Résumés des différents QI un an plus tard. La mise précoce en collectivité permet d’augmenter significativement le QIV, le QIP et le QIT et devrait être préconisé dans les milieux défavorisés, même si les parents sont sans emploi. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2015.01.086 Poster 84
Sommeil et transport - Enquête Institut National du Sommeil et de la Vigilance/MGEN - Journée du Sommeil® 2014 Joëlle Adrien 1,∗ , Franc ¸ois Beck 2 , Marie-Franc ¸oise Vecchierini 3 , Damien Leger 3 1 Inserm, Paris, France 2 Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé (INPES), Paris, France 3 Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV), Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (J. Adrien) Objectif Suivre l’évolution des habitudes de sommeil des actifs franc ¸ais et interroger la relation entre leur sommeil et les trajets qu’ils effectuent quotidiennement entre leur domicile et leur lieu de travail. Méthodes Enquête par Internet administrée du 3 au 12/12/13 auprès d’un échantillon national de 1032 actifs de 18 ans et plus constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de régions de résidence et catégorie d’agglomération. Questionnaire élaboré par le conseil scientifique de l’INSV. Résultats Les actifs franc ¸ais dorment en moyenne 6 h 55 en semaine et 8 h 02 le week-end. En semaine, 36 % dorment moins de 6 h et 67 % se réveillent au moins une fois par nuit. Un actif sur 3 effectue au moins une sieste par semaine d’une durée moyenne de 47 minutes. Quatre actifs sur 10 déclarent souffrir d’au moins un trouble du sommeil : insomnie (19 %), trouble du rythme veillesommeil (16 %), syndrome des jambes sans repos (7 %), syndrome d’apnée du sommeil (6 %). Seulement 13 % d’entre eux déclarent être traités. Environ 1 actif sur 5 est victime de somnolence. En moyenne, 18 km séparent les Franc ¸ais de leur lieu de travail et une durée de 30 minutes pour 2/3 d’entre eux. Pour ces trajets, 77 % des actifs empruntent un véhicule en tant que conducteur, 21 % les transports en commun et 8 % aucun. Dans l’ensemble, 70 % jugent leurs trajets agréables, essentiellement les conducteurs de véhicule et les actifs de province. Lorsqu’ils sont passagers (covoiturage, transport en commun) 39 % s’endorment, en moyenne 23 minutes. Sur le trajet du travail, 17 % des conducteurs disent somnoler au volant au mois une fois par mois, 10 % au point de s’arrêter. Neuf pour cent se sont endormis au volant au moins une fois dans l’année et 7 % d’entre eux ont eu un accident mineur, sans dommage matériels ou corporels. Aucun réseau n’est épargné, 40 % des endormissements ont eu lieu sur des grands axes routiers (4 voies, autoroutes), 26 % sur des routes nationales ou départementales, 19 % sur des routes secondaires et 15 % en ville. Conclusion Cette enquête met en exergue la privation de sommeil et le risque de somnolence dont sont victimes les actifs franc ¸ais, notamment sur le trajet domicile-travail. Si les usagers des transports en commun récupèrent un peu de sommeil, les actifs au volant somnolents s’exposent à un risque d’accident. Déclaration d’intérêts Enquête soutenue par la MGEN. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2015.01.087
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Bénéfice d’une administration sous-cutanée continue d’apomorphine chez un patient atteint d’un syndrome des jambes sans repos sévère Roberta Carcangiu 1,∗ , Luc Staner 1 , Franc ¸ois Sellal 2 , Claude Gaultier 2 , Fabrice Duval 3 1 Unité des rythmes veille et sommeil, Centre Hospitalier de Rouffach, Rouffach, France 2 Département de Neurologie, Hôpitaux Civils de Colmar, Colmar, France 3 Psychiatrie, Centre Hospitalier de Rouffach, Rouffach, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (R. Carcangiu) Objectif L’apomorphine est un puissant agoniste dopaminergique et opioïdergique. Son efficacité dans le syndrome des jambes sans repos (SJSR) a été documenté par quelques études après prise unique sur des échantillons de patients limités. Cette communication rapporte l’effet d’une administration sous-cutanée continue pendant 9 mois chez un patient atteint d’un SJSR pharmacorésistant et d’une maladie de Parkinson idiopathique (MPI). Méthodes Nous avons documenté prospectivement l’effet d’une administration sous-cutanée d’apomorphine délivrée par une pompe chez un homme de 57 ans atteint d’une MPI et d’un SJSR sévère en utilisant une passation itérative d’échelles, une actimétrie après 6 mois de traitement et une polysomnographie (PSG) après 9 mois de traitement. L’effet de l’apomorphine est mis en relation avec l’évolution clinique du patient depuis l’âge de 47 ans. Résultats À l’âge de 47 ans le patient consulte pour une insomnie et un SJSR ; un an après une MPI est diagnostiquée. Pendant les 10 ans de suivi le patient bénéficie de 7 PSG confirmant la sévérité du SJSR qui ne répond pas ou peu aux traitements conventionnels (dopaminoagonistes, antiépileptiques, opioïdes, benzodiazépines). À l’âge de 57 ans, le patient présente des importantes fluctuations motrices malgré un traitement par L-DOPA 725 mg/j + Ropinirole 5 mg/j et une pompe à apomorphine est alors installée (220 mg/24 heures). Le patient rapporte un bénéfice immédiat sur le SJSR qui persiste pendant 9 mois, sans amélioration des blocages moteurs. Après retour à la thérapie orale, motivé par des nodules sous-cutanés aux sites d’injection, le patient signale une réapparition du SJSR l’amenant progressivement à une prise nocturne anarchique des antiparkinsoniens. La pompe n’est pas ré-installée le patient devant bénéficier très prochainement d’une stimulation cérébrale profonde pour sa MPI. Conclusion La pompe à apomorphine pourrait apporter un bénéfice significatif et durable dans des formes sélectionnées de SJSR avec ou sans MPI associée. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2015.01.088 Poster 86
Pourquoi certains somnambules sont-ils somnolents ? Marisol Carrillo-Solano ∗ , Agnès Brion , Smaranda Leu-Semenescu , Isabelle Arnulf Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Carrillo-Solano) Objectif identifier les déterminants de la somnolence diurne chez les adultes avec somnambulisme ou terreurs nocturnes. Méthodes Tous les adultes consécutivement hospitalisés dans le service de 2012 à 2014 pour somnambulisme ou terreurs nocturnes ont rempli le score de somnolence d’Epworth et le score de sévérité du somnambulisme puis bénéficié de deux nuits consécutives de