RI9 Complication des cholecystectomies : impact de la radiologie interventionnelle

RI9 Complication des cholecystectomies : impact de la radiologie interventionnelle

TRAITEMENT ENDOVASCULAIRE DES ANEVRYSMES DES ARTERES PULMONAIRES (AAP) DANS LE CADRE DE LA MALADIE DE BEHÇET TECHNIQUES DE RADIOFREQUENCE EXTRA-HEPAT...

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TRAITEMENT ENDOVASCULAIRE DES ANEVRYSMES DES ARTERES PULMONAIRES (AAP) DANS LE CADRE DE LA MALADIE DE BEHÇET

TECHNIQUES DE RADIOFREQUENCE EXTRA-HEPATIQUE

Objectifs : Rapporter les résultats du traitement par voie endovasculaire de onze anévrysmes des artères pulmonaires chez neuf patients atteints de maladie de Behçet. Matériels et méthodes : Il s'agit de 8 hommes et d'une femme âgés de 17 à 43 ans (moyenne de 32,2 ans), ayant présenté une hémoptysie en rapport avec la fissuration d'un AAP et traités par voie endovasculaire durant la période allant de juillet 1991 à février 2004. Résultats : Tous les patients ont été explorés par radiographie et par tomodensitométrie thoraciques. Un patient a également bénéficié d'une angio-IRM thoracique. Ces explorations ont permis de mettre en évidence 18 anévrysmes des artères pulmonaires. Trois patients présentaient 1 anévrysme, 4 patients avaient 2 anévrysmes, 1 patient avait 3 anévrysmes et 1 patient avait 4 anévrysmes. Onze (11) anévrysmes ont été embolisés au moyen de spires de différentes longueurs. Le résultat immédiat a été jugé satisfaisant dès la première séance dans 7 cas avec disparition de l'hémoptysie pendant au moins 6 mois. Le traitement des autres patients a nécessité 1 à 3 séances supplémentaires. Le taux de récidive de l'hémoptysie est de 50 % au cours de l'année suivant l'embolisation. Conclusion : L'embolisation par voie endovasculaire associée au traitement corticoïde et immunosuppresseur représente, à l'heure actuelle, le traitement de choix des AAP au cours de la maladie de Behçet. Mots clés : Artères pulmonaires, anévrisme - Artères pulmonaires, radiologie interventionnelle

Objectifs : Définir les indications des traitements par radiofréquence des lésions tumorales extra-hépatiques à partir de notre expérience et des données de la littérature. Décrire les différentes techniques en insistant sur les spécificités propres à chaque localisation. Apprécier les limites, organe par organe, de chacune de ces techniques. Matériels et méthodes : Le regroupement des procédures réalisées dans les différents services d'imagerie sus-cités, a permis de réunir plus de 200 traitements par radiofréquence de lésions tumorales extrahépatiques (poumons, os, reins, surrénales, parathyroïdes, seins, parties molles). Le guidage étant soit par scanner, soit par échographie. Résultats : Les ablations par radiofréquence de lésions extra-hépatiques sont en constante augmentation. Les protocoles d'ablathermie diffèrent d'un organe à l'autre, tout comme les problèmes liés à la proximité de structures sensibles de voisinage. Conclusion : La connaissance des différentes spécificités anatomiques et physiques de chaque organe permet d'adapter les traitements par radiofréquence, d'améliorer les résultats et de réduire les complications. Mots clés : Radiofréquence

ABLATION RADIOFREQUENCE IN VIVO SUR LE FOIE DE LAPIN SUIVIE EN TEMPS REEL PAR IRM DE TEMPERATURE. FAlSABlLlTE ET PREClSlON DE LA METHODE

Objectifs : Démontrer la faisabilité du monitorage quantitatif de température en temps réel pendant l'ablation par radiofréquence sur le foie de lapin in vivo. Matériels et méthodes : Sept lapins (3kg-New Zealand) anesthésiés sont positionnés dans I'IRM 1,ST (Intera-Philips) ; Le générateur RF (80kHz) est associé à une électrode bipolaire coaxiale et un filtre rejetant la fréquence de résonance de I'IRM (63,9MHz). Séquence IRM de thermométrie (technique PRF) : FFE-EPI (TEITRla = 16/43/25, 3 coupes/9s, l,Sx1,4x5 mm) avec déclenchement respiratoire. Protocole de chauffage : 5W/10 minutes. Des images de suivi Tlw-TSE et T2w-TSE ont été réalisées après l'intervention puis à 4 et 8 jours. Les foies sont alors prélevés et analysés histologiquement. Résultats : L'incertitude sur la température est restée inférieure à 2OC pendant l'application de la RF. Les dimensions et les formes des lésions créées montrent une meilleure corrélation entre les cartes de doses thermiques et l'histologie par rapport aux autres modalités d'imagerie (Tl et T2). Conclusion : L'utilisation de I'IRM de température pendant I'ablation par radiofréquence est réalisable sur le foie de lapin in vivo. Le calcul de la dose thermique à partir des cartes de température obtenues pendant l'ablation permet une excellente prédiction en temps réel de la lésion créée. Mots clés : Modèles animaux - Radiofréquence

P BRUNNER (1), T DE BAÈRE(2), A GANGI (3). P CHEVALLIER (4). P-Y MARCY (4), J PALUSSIERE (5). B DUPAS (6), E CAZAUX (1). S GUTH (3), JM CUCCHI (l), J BRUNETON (4), M-Y Mounou (1) (1) MONACO - MONACO, (2) VILLEJUIF - FRANCE, (3) STRASBOURG- FRANCE, (4) NICE- FRANCE, (5) BORDEAUX- FRANCE, (6) NANTES - FRANCE

GASTROSTOMIE PERCUTANEE SOUS CONTROLE FLUOROSCOPIQUE (GPF) : POUR QUI ET COMMENT M BOUDIAF, E TRABELSI, P SOYER, L HAMZI,R BROUARD,R RYMER PARIS- FRANCE Objectifs : Décrire les différentes étapes de réalisation d'une gastrostomie percutanée sous contrôle fluoroscopique (GPF). Définir les indications de cette technique ainsi que sa place par rapport aux autres méthodes concurrentes telle que la gastrostomie chirurgicale et endoscopique (GPE). Matériels et méthodes : Travail à visée didactique basée sur notre expérience personnelle et celle de la littérature décrivant les différentes étapes de réalisation de cette technique, incluant la préparation du patient, le choix du matériel, le type d'anesthésie utilisée. Seront abordées les principales indications de cette technique ainsi que les modalités de suivi après le geste. Résultats :Le taux de faisabilité de cette technique sera rapporté incluant nos résultats et ceux de la littérature. Seront rapportées les complications mineures et majeures de cette technique en confrontation avec les autres techniques de gastrostomie (chirurgicales et endoscopiques). Conclusion : La GPF est une procédure simple, rapide et efficace. Mots clés : Estomac, radiologie interventionnelle

COMPLICATION DES CHOLECYSTECTOMIES : IMPACT DE LA RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE A-S RANGHEARD,B BESSOUD,K TAHIROU, Z BENADJILA,Y MENU PARIS - FRANCE Objectifs : Illustrer les stratégies thérapeutiques en radiologie interventionnelle dans la prise en charge des complications de la cholécystectomie. Matériels et méthodes : Depuis le développement de la cœlioscopie, le nombre de complications de la cholécystectomie est croissant. La plaie des voies biliaires est la plus fréquente. Les symptômes sont

l'ictère, I'angiocholite, la fistule biliaire. l'abcès et l'hémorragie. La prise en charge peut être complexe en raison du risque à long terme de sténose biliaire et de cholangite sclérosante secondaire. Dans cette présentation nous illustrons plusieurs situations cliniques, stratégies diagnostiques et thérapeutiques interventionnelles. Résultats : Bilomes, sténoses biliaires, épanchement péritonéal, collections et lésions vasculaires sont les complications les plus fréquentes. La cholangiographie percutanée ou endoscopique peut être indiquée quand une intervention est nécessaire : drainage biliaire percutané ou endoscopique à la phase aiguë. L'embolisation artérielle est réalisée dans le cas d'hémorragie par lésion artérielle, le drainage percutané est indiqué en cas de bilome ou d'abcès. L'embolisation portale pré-opératoire peut être nécessaire avant réalisation d'une hépatectomie. Conclusion : La radiologie joue un rôle majeur dans la prise en charge des complications post-cholécystectomie. La radiologie interventionnelle doit être intégrée dans une approche multidisciplinaire. Mots clés :Voie biliaire, chirurgie - Voie biliaire, radiologie interventionnelle

LES CHlMlOEMBOLlSATlONS LlPlODOLEES DANS LE TRAITEMENT DES CARCINOMES HEPATO-CELLULAIRES (CHC). ANALYSE EN TERME DE SURVIE A PROPOS DE 80 PATIENTS O PELLERIN, E PÉROUSE DE MONTCLOS, B COTE, M DRANSART, D BENSALEM, F COGNET, J MALAUD, J-M LERAIS,J-P CERCUEIL, D KRAUSE DIJON - FRANCE

Objectifs : Analyse des résultats en terme de survie dans les CHC inopérables traités par chimioembolisations.

Matériels et méthodes : De janvier 1998 à août 2003 (68 mois), 80 patients porteurs de CHC (cirrhose OH dans 75 % des cas) sont traités de façon palliative par chimioembolisation intra-artérielle répétée. Trois groupes sont individualisés (évolution des techniques) : Groupe 1 (Doxorubicine, Lipiodol et Spongel), Groupe II (Pirarubicine, Lipiodol et Curaspon), Groupe III (Pirarubicine, Lipiodol, Curaspon, et Amiodarone). Ces trois groupes sont homogènes sans différence significative, en fonction des classifications OMS, ChildPugh et des Scores Okuda, CLIP, avec caractéristiques appariées : nombre des lésions (caractère multinodulaire 85 %) et type lésionnel (hypervascularisé 71 %) ; nombre de cures (moyenne 3/patients, total 268 pour les 80). Le suivi TDM-IRM est systématique (évolution). Résultats : Les variables définies ont été testées en analyse univariée (Kaplan-Meier) : le nombre de lésions, les aspects IRM, les scores n'influent pas directement la survie dans notre série. Mais l'existence de varices œsophagiennes, le taux d'Alpha Foeto-Protéine, le caractère symptomatique du patient sont péjoratifs. A l'inverse, les courbes de survie en fonction des groupes et protocoles utilisés démontrent des différences significatives (Test du Log-Rank avec p < IO4) : médianes respectives : 3 mois (groupe 1), 1O mois (groupe II), 15 mois (groupe III). Conclusion : Les différences significatives en terme de survie chez le patient porteur d'un CHC traité par chimioembolisation itérative sont en grande partie conditionnées par un mode opératoire normalisé, surtout lorsque la fonction hépatique est préservée. Mots clés : Foie, tumeur maligne - Cancer, radiologie interventionnelle

L'EMBOLISATION EN ORTHOPEDIE E PLUOT, J CAZEJUST, B BORU, A DEMIR, C LAGRANGE, J-P PELAGE, P LACOMBE BOULOGNE - FRANCE

Objectifs : Décrire les indications, résultats et complications de I'embolisation en orthopédie. Optimiser la prise en charge des patients en rappelant les bases techniques et anatomiques de l'embolisation. Matériels et méthodes : Les auteurs présentent les différentes indications de l'embolisation artérielle dans la prise en charge des patients d'orthopédie. Une revue iconographique illustrant les différentes situations cliniques urgentes ou les embolisations programmées sera présentée. Les résultats et complications de l'embolisation seront rappelés. Résultats : Les différents aspects angiographiques (extravasation, faux-anévrysme, spasme) ainsi que les techniques d'exploration et d'embolisation seront discutés. L'embolisation artérielle est une technique efficace dans la prise en charge initiale des polytraumatismes avec fracture du bassin en particulier en cas de coagulopathie ou dans les hémorragies post-opératoires (ostéosynthése, prothèse totale de hanche). L'embolisation en urgence réalisée après prise en charge pluridisciplinaire dans des centres spécialisés sera pratiquée le plus souvent à l'aide d'emboles résorbables. L'embolisation programmée est utile en pré-opératoire pour dévasculariser des métastases au niveau du rachis, de la hanche ou des diaphyses des os longs. L'embolisation à visée antalgique peut également être discutée dans le cas de métastases hypervasculaires. Conclusion : L'embolisation artérielle paraît être sous-employée en orthopédie. C'est pourtant une technique efficace et sûre à la fois dans la prise en charge des hémorragies, à visée antalgique ou pour réaliser une dévascularisation pré-opératoire. Mots clés : Os, vaisseaux - Os, radiologie interventionnelle

IMAGERIE DU DRAINAGE PERICARDIQUE P-Y MARCY (1). S NOVELLAS (l), P BRUNNER (2), R VIDAL(1) - MONACO (1) NICE- FRANCE, (2) MONACO Objectifs : Décrire le diagnostic clinique, échographique et ECG de la tamponnade péricardique dans un contexte oncologique, et illustrer les diverses possibilités thérapeutiques percutanées sous contrôle d'imagerie. Confronter avantages et inconvénients de celles-ci aux techniques chirurgicales. Matériels et méthodes : Les différentes techniques percutanées de drainage (technique initiale de pericardiocentèse en urgence, péricardiotomie au ballon d'angioplastie, instillation de produits sclérosants in situ), et les différents types d'imagerie de guidage (Echographie, Fluoroscopie- péricardiographie, Scanner) seront développées. Résultats : La péricardiocentèse percutanée sous imagerie, réalisée en urgence est techniquement faisable (> 90 %) et comporte aumoins deux fois moins de complications que les techniques aveugles. Elle reste possible dans l'extrême urgence au lit du patient. Le drainage péricardique à l'aide d'un cathéter pig-tail8F comporte le risque de chute du cathéter, d'infection péricardique et de récidive de l'épanchement au retrait (12 à 50 %). La péricardiotomie (simple ou double ballon) et la sclérose péricardique (préférer l'agent alkylant non algogène ThiotepaO)sont efficaces dans 70 à 92 % des cas. Conclusion : Le diagnostic de tamponnade péricardique est parfois difficile, mettant souvent en jeu le pronostic vital immédiat du patient. Une fois reconnu, l'abord percutané permet de sauver la vie du patient, et d'effectuer des procédures plus élaborées (péricardiotomie, sclérose) évitant la récidive de l'épanchement péricardique et les complications liées à un drainage prolongé par cathéter. Mots clés : Péricarde, drainage