Référentiel visuel et référentiel podal

Référentiel visuel et référentiel podal

Résumés/Abstracts surface, de vitesse et de longueur mettaient en évidence de plus grandes oscillations du corps pendant la réalisation du test statiq...

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Résumés/Abstracts surface, de vitesse et de longueur mettaient en évidence de plus grandes oscillations du corps pendant la réalisation du test statique. Discussion — conclusion Le test posturographique et l’ABC scale sont des outils pertinents pour évaluer les capacités posturales du patient obèse. Par contre, le test de Tinetti ne semble pas assez discriminant dans cette population. Cette baisse de performance du système postural et la diminution du degré de confiance du sujet en son équilibre pourraient être des facteurs augmentant le risque de chute des patients obèses. Mots clés Posture ; Équilibre ; Obésité ; Risque de chute Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2014.09.055 54

Influence de la rigidité des chaussures de ski alpin sur le contrôle de l’équilibre dynamique F. Noé ∗ , T. Paillard Laboratoire activité physique, performance et santé, département STAPS, université de Pau et des Pays de l’Adour, 11, rue Morane-Saulnier, ZA Bastillac sud, 65000 Tarbes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Noé) Introduction Le contrôle postural est perturbé par le port de chaussures de ski qui limitent les possibilités de mouvement de la cheville. Des chaussures plus rigides avec une restriction de mouvement plus marquée sont donc potentiellement plus perturbatrices. Cette étude a donc pour objectif de tester l’influence de la rigidité des chaussures de ski sur le contrôle postural. Matériel et méthode Dix sujets ont participé à l’étude. Ils étaient testés en condition d’instabilité antéro-postérieure (AP) et médiolatérale (ML) sur une plate-forme de force, pieds nus (REF), en chaussures de ski souples (SKI S) et rigides (SKI R). La vitesse (VCOP) et la position antéro-postérieure moyenne (YCOP) du COP ont été calculées. Des tests non paramétriques de Wilcoxon ont été effectués (p < 0,05). Résultats En instabilité ML, VCOP était significativement supérieure et YCOP significativement plus en avant en chaussures de ski. Aucune différence significative ne caractérisait les deux types de chaussures. En instabilité AP, YCOP était plus en avant en REF et SKI S comparativement à SKI R et VCOP était significativement plus faible en SKI R qu’en REF. Discussion Les deux chaussures présentent un effet perturbateur identique en ML. La différence de rigidité se caractérise essentiellement dans le plan sagittal car en AP, la position du COP est moins antérieure en chaussures rigides, plus difficiles à déformer. De manière étonnante, nous observons un meilleur contrôle postural en AP avec les chaussures rigides. Ceci peut s’expliquer par l’utilisation de l’appui tibial des chaussures, ce support étant mécaniquement plus efficace en chaussures rigides. Mots clés Posture ; Équilibre dynamique ; Chaussures de ski ; Rigidité Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2014.09.056 55

Effet de deux types de semelles orthopédiques sur la posture debout pendant la course à pied

511 S. Vermand 1,2,∗ , S. Duc 1 , W. Bertucci 1 , J.-C. Gaillet 1 , F.-J. Ferrari 1 , J.-M. Samper 1 1 Groupe de recherche en sciences pour l’ingénieur, université de Reims-Champagne-Ardenne, UFR sciences exactes eT Naturelles, Moulin de la Housse—BP 1039, 51687 Reims cedex 2, France 2 Cabinet de podologie du sport et d’étude posturale, 36, rue Jean-Catelas, 80000 Amiens, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Vermand) Introduction Les recherches sur la course à pied montrent des changements de la posture statique après une activité sportive. L’objectif de notre étude est de déterminer les effets de 2 types de semelles moulées par rapport à une semelle standard sur la posture debout après une course de 30 minutes. Méthode Vingt sujets sportifs (24,3 ± 1,8 ans), 10 hommes et 10 femmes, ont couru 30 minutes à 10 km/h. Des analyses en position debout érigée sur une plateforme de force (Freemed© , Sensor Médica), ont été effectuées pendant 30 secondes, avant et après l’exercice de course, dans 3 conditions randomisées : semelle neutre (N), semelles moulées sans correction (SC) et semelles moulées avec correction neutre et blocage de l’os naviculaire (AC). Chaque sujet a utilisé ses propres chaussures de running. Les données étudiées sont le X moyen, le Y moyen, la surface de l’ellipse de confiance, la longueur de la trace d’oscillation et la vitesse moyenne d’oscillation. Résultats Après une course de 30 minutes, on note d’un déport significatif du centre de gravité vers la droite dans le plan frontal en posture debout en condition AC (test de Wilcoxon, p = 0,01), mais pas de changement sur les autres paramètres, quelle que soit la semelle utilisée. Discussion Cette réponse asymétrique induite par l’utilisation de semelles moulées avec correction doit être prise en compte lors de la mise en place d’un traitement symptomatique mais aussi asymptomatique dans le but d’améliorer performance sportive. Mots clés Posture ; Course à pied ; Semelles orthopédiques Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2014.09.057 56

Référentiel visuel et référentiel podal G. Di Mascio 1,∗ , A. Lecerf 2 Clinique Mathilde, 7, boulevad de l’Europe, 76100 Rouen, France 2 Laboratoire CORIA, avenue de l’université, 76800 Saint-Étienne du Rouvray ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (G. Di Mascio) 1

Introduction Nous n’avons pas toujours conscience de la position exacte de nos pieds et pourtant elle servirait de base au référentiel proprioceptif. À l’autre extrémité du corps, nous n’avons pas conscience de la position exacte de nos yeux dans l’espace, laquelle servirait de base au référentiel visuel. Ces deux référentiels, qui nous permettraient de nous situer efficacement dans l’espace, sontils superposables ? Matériel et méthode Quarante hommes et 17 femmes (34 ± 9,7 ans ; pied gauche dominant) ont regardé, en position orthostatique, une cible située à 5 m dans un tunnel. Un appareillage optique fonctionnant en stéréoscopie SAM3D® reconstruisait les rotations des yeux et des pieds dans le plan transversal. Aucune consigne n’a été donnée concernant les pieds, dont la position était libre, à la différence des conditions prévues par la norme APE 85. Résultats Il existe un décalage angulaire de 0,8◦ ± 2,9◦ entre le référentiel visuel et le référentiel podal.

512 Discussion — conclusion La notion de référentiel podal suppose une symétrie anatomique. Sa pertinence fonctionnelle reste à explorer. L’étude des corrélations entre l’écart mesuré ici et les paramètres stabilométriques pourrait apporter des informations utiles. Mots clés Position des pieds ; Référentiel proprioceptif ; Position des yeux dans l’espace ; Référentiel visuel ; Rotation axiale Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2014.09.058 57

La perte rapide de masse corporelle affecte le contrôle postural chez les lutteurs de haut niveau M.C. Jlid 1 , N. Maffulli 2 , M. Elloumi 1,3 , W. Moalla 3 , T. Paillard 4,∗ 1 Analyse et évaluation des déterminants de la performance sportive, ISSEP Ksar Saïd, université de la Manouba, Manouba 2010, Tunisie 2 Centre for Sports and Exercise Medicine, Mile End Hospital, Barts and The London School of Medicine and Dentistry, Londres, Royaume-Uni 3 Laboratoire adaptations cardio-circulatoires, respiratoires, et hormonales à l’exercice musculaire, faculté de médicine Ibn El Jazzar, université de Sousse, 4000 Sousse, Tunisie 4 Laboratoire activité physique, performance et santé (EA 4445), université de Pau et des Pays de l’Adour, département STAPS, ZA Bastillac Sud, 65000 Tarbes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (T. Paillard) Introduction L’objectif était d’évaluer les effets de la perte rapide de masse corporelle sur le contrôle postural dans le cadre de la stratégie d’amaigrissement chez des lutteurs de haut niveau (liée aux catégories de poids). Matériel et méthode Dix lutteurs de haut niveau (âge : 19,3 ± 2,5 années ; taille : 175,7 ± 4,9 cm ; masse corporelle avant le régime amaigrissant : 77,2 ± 11,9 kg) ont participé au protocole. Le régime alimentaire était basé sur des restrictions calorique et hydrique et était contrôlé chez tous les athlètes. Des mesures anthropométriques (masse corporelle, masse hydrique, masse maigre, masse grasse) et posturales (test d’équilibre d’excursion en étoile sur chaque jambe ; 8 positions) ont été effectuées avant et après la réalisation du régime amaigrissant. Résultats La masse corporelle, la masse hydrique et la masse maigre ont diminué (p < 0,001, p < 0,001, p = 0,004, respectivement). La masse grasse n’a pas régressé significativement (p = 0,061). Le contrôle postural dynamique a été affecté lorsque la jambe gauche (jambe non-dominante pour tous les sujets) était en appui dans deux positions (postéro-médiale, p = 0,038 ; postérieure, p = 0,012). Discussion — conclusion Des études antérieures ont montré que la perte rapide de masse corporelle affecte la santé et les performances énergétiques et musculaires des athlètes. La présente étude indique que le contrôle postural dynamique est également dégradé dans le cadre de la restriction énergétique et hydrique. Mots clés Masse corporelle ; Masse hydrique ; Masse grasse ; Masse maigre ; Équilibre postural Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2014.09.059

Résumés/Abstracts 58

Modifications posturographiques lors de tirs à la sarbacane A. Ben Abdessamie 1 , S. Boyas 2 , C. Manceau 1,3,∗ 1 Département STAPS, université du Maine, Le Mans, France 2 Laboratoire motricité, interactions, performance, université du Maine, avenue Olivier-Messiaen, 72085 Le Mans cedex 9, France 3 Cabinet de kinésithérapie, 37, rue du Port, 72000 Le Mans, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Manceau) Introduction Cette étude a pour but l’analyse de la stabilité posturale lors de la réalisation d’une deuxième tâche motrice, des tirs à la sarbacane. Matériel et méthode Trente-trois sujets ont participé à l’étude. Ils ont réalisé 2 enregistrements en condition bipodale statique, sans puis avec tirs. Les descripteurs étudiés sont de type spatiotemporels et fréquentiels. Résultats Nos résultats montrent, en condition de tir, une augmentation de la surface, de la vitesse, de la longueur et de l’énergie spectrale dans la bande des fréquences supérieures à 2 Hz. Discussion—conclusion Les valeurs supérieures des descripteurs de vitesse et de stabilité lors de l’enregistrement avec tirs montrent une diminution de la stabilité posturale en condition de double tâche d’ordre moteur. Ces résultats ne confirment pas ceux des travaux antérieurs (Maylor et al., 2001; Andersson et al., 2002) qui montraient une amélioration de l’équilibre postural lors de réalisation d’une double tâche d’ordre cognitive. L’amélioration ou la diminution de l’équilibre serait liée à la nature de la deuxième tâche exécutée. L’augmentation de l’énergie spectrale dans la bande des hautes fréquences montrerait une utilisation plus importante des boucles courtes avec participation du réflexe myotatique. Mots clés Postures ; Équilibre ; Double tâche Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2014.09.060 59

Effet de chaussures de ski-alpin sur le contrôle de l’équilibre dynamique de skieurs novices et influence du déverrouillage du collier des chaussures F. Noé ∗ , T. Paillard Laboratoire activité physique, performance et santé, département STAPS, université de Pau et des Pays de l’Adour, 11, rue Morane-Saulnier, ZA Bastillac sud, 65000 Tarbe, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Noé) Introduction La chaussure de ski limite les possibilités de mouvement de la cheville et peut perturber le contrôle postural. Cette perturbation n’a cependant pas été étudiée chez des sujets novices. Notre objectif est donc de tester l’effet du port de chaussures de ski sur le contrôle postural de skieurs novices. Nous testerons également l’influence du déverrouillage du collier des chaussures, qui augmente les possibilités de mouvements articulaires et peut donc limiter cet effet perturbateur. Matériel et méthode Dix-huit sujets novices en ski alpin ont participé à l’étude. Les sujets étaient testés en condition d’instabilité antéropostérieure (AP) et médio-latérale (ML) sur une plate-forme de force, pieds nus (REF), en chaussures de ski collier bloqué (SKI B) et déverrouillé (SKI O). La vitesse (VCOP ) et la position antéropostérieure moyenne (YCOP ) du COP ont été calculées. Des tests non paramétriques de Wilcoxon ont été effectués (p < 0,05).