SFCP-046 – Chirurgie plastique – Fascéite nécrosante de l’enfant : revue de la littérature et mise au point

SFCP-046 – Chirurgie plastique – Fascéite nécrosante de l’enfant : revue de la littérature et mise au point

SFCP des patients est compris entre 5 et 40 ans. Le nombre moyen de procédure de mise en place est de 4 avec une première insertion lors de la chirur...

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des patients est compris entre 5 et 40 ans. Le nombre moyen de procédure de mise en place est de 4 avec une première insertion lors de la chirurgie de réparation de la fente à 7 mois en moyenne. Selon notre expérience la mise en place de ces drains transtympaniques améliore de façon significative les complications tympaniques : – L’otite séreuse est présente dans 95 % des cas mais inférieure à deux mois, les drains n’étant plus en place. – Les perforations tympaniques : 4 % des cas – Les rétractions tympaniques : 2 % des cas. – Les cholestéatomes : 1 % des cas nécessitant une prise en charge chirurgicale. Ce type d’aérateur présente malgré tout l’inconvénient d’une durée de vie moyenne inférieure aux autres types de drains (8 mois), nécessitant une surveillance tympanique semestrielle. En conclusion le suivi otologique des fentes palatines opérées est sûrement un enjeu important à moyen et long terme. Les complications sont parfois redoutables et peuvent être évitées par une mise en place répétée de drains transtympaniques et une surveillance régulière.

SFCP-045 – Chirurgie plastique Détersion des brûlures de l’enfant par le système hydrochirurgical Versajet C. Le Rouzic -Dartoy, N. Kerfant, S. Marleix, R. Audollent, R. Pecquéry, B. Fénoll CHU Morvan, Brest, France

Les brûlures de l’enfant constituent un des accidents domestiques les plus fréquents. Les brûlures thermiques par contact soit avec un solide chaud (insert de cheminée, poêle) ou un liquide chaud en représentent le plus grand nombre. La détersion des brûlures profondes peut être réalisée en consultations externes mais au prix de pansements répétés, douloureux, coûteux et avec une rançon cicatricielle choisie. La détersion mécanique au bistouri ou dermatome est réalisée au bloc opératoire lorsqu’il y a une indication de couverture par autogreffe. Elle peut être relativement difficile en fonction de différents facteurs que les auteurs explicitent. L’appareil hydrochirugical Versajet® utilise du sérum physiologique sous pression contrôlée. Des buses d’obliquité et de surface de travail différentes permettent de faire une détersion économe et précise, au bloc opératoire, en une seule séance. La couverture par greffe, réalisée dans le même temps chirurgical, apporte une qualité cicatricielle optimale. Les auteurs rapportent leur récente expérience sur des brûlures choisies en raison de la relative difficulté technique ou de la durée prévisible de la détersion par les moyens classiques : paume de main, zones péri aréolaires, petites surfaces en carte de géographie, plans mous… Le système hydrochirurgical peut être une aide à la prise en charge de certaines brûlures profondes de l’enfant.

SFCP-046 – Chirurgie plastique Fascéite nécrosante de l’enfant : revue de la littérature et mise au point O. Abbo, L. Carfagna, G. Knorr, M.O. Marcou, H. Rubie, J. Guitard, P. Galinier Hôpital des Enfants, Toulouse, France

Objectifs – La fascéite nécrosante (FN) est une infection grave des tissus mous caractérisée par la nécrose du fascia et de la graisse sous-cutanée dont la mortalité reste importante puisqu’évaluée à plus de 25 % par certains auteurs. Entité clinique rare chez l’enfant, sa prise en charge est bien codifiée chez l’adulte. Le but de ce travail est de discuter des différents aspects cliniques, bactériologiques, radiologiques et thérapeutiques de cette pathologie chez l’enfant.

Matériel : Il s’agit d’une étude rétrospective de 4 cas de FN pris en charge à l’Hôpital des Enfants de Toulouse. A partir du dossier des malades, nous avons étudié les données démographiques, cliniques, radiologiques et bactériologiques de ces 4 cas de FN. Résultats – Il s’agit de 2 filles et 2 garçons d’âge moyen de 5ans (6 mois à 8 ans). Dans 3 des 4 cas, il existait une pathologie hématologique sous-jacente ; pour le dernier cas, aucune cause générale n’a été retrouvée. Les lésions sont réparties au niveau du tronc pour 3 enfants et au niveau du membre pelvien pour le dernier. Les résultats bactériologiques retrouvaient un Pseudomonas Aeruginosa dans 2 cas sur 4 associé à un Clostridium Perfringens dans un cas, un Streptocoque A dans un cas. La prise en charge médico-chirurgicale, dans tous les cas, a consisté en un parage chirurgical large et précoce associé à une antibiothérapie par voie générale. Aucun décès n’est survenu. Le recul moyen est de 6,5 ans. Conclusion – L’analyse de ces cas nous permet de confirmer l’importance de la prise en charge chirurgicale et médicale précoces ainsi que de la recherche d’une pathologie hématologique sous-jacente. L’analyse de la littérature indique l’intérêt de l’IRM, ou à défaut du scanner, qui permettent d’apprécier l’extension en profondeur.

SFCP-047 – Chirurgie plastique Hémangiome infantile de la face et du cou, intérêt de la chirurgie en fonction des localisations, à propos de 80 cas M. Pannier, F. Duteille, F. Bellier-Waast, P. Perrot, L. Martinet, S. Barbarot, J.F. Stalder CHU, Nantes, France

Un enfant sur trois naît porteur d’une anomalie vasculaire, classée en tumeurs ou malformations. L’hémangiome infantile est la tumeur la plus fréquemment rencontrée. Au niveau de la face et du cou la localisation (paupières, nez, lèvres) va modifier le choix de la stratégie thérapeutique. A partir des résultats de la prise en charge de 80 patients les auteurs étudient, en fonction des résultats, l’intérêt d’une intervention chirurgicale précoce ou de l’attente d’une involution spontanée. Cette analyse du bénéfice-risque obtenu permet d’adapter la stratégie thérapeutique en fonction du siège de l’hémangiome, afin de prévenir la survenue de certaines complications et avoir un résultat esthétique acceptable. La chirurgie précoce permet d’obtenir une qualité cicatricielle de grande qualité. Elle doit toutefois se limiter à des gestes simples, parfois incomplets dans un premier temps et tenir compte de l’amélioration spontanée de ce type de lésions.

SFCP-048 – Chirurgie viscérale Traumatismes du pancréas chez l’enfant : à propos de 18 cas F. Benzaghou, F. Fusaro, F. Sauvat, S. Sarnacki, Y. Révillon Service Chirurgie Viscérale Pédiatrique Necker-Enfants Malades, Paris, France

La prise en charge des traumatismes du pancréas reste discutée. On rapporte une série de 18 enfants traités entre mai 1996 et décembre 2006. Matériel : Il s’agit d’une étude rétrospective analysant le mécanisme, le score de sévérité des lésions (ISS), le bilan biologique et radiologique, le traitement ainsi que le suivi. Résultats – 18 enfants (dont 15 garçons) ont été admis avec un âge médian de 8,5 ans dans les suites d’un accident de vélo (55 %). Les lésions pancréatiques ont été classées après évaluation radiologique (Echographie + TDM +/–CPRE) en 2 groupes : groupe A (Stade I, II) et groupe B (Stade III, IV). 7 enfants ont présenté une contusion pancréatique (Groupe A) dont 4 avec des lésions associées et 11 enfants ont présenté une lésions

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