Société Française de Neuroradiologie (SFNR)

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2S212 Résumés des communications présentées par les Sociétés Associées Rev Neurol (Paris) 2007 Société Française de Neuroradiologie (SFNR) Réunion ...

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2S212

Résumés des communications présentées par les Sociétés Associées

Rev Neurol (Paris) 2007

Société Française de Neuroradiologie (SFNR) Réunion du mercredi 11 avril 2007 Président : J. CHIRAS (Paris) Modérateur : A. BOULIN (Suresnes)

Quelle imagerie pour quelles urgences ?

Imagerie vasculaire en 2007

Boulin A. (1), de Kersaint-Gilly A. ( 2), Hervochon J.M. (3), Vuillier F. (4), Bolgert F. (5), Chiras J. (6)

Leclerc X. (1), Gauvrit J.Y. (1), Trystram D. (2), Oppenheim C. (2), Meder J.F. (2), Pruvo J.P. (1)

(1) Service de Neuroradiologie — Hôpital Foch — 92151 Suresnes. (2) Service de Neuroradiologie — Hôpital Laennec — 44035 Nantes. (3) Service de Radiologie — CHR — 17019 La Rochelle. (4) Service de Neurologie — Hôpital Jean Minjoz — 25030 Besançon. (5) Service de Neurologie — Hôpital Pitié Salpétrière — Paris. (6) Service de Neuroradiologie — Hôpital Pitiè Salpétrière — Paris.

(1) Service de neuroradiologie — Hôpital Roger Salengro — CHU LILLE. (2) Département d’Imagerie morphologique et fonctionnelle — Hôpital Sainte-Anne — PARIS.

Plus de 20 % des patients examinés dans les SAU présentent une symptomatologie neurologique et sont souvent pris en charge par une équipe médicale non neurologique (urgentistes, internes, radiologues généraux) avec des prescriptions d’imagerie inadaptées. Pour améliorer cette demande d’imagerie, un groupe multidisciplinaire choisi par la SFNR, a élaboré un guide des « bonnes indications d’imagerie des urgences tête/cou/rachis » répondant à trois impératifs : – gérer au mieux, en terme de qualité, l’urgence médicale et proposer la technique d’imagerie la plus adaptée, – quantifier le degré d’urgence dans la réalisation de l’imagerie préconisée, – s’adapter au fonctionnement du plus grand nombre de structures hospitalières. La porte d’entrée de ce guide, est la symptomatologie du patient et les suspicions diagnostiques en découlant. Cinq degrés d’urgence dans la réalisation de l’imagerie sont définis : immédiat, urgent, différé, pas d’urgence et pas d’indication. Les techniques d’imagerie proposées tiennent compte des difficultés d’accès dans certains hôpitaux à l’IRM. Ces recommandations ont été approuvées par les Sociétés Françaises de Neurologie, de Neurovasculaire, de Neurochirurgie et d’Anesthésie Réanimation et sont disponibles sous forme d’une plaquette éditée par la SFNR. Elles ne représentent qu’un « balisage » minimum du parcours d’une urgence « neurologique » à la disposition des équipes généralistes qui assument ces patients.

Les nouvelles techniques d’angiographie RM (ARM) et d’angioscanner apportent des informations anatomiques de plus en plus précises et évitent le recours systématique à l’angiographie conventionnelle dans la plupart des indications. À l’étage intracrânien, les séquences d’ARM dynamique permettent d’étudier les différents compartiments anatomiques des malformations artérioveineuses (MAVs) cérébrales grâce à une résolution temporelle élevée. Cette technique est aujourd’hui utilisée en routine pour le diagnostic et le suivi des MAVs après traitement par radiochirurgie. Les appareils scanographiques de dernière génération, équipés de plusieurs rangées de détecteurs, permettent des acquisitions très rapides en haute résolution des artères du polygone de Willis. Une analyse morphologique précise des anévrysmes intracrâniens peut ainsi être obtenue grâce à des reconstructions tridimensionnelles (3D) de qualité. Cet examen est réalisé de plus en plus souvent en première intention dans le bilan étiologique et pré-thérapeutique des hémorragies sous-arachnoïdiennes afin de détecter l’anévrysme à l’origine du saignement et orienter le choix du traitement (endovasculaire versus chirurgical). À l’étage cervical, les nouvelles antennes de surface IRM dédiées à l’étude des artères carotides peuvent être utilisées pour l’étude morphologique en haute résolution de la plaque d’athérosclérose afin de sélectionner les plaques à haut risque d’accident ischémique grâce à la détection des composantes hémorragiques et lipidiques de la plaque. À l’étage médullaire, la séquence d’ARM avec injection, utilisée en routine clinique pour l’étude des vaisseaux