Sessionsposters discutds/ Transfusion clinique et biologique 12 (2005)$44-$56 INSERM U645 - EA2284 - EFS BFC, BESAN(2ON, FRANCE
philippe.saas @efs.sante.fr Nous avons montr~ que l'injection intraveineuse de cellules apoptotiques conjointement hun greffon de cellules h6matopoi'6tiques (CH) allogdniques favorisait la prise de greffe malgr6 un greffon m6dullaire et un conditionnement pr6-greffe rdduits. Cet effet b6n6fique sur la prise de greffe est observ6 quelque soit rorigine des cellules apoptotiques (receveur, donneur, tierce pattie et m~me x6nogdnique). Ce r6sum6 reporte les m6canismes mis en jeu. L'injection de cellules apoptotiques permet de prdvenir le receveur d'une immunisation dirig~e contre le dormeur de moelle osseuse dans le cas d'un rejet de greffe par l'interm6diaire d'une sdcr6tion de TGFbeta. Les cellules apoptotiques administrdes sont prises en charge par les macrophages et les cellules dendritiques spl6niques et non par les phagocytes du donneur. L'61imination des macrophages du receveur, mais pas celle des cellules dendritiques, inhibe la prise de greffe induite par les cellules apoptotiques, tout comme la neutralisation du TGF. Le TGFbeta et les macrophages du receveur sont impliquSs dans l'expansionou l'induction de lymphocytes T r6gulateurs CD4+ CD25+CD62L+ Foxp3+ induite par les cellules apoptotiques. Ainsi, l'administration de cellules apoptotiques favorise la prise d'un greffon allogdnique de CH via le TGFbeta, les macrophages du receveur et l'induction de lymphocytes T r6gulateurs. L'induction de lymphocytes T r6gulateurs par les cellules apoptotiques consfituerait un m6canisme additionnel de protection contre les r6ponses auto-immunes pour maintenir la tol6rance au sol et contribue peut-~tre aux effets immunomodulateurs attribu6s h la transfusion de produits sanguins labiles.
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ques humaines trait6es par l'acide mycoph6nolique (MPA) / lymphocytes T CD4 + humains allog6niques. Les CDs ainsi trait6es (CDs-MPA) prdsentent une inhibition de leur maturation conduisant notamment h une diminution de leurs capacit6s de stimulation des cellules T par voie directe mais 6galement par vole indirecte. La coculture ~ long terme (plusieurs cycles de sept jours) de lymphocytes T CD4 + avec des CDs-MPA conduit h la diff6rentiation de populations T particulibres. Ces lymphocytes T induits pr6sentent une activation incomplete, avec une bonne expression du CD69 mais une d6r6gulation de l'expression du CD25. D'autre part, ils sdcr~tent de grandes quantit6s d'IL-10 et tr~s peu d'IFN-7 et sembleraient avoir des activit~s rdgulatrices sur la prolifdration de lymphocytes T activds par des cellules dendritiques non trait6es.
SPD2-07 IMPACT DES INCOMPATIBILITIES DES GENES KIR EN GREFFE DE MOELLE OSSEUSE GAGNE K.(1), BUSSON M.(2), APPERT M.-L.(2), ABSI L.(3), ALCALAY D.(4), BIGNON J.-D.(5), BOIS M.(4), DORMOY A.(6), DUBOIS V.(7), GEBUHRER L.(7), LEPAGE V.(8), LOISEAU P.(8), MASSON D.(9), MOIGNE A.(9), PERRIER P.(10), REVIRON D.(11), ROCHA V.(12), RAFFOUX C.(13), PROJET ARS2000 (COORDINATEUR : DOMINIQUE CHARRON(2) AVEC LA PARTICIPATION DE LA SFGM-TC ET DE FGM
JE 2448 CELLULES DENDRITIQUES ET GREFFES, UFR DE MEDECINE DE TOURS, FRANCE
(1)LABORATOIRE HLA EFS NANTES ; (2)INSERM U396, SAINT-LOUIS, PARIS ; (3)LABORATOIRE HLA EFS SAINT ETIENNE ; (4)LABORATOIRE HLA EFS POITIERS ; (5)LABORATOIRE HLA EFS NANTES ; (6)LABORATOIRE HLA EFS STRASBOURG ; (7)LABORATOIRE HLA EFS LYON; (8)INSERM U396, SAINT-LOUIS, LABORA TOIRE HLA SAINT-LOUIS, PARIS ; (9)LABORATOIRE HLA EFS GRENOBLE ; (IO)LABORATOIRE HLA EFS NANCY; (ll)LABORATOIRE HLA EFS MARSEILLE ; ( 12)SER VICE D 'HEMA TOLOGIE-GREFFE DE MOELLE, SAINT-LOUIS, PARIS ; (13)FRANCE GREFFE DE MOELLE, HOPITAL SAINT-LOUIS, PARIS
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katia.gagne @efs.sante.fr
Lors d'une greffe d'organe, le rejet aigu cellulaire est initi6 essentiellement par la reconnaissance du complexe allog6nique peptide-antig~ne d'histocompatibilit6 des cellules dendritiques par les r6cepteurs T des lymphocytes na~'fs. Le blocage de la maturation et/ou des capacit6s de co-stimulation des cellules dendritiques (CDs), en induisant une anergie des lymphocytes allog6niques, pourrait permettre d'obtenir une tol6rance du greffon. Dans ce but, nous avons utilis6 un modble in vitro de culture mixte cellules dendriti-
Les cellules Natural Killer peuvent ~tre impliqu6es dans le rejet de greffe de moelle osseuse (GMO) et dans la r6action du greffon contre l'h6te (GvH). Les fonctions physiologiques de ces cellules sont r6gul6es par divers r6cepteurs inhibiteurs et activateurs dont les KIR qui interagissent avec les mol6cules HLA de classe I. Si les incompatibilit6s des gbnes HLA entre donneurs et receveurs de GMO peuvent atre source d'une allor6activit6 NK, le r61e des g~nes KIR en transplantation doit ~tre plus approfondi. Dans cette optique, nous avons analys6
SPD2-06 LES LYMPHOCYTES T CD4+ INDUITS PAR DES CELLULES DENDRITIQUES TRAITI~ES PAR LE MPA PRISSENTENT DES CARACTI~RISTIQUES DE CELLULES RI~GULATRICES LAGARAINE C., HOARAU C., LAURENCE M., VELGE-ROUSSEL F., LEBRANCHU Y.
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l'impact des incompatibilitEs des g~nes KIR sur l'Evolution de 174 GMO non apparentEes HLA identiques ou non-identiques. Le typage des 14 g~nes KIR a 6t6 rEalis6 par une technique de PCR-SSP. Tout d'abord, nous avons 6value l'impact des incompatibilitds de chaque gbne KIR sur l'incidence de la GvHD aigu~. L'analyse univaride des greffes montre un risque de GvHD aigu~ (grades H-IV) significativement plus 61evE chez les couples avec des incompatibilit6s pour l'ensemble des gbnes K1R activateurs par rapport aux couples identiques pour l'ensemble des KIR activateurs (p=0,02). Plus prEcisEment, ce risque de GvHD aigu~ est augment6 lors d'une incompatibilit6 KIR2DS1 (p=0,05) ou KIR2DS5 (p=0,03). Nous avons aussi 6valu6 l'impact des incompatibilitEs de chaque g~ne KIR sur la survie. Les rdsultats de cette analyse univari6e montre que les couples avec une incompatibilit6 pour le g~ne inhibiteur KIR3DL1 ont une moins bonne survie par rapport aux couples identiques pour 3DL1 (p=0,02). Les rEsultats de cette 6tude montrent qu'une incompatibilitE de certains gbnes KIR peut avoir un effet nEfaste sur le devenir de la greffe.
en 2004), des reclamations clients, montre que cette dEmarche est collEgiale, et bien intEgrEe. La rEpartition des FAQ par service origine a 6volu6. Suite aux mesures correctives 6tablies (convention avec les clients, colisage des PSL...), certaines anomalies ont disparu. Information et motivation du personnel et de l'encadrement sont des moteurs essentiels de la demarche qualitd qui ont contribuE ~t la certification ISO 9001 : 2000 de I'EFS Ile-de-France.
SPD3-02 DI~MARCHE QUALITI~ EN HI~MOVIGILANCE : ANALYSE DU PROCESSUS TRANSFUSIONNEL LE NIGER C.*, LE DREZEN L.**, LEPIOUF L.**, LEOSTIC C.*** *HEMOVIGILANCE - CHU BREST, FRANCE ; **UNITIE D'EVALUATION D E LA QUALITE DES SOINS - CHU BREST, FRANCE ; ***EFS BREST.
catherine.leniger@ chu-brest.fr
Management de la qualit6 ModErateurs : C. Lefort et J. Roger
SPD3-01 I~VOLUTION DE LA DI~MARCHE D'AMI~LIORATION DE LA QUALITI~ DANS UN SECTEUR DE DISTRIBUTION : SEPT ANNI~ES D'EXPI~RIENCE RODET M.*, BAKOUR D.*, NGUYEN F.*, NOIZAT-PIRENNE F.*, MERCADIER A.**, BIERLING P.*, DEHAUT F.*** *EFS ]LE DE FRANCE, HENRI MONDOR, CRETEIL ; **EFS ~ILEDE FRANCE, PITIE-SALPETRIERE, PARIS ; ***EFS [LE DE FRANCE, AQ, RUNG1S
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Introduction : La pEriode 1998-2002 fut essentielle pour asseoir les bases de la demarche qualit6 : rEfErent, procEdures, anomalies dEclardes (FAQ). En deux ans, la demarche devenue collective darts le service s'est structurEe ~t1' aide de nouveaux outils.Nous avons analyse son impact. MEthodes : La declaration des non-conformitEs via la FAQ est l'axe principal (703 FAQ -1998 ~t2002, 206 en 2003, 263 en 2004). Le tableau de bord mis en place en 2003 permet un suivi mensuel des anomalies, analyse dans le service et transmis ~t la cellule qualitE. De plus, des indicateurs qualit6 (IQ) ddfinis ~ l'6chelle locale et rEgionale, 61aborEs par des pilotes opdrationnels, permettent la surveillance des processus avec fixation d'une cible. Des mesures correctives sont entreprises et tracdes suite 5 un dysfonctionnement detect& R6sultats et conclusion: L'augmentation croissante de la declaration des anomalies de la distribution (de 9 % ~ 2 1 %
Si chaque jour, de nombreux malades bdndficient d'une thdrapeutique transfusionnelle substitutive efficace, c'est parce que le processus transfusionnel est globalement stir et fiable. Cependant, les travaux d'Evaluation rEalisEs en France ont montrE que le niveau de qualit6 de ce processus est variable, lid ~ la variabilit6 des pratiques des diffErents acteurs intervenant dans le processus. Afin d'analyser les pratiques, le CHU de Brest a mis en place une Evaluation de la qualit6 de la cha~ne transfusionnelle darts plusieurs services de soins. M~thodologie : la mEthode utilisde a 6td l'audit clinique. Les Etapes incontournables du processus transfusionnel qu'il 6tait nEcessaire d'Evaluer ~partir des r~gles de bonnes pratiques ont dtE dEterminEes. A partir du choix des crit~res, une grille de recueil a 6t6 61aborEe. L'enqu&e a dEbutE le let avril 2003 (TO). Les rEsultats ont 6t6 analyses et prEsent6s au personnel m6dical et param6dical lots d'une reunion. Des objectifs d'am61ioration ont 6t6 dEcidds ~ partir des points faibles constatEs lors de cette enqu~te. Une nouvelle Evaluation a eu lieu six mois plus tard, portant sur les objectifs h amEliorer (T6). REsultats : Nous prEsentons les rEsultats obtenus dans deux services de soins, l'un medical (service 1) et l'autre chirurgical (service 2). Conclusion: Administrer des produits sanguins labiles exempts de risques pour le receveur et atre en mesure de le dEmontrer, est aujourd'hui un impEratif pour le monde mEdical et, c'est ~tcette preoccupation que s'attache l'assurance de la qualit6. Dans cette enqu&e, des indicateurs tdmoignent de l'existence d'Ecarts par rapport 5 la rdglementation 6tablie. Aprbs la premiere enqu~te, des mesures correctives ont 6t6 raises en place. L'Evaluation faite ~ six mois a montr6 une amelioration notable des points faibles darts le service mEdical et moins importante darts le service chirurgical. Reste la difficult6 de la mobilisation du personnel.