SAOS et anomalies de la sphère ORL

SAOS et anomalies de la sphère ORL

Affiches scientifiques ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : manel [email protected] (M. Loukil) Introduction Les anomalies de la sphère ORL font part...

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Affiches scientifiques ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : manel [email protected] (M. Loukil)

Introduction Les anomalies de la sphère ORL font partie des étiologies du syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) par obstruction ou réduction de la taille des voies aériennes supérieures. Méthodes Étude prospective descriptive transversale incluant 346 patients suivis au service de pneumologie, hôpital Mohamed Taher Maamouri à Nabeul pour un SAOS confirmé par un enregistrement polygraphique sur une période allant d’octobre 2016 à juin 2019. Tous les patients ont eu un examen ORL avec une nasofibroscope. Résultats L’âge moyen était de 56,2 ± 12 (18—86 ans) avec une prédominance féminine dans 67,6 % des cas Le tabagisme actif était noté dans 29,3 % des cas. La symptomatologie clinique était dominée par le ronflement nocturne dans 94,2 % et la somnolence diurne dans 77,5 % des cas. Le SAOS était sévère dans 157 cas (45,4 %), modéré dans 25,4 % des cas et légère dans 74,6 % des cas. L’examen ORL trouve une macroglossie chez 16 % des patients, un rétrognathisme dans 10 %, une hypertrophie amygdalienne dans 9,3 %, une hypertrophie de la luette dans 6 % des cas, des polypes nasaux dans 2 % et une déviation nasale dans 1 %. La pression positive continue a été instaurée chez 150 patients, une orthèse d’avancée mandibulaire dans 3 cas, une ablation des amygdales dans 4 cas et une chirurgie nasale dans 1 cas. Conclusion L’examen ORL s’impose devant tout patient porteur d’un SAOS afin de rechercher un obstacle anatomique pouvant être à l’origine de cette affection ou un facteur aggravant imposant ainsi une prise en charge adéquate. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.588 584

SAOS et anomalies de la sphère ORL M. Zerraa ∗ , N. Zaghba , H. Benjelloun , N. Yassine CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Zerraa) Introduction Les anomalies de la sphère ORL font partie des étiologies du SAOS par obstruction ou réduction de la taille des voies aériennes supérieures. Méthodes Nous proposons une étude rétrospective concernant 352 patients suivis au service des maladies respiratoires du CHU Ibn-Rochd de Casablanca sur une période allant de janvier 2006 à octobre 2018. Résultats La moyenne d’âge est de 52,6 ans avec une prédominance féminine de 69,4 %. Le tabagisme est présent chez 34,5 % des patients, le diabète chez 21,4 %, l’hypertension artérielle chez 46,4 % et une dyslipidémie chez 11,76 %, des signes de reflux gastro-œsophagien dans 34 %. Le maître symptôme est le ronflement présent chez 100 % des patients suivis des pauses respiratoires remarquées par l’entourage chez 97 % des cas. Le questionnaire de somnolence d’Epworth note un déficit du sommeil et une somnolence diurne excessive chez 99,16 % des patients. L’examen trouve une macroglossie chez 37 % des patients, un rétrognathisme chez 33,16 % des cas, une hypertrophie amygdalienne chez 24,75 %, une hypertrophie de la luette dans 7,18 %, des polypes nasaux et une déviation nasale chez 1 % des patients chacun. La moyenne des incidents apnées hypopnées est de 18,3 (extrêmes 0—51). On trouve un SAOS léger des 63 % des patients, modéré chez 24 % et sévère (IAH ≥ 30) chez 13 % des patients. La pression positive continue (PPC) a été instaurée chez 15,6 % des patients, une orthèse d’avancée mandibulaire 18,7 % des patients, la VNI chez 2,7 % patients (BPCO en insuffisance respiratoire type II) et la chirurgie ORL n’a été effec-

261 tuée que dans 5 cas : quatre patients ont bénéficié d’une chirurgie nasale et un seul patient a bénéficié d’une chirurgie linguale. Conclusion Un examen ORL spécialisé est une étape essentielle dans la prise en charge du SAOS à la recherche d’une cause mécanique de l’obstruction des VAS avec des possibilités de traitement chirurgical chez ces patients. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.589 585

Effet du tabagisme sur la sévérité du syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil C. Ben Rhouma , M. Loukil ∗ , N. Abid , N. Mahmoud , H. Ghrairi Service de pneumologie, hôpital Mohamed Taher Maamouri, Nabeul, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : manel [email protected] (M. Loukil) Introduction Le tabagisme est un fléau mondial. Il est démontré que le tabac est un facteur de risque du syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS). Cependant l’influence du tabac sur la sévérité du SAOS reste peu documentée. Le but de ce travail était d’évaluer l’impact du tabagisme sur la sévérité du SAHOS et sur les comorbidités associées à ce syndrome. Méthodes Étude prospective descriptive transversale sur une période allant de novembre 2016 à juin 2019 incluant 346 patients suivis dans notre service pour SAOS confirmé par un enregistrement polygraphique. Les données cliniques, spirométriques et le statut tabagique étaient précisés. Notre population était divisée en 2 groupes : G1 : patients apnéiques tabagiques, G2 : patients apnéiques non tabagiques. Le risque cardiovasculaire était évalué dans les 2 groupes. Résultats L’âge moyen était de 56 ans avec des extrêmes allant de 18 à 88 ans. Le tabagisme actif était noté dans 29,3 %. Le SAOS était sévère dans 52 cas dans G1 versus 98 dans G2 (p = 0,04), modérée dans 24 cas dans G1 versus 63 dans G2 (p = 0,5) et légère dans 21 cas dans G1 versus 80 cas dans G2 (p = 0,015). Le syndrome métabolique était noté dans 67 cas dans G1 versus 136 dans G2 (p = 0,1). L’index d’apnée hypopnée était de 36,5 dans G1 versus 30,2 dans G2 (p = 0,02). La BPCO était notée dans 16 cas dans G1 versus 11 cas G2 (p < 0,001). Le risque cardiovasculaire était de 31 % dans G1 versus 14,1 % (p < 0.001). Une régression logistique nous avait permis de constater que les éléments influenc ¸ant la sévérité du SAOS étaient l’indice de masse corporelle, le tour de taille et le tabagisme. Conclusion Le tabagisme est un facteur de risque de survenue et de sévérité du SAOS. Le sevrage tabagique a donc une place importante dans la prise en charge thérapeutique du SAOS. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.590 586

Arythmies cardiaques au cours syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) F. Ba ∗ , A. Kane , S. Niang , S.M. Beye UFR des sciences de la santé, Saint-Louis, Sénégal ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Ba) Introduction Le SAOS est caractérisé par un collapsus répété des voies aériennes supérieures au cours du sommeil. Il associe une somnolence diurne excessive, un ronflement nocturne et un index d’apnées hypopnées supérieur ou égal à 5 par heure de sommeil. La morbi-mortalité cardiovasculaire associée au SAOS est très élevée, surtout les troubles du rythme. L’objectif de ce travail était