Rôle de l’écho-endoscopie bronchique (EBUS) dans le diagnostic des adénomégalies médiastinohilaires. Étude observationnelle dans un centre

Rôle de l’écho-endoscopie bronchique (EBUS) dans le diagnostic des adénomégalies médiastinohilaires. Étude observationnelle dans un centre

Affiches scientifiques — 1re partie 187 Prise en charge endoscopique d’une fistule broncho-pleurale chez un patient en SDRA après pneumonectomie O. Byli...

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Affiches scientifiques — 1re partie 187

Prise en charge endoscopique d’une fistule broncho-pleurale chez un patient en SDRA après pneumonectomie O. Bylicki a , J.-M. Peloni a , D. Loheas b , J. Turc b , F. Petitjeans b , P. Mulsant c , J.-M. Dot a a Service de pneumologie, HIA Desgenettes, Lyon, France b Service de réanimation, HIA Desgenettes, Lyon, France c Chirurgie thoracique, clinique Saint-Louis, Lyon, France La fistule broncho-pleurale est une des graves complications des pneumonectomies. Son traitement repose sur le traitement chirurgical mais l’état clinique des patients est souvent instable. Selon certains auteurs, le traitement endobronchique par encollage peut être une alternative thérapeutique à la chirurgie ou tout du moins peut permettre une stabilisation clinique du patient avant la réalisation du geste chirurgical. Observation.— Un homme de 43 ans est admis en réanimation pour détresse respiratoire dans les suites d’une pneumonectomie gauche réalisée devant la découverte d’une fistule bronchopleurale consécutive à une lobectomie supérieure gauche pour un adénocarcinome pT2N1MO. La fibroscopie bronchique retrouve une fistule avec désunion de la suture. La situation hémodynamique et ventilatoire en réanimation ne permettant pas une nouvelle chirurgie. Un traitement endobronchique réalise à deux reprises par encollage (colle biologique TISSUCOL KIT, fibrine) permet une fermeture de la fistule et l’amélioration de la fonction respiratoire. Grâce à l’amélioration hémodynamique, le patient a pu bénéficier d’un traitement chirurgical sans complication notable. Conclusion.— Le traitement endobronchique des fistules bronchopleurales par encollage est un geste réalisable en endoscopie souple au lit du patient en réanimation. Cette technique fait partie intégrante de la « panoplie » du pneumologue et doit être systématiquement discutée chez les patients à risques opératoires. Ce geste peut être soit curatif ou peut permettre une amélioration clinique temporaire avant la réalisation d’un geste chirurgical dans un second temps. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.249 188

Rôle de l’écho-endoscopie bronchique (EBUS) dans le diagnostic des adénomégalies médiastinohilaires. Étude observationnelle dans un centre L. Laffay , L. Gérinière , S. Couraud , P.-J. Souquet , E. Perrot Service de pneumologie, hôpital Lyon-Sud, Lyon, France Introduction.— L’accès aux adénopathies (ADP) médiastinales est un enjeu majeur dans le diagnostic de certaines maladies respiratoires. Les recommandations validant l’utilisation de l’EBUS ont été réalisées en premier lieu pour le staging et le diagnostic des cancers bronchiques. Néanmoins peu d’articles ont étudié la place de l’EBUS comme examen diagnostic dans la prise en charge des ADP médiastinohilaires « tout venant ». Patients et méthodes.— Étude rétrospective observationnelle monocentrique. Résultats.— De 11/08 à 6/11, 65 EBUS (89 ADP prélevées) ont été réalisées avec une bonne tolérance dans 81 % des cas. La durée moyenne de l’intervention était de 49 minutes (15 à 90 minutes). Le nombre moyen de cible était de 1,38 (± 0,521). La taille moyenne des ADP ponctionnées et le nombre moyen de ponction par cible étaient respectivement de 2,13 cm (± 0,693) et de 3,15 (± 0,995). Dans 59 % des cas, l’étiologie était néoplasique (n = 39). Des cas de sarcoïdoses (n = 7), de tuberculose (n = 1) et de maladie de Castelman (n = 1) ont été aussi retrouvés. Chez 17 patients, l’étiologie des ADP était indéterminée. L’EBUS a permis le diagnostic des ADP dans

A79 69 % des cas en évitant la médiastinoscopie chez 60 % des patients. À l’inverse, chez les patients dont l’EBUS était négative, une chirurgie a été réalisée dans 57 % des cas permettant d’obtenir le diagnostic dans 43 % des cas. Conclusions.— L’EBUS est un examen peu invasif utile pour le diagnostic des ADP médiastinohilaires d’étiologies indéterminées. Il est toutefois nécessaire de clarifier la stratégie diagnostique en cas d’examen négatif pour différencier vrai et faux-négatifs. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.250 189

Les corps étrangers endobronchiques chez l’adulte S. Maiouak , H. Benjelloun , N. Zaghba , S. Hilali , A. Bakhatar , N. Yassine , A. Bahlaoui CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc L’inhalation de corps étranger est un accident rare chez l’adulte qui peut mettre immédiatement en jeu le pronostic vital ou être à l’origine de séquelles graves. Nous rapportons 42 cas de corps étrangers endobronchiques de l’adulte colligés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca de janvier 1994 à septembre 2011. Il s’agit de huit hommes et 34 femmes dont la moyenne d’âge est de 33 ans (12 à 80 ans). Dans les antécédents, on a retrouvé trois cas d’épilepsie, deux cas de scoliose, la trachéotomie après laryngectomie totale, le traumatisme facial et l’asthme dans un cas chacun. Le délai moyen de consultation est de 15 jours. Le motif de consultation est dominé par le syndrome de pénétration dans 38 cas, et les infections respiratoires à répétition dans neuf cas. La radiographie thoracique a montré une atélectasie dans quatre cas et un corps étranger radio-opaque dans 32 cas. Il siège à droite dans 29 cas, à gauche dans dix cas et au niveau de la trachée dans trois cas. La bronchoscopie a visualisé le corps étranger dans 39 cas. Elle a retrouvé un état inflammatoire dans 32 cas et un granulome inflammatoire dans dix cas. La nature du corps étranger est variable, mais reste largement dominée par les épingles à foulards notamment chez les jeunes filles. L’extraction du corps étranger est réalisée par la bronchoscopie souple dans 33 cas, rigide dans trois cas, et par la chirurgie dans trois cas. Trois patientes ont rejeté spontanément le corps étranger. L’inhalation de corps étrangers est une pathologie essentiellement rencontrée chez l’enfant et rare chez l’adule. Elle peut être à l’origine de séquelles graves et doit être suspectée devant tout tableau de pneumopathie traînante ou récidivante. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.251 190

L’inhalation accidentelle d’un corps étranger (CE) trachéo-bronchique : à propos de 27 cas F. Sahnoun , A. El Houari , N. Elmerzguioui , B. Amara , M. Serraj , M. El Biaze , M.C. Benjelloun Service de pneumologie, CHU Hassan-II, Fès, Maroc L’inhalation de CE bronchique est une pathologie fréquente de l’enfant, rarement de l’adulte, potentiellement grave car elle peut engager le pronostic vital en immédiat et entraîner des séquelles à long terme. Vingt-six cas de CE trachéo-bronchique ont été colligés de janvier 2010 à juillet 2011 au service de pneumologie et au service de pédiatrie du CHU Hassan II de Fès. L’âge moyen est de sept ans [22 mois, 58 ans]. Le délai de consultation de nos patients varie entre un jour et six mois. Le syndrome de pénétration est noté chez 21 patients, mais n’a constitué un motif de consultation que chez cinq cas (dont quatre adultes). Les autres signes cliniques, sont représentés par la toux (27 cas), les expectorations (11 cas), la dyspnée, l’hémoptysie et la toux