Résultas 41 interventions de Myerson dans le traitement du pied plat réductible stade II de l’adulte

Résultas 41 interventions de Myerson dans le traitement du pied plat réductible stade II de l’adulte

S172 90e réunion annuelle de la Société franc¸aise de chirurgie orthopédique et traumatologique / Revue de chirurgie orthopédique et traumatologique 1...

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S172 90e réunion annuelle de la Société franc¸aise de chirurgie orthopédique et traumatologique / Revue de chirurgie orthopédique et traumatologique 101S (2015) S138–S258

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Résultas 41 interventions de Myerson dans le traitement du pied plat réductible stade II de l’adulte

Vincent Staquet ∗ , Nazim Mehdi , Stéphane Naudi 4 ter, rue Jean-Veyrat, 38000 Grenoble, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (V. Staquet) Introduction Dans le traitement du pied plat valgus réductible, l’ostéotomie du calcanéum associée à un transfert du tendon fléchisseur commun des orteils selon Myerson permet l’indolence, la correction de la déformation tout en conservant les mobilités articulaires. Notre étude rétrospective de 41 cas avait pour but l’évaluation radio-clinique des résultats de cette intervention. Patients et méthode L’étude portait sur 41 pieds plats de stade II chez 40 patients (35 femmes et 5 hommes) âgés en moyenne de 69 ans (51–83). L’intervention débutait par une ostéotomie de translation médiale de la grosse tubérosité du calcanéum par voie latérale + ensuite, par voie médiale, une ténosynovectomie du tendon jambier postérieur et le transfert du tendon fléchisseur commun des orteils étaient effectués. Trente-quatre fois, un allongement du tendon achilléen était réalisé selon la technique de Green. Après 5 semaines d’immobilisation, la rééducation pouvait débuter. La révision évaluait la douleur, la fonction et les mobilités selon les critères de l’AOFAS et de Mann. Les radiographies en charge permettaient les mesures des angles de Djian, l’angle talométatarsien, le valgus calcanéen et l’étude de l’état arthrosique des articulations voisines. Résultats Le recul moyen était de 3,9 ans (1–8). Nous déplorions une algodystrophie, un sepsis superficiel et 2 thromboses veineuses. Le score AOFAS était de 82,7 points (59–100) à la révision. Le pied était axé dans 83 % des cas. Les scores douleur et de fonction étaient significativement améliorés. Quatre-vingt-sept pour cent des patients s’estimaient très satisfaits ou satisfaits avec des réserves mineures selon les critères de Johnson. L’angle de Djian était inférieur à 130◦ dans 75 % cas + le valgus calcanéen était inférieur à 10◦ dans 78 % des cas. La persistance d’un valgus clinique semblait souvent lié à la présence d’une surcharge pondérale (IMC > 24). Aucune progression arthrosique des articulations sous taliennes et médiotarsiennes n’était retrouvée à la révision. Aucun patient, à ce jour, n’avait nécessité de reprise chirurgicale pour arthrodèse secondaire. Discussion/conclusion Nos résultats sur la douleur, la fonction, les mobilités et le taux de dégradation arthrosique secondaire sont comparables à la littérature. Si la surcharge pondérale semble constituer un élément défavorable pour la pérennité de la correction clinique et radiographique du valgus en raison de la probable détente du transfert tendineux, cette technique nous apporte entière satisfaction sur l’indolence et la fonction des patients sans sacrifice articulaire. Une étude à plus long terme permettrait de confirmer nos résultats précoces. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent avoir des conflits d’intérêts en relation avec cet article (bénéfice d’un des auteurs directement par une firme) (bénéfice d’un des auteurs par une firme par l’intermédiaire d’une association) (versement par une firme à une association) (bénéfice pour les auteurs). http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2015.09.083

Thomas-Xavier Haen ∗ , Anthony Roux , Charlotte Labruyere , Philippe Rouch , Claudio Vergari , Olivier Gagey , Sébastien Laporte , Marc Soubeyrand 132, rue du Point-du-Jour, 92100 Boulogne-Billancourt, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : tx [email protected] (T.-X. Haen) Introduction Le traitement des ruptures du tendon d’Achille (TA) est controversé, les propriétés biomécaniques du tendon en cicatrisation étant difficiles à étudier. L’élastographie shear waves (SWE) est une nouvelle modalité d’échographie, basée sur la production puis la détection d’ondes de cisaillement au sein d’un tissu biologique. La vitesse des ondes de cisaillement étant théoriquement proportionnelle au module d’Young (d’élasticité), la SWE permet donc la quantification de propriétés biomécaniques d’un tissu. Cette propriété, déjà utilisée pour le diagnostic de fibrose hépatique, n’a pas été validée sur le TA humain. Les objectifs de cette étude étaient d’étudier la fiabilité des mesures SWE sur le TA sain cadavérique humain, en termes de : – reproductibilité (afin d’établir un protocole reproductible, utilisable en pratique clinique) ; – corrélation avec des essais de traction quasi-statiques (validation par la méthode de référence). Matériel et méthode Huit membres inférieurs, issus de 6 cadavres humains (âge moyen - 85 A 4,5 ans), ont été étudiés. Des mesures SWE (Aixplorery, Supersonic Imagine, Aix-en-Provence, France) de TA sains ont été effectuées, de fac¸on randomisée et en aveugle, par 3 opérateurs, en conditions cliniques, pour 3 angulations de cheville (25◦ de flexion plantaire, position neutre, flexion dorsale maximale). La sonde était appliquée longitudinalement et transversalement, sur 3 niveaux successifs (0, 3 et 6 cm de l’insertion calcanéenne). La reproductibilité inter- et intra-observateurs a été déterminée. Puis les ensembles TA-triceps ont été prélevés, en conservant les attaches osseuses pour la fixation dans la machine d’essais. Les pièces ont été soumises à des essais de traction à 0,5, 1 et 2 mm/s, avec un déplacement maximal de 20 mm. La déformation du TA a été mesurée par caméra ultra-rapide (technique de corrélation d’images). Les courbes contraintes déformation du TA ont été établies, permettant d’en déduire les modules d’élasticité apparents. Ces valeurs ont été comparées aux modules de cisaillement du TA, issus d’acquisition SWE réalisées simultanément aux essais de traction. Enfin, un essai à rupture a été effectué, avec étude de la rupture par caméra ultra-rapide. Résultats La reproductibilité inter-observateurs était plus élevée quand la sonde était orientée longitudinalement (p < 0,05). Lors de l’essai de traction, la charge croissante s’accompagnait d’une augmentation de la raideur tendineuse, corrélée avec l’augmentation des modules de cisaillement mesurés par SWE, de fac¸on statistiquement significative (p < 0,001), avec un coefficient de corrélation RC = 0,96. Les essais à rupture ont montré 7 déchirures à la jonction myo-tendineuse, et 1 avulsion de l’insertion calcanéenne. Discussion À notre connaissance, il s’agit de la première étude ayant comparé SWE et données issues d’un essai de traction, pour un tendon humain. Conclusion La SWE permet une caractérisation, instantanée et non invasive, des propriétés biomécaniques du TA sain cadavérique humain. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2015.09.084

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Caractérisation biomécanique du tendon d’Achille par élastographie shear waves – validation expérimentale

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Évaluation fonctionnelle et échographique après traitement chirurgical d’une stabilisation des tendons fibulaires – série prospective de 17 cas