLIOSE D'ORIGINE NEUROLOGIQUE ET NEURO-MUSCULAIRE JF Chateil Bordeaux - France Correspondance: jean-francois,chateil@chu-bordeaux,fr
Objectifs: Reconnaître les signes qui doivent faire évoquer une scoliose secondaire. Connaître la sémiologie des principales anomalies endocanalaires responsable de scoliose. Connaître le mode d'exploration d'un patient souffrant d'une scoliose en rapport avec une affection neuromusculaire,
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