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SFE Angers 2015 / Annales d’Endocrinologie (2015) 474–492
les cas. L’atteinte de la glande parathyroïde au cours du SGS n’est pas habituelle et demeure de mécanisme mal compris. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.634 P387
Statut de la vitamine de la vitamine D chez les femmes marocaines vivant a Marrakech S. Baki (Dr) a,∗ , G. El Mghari (Pr) a , N. El Ansari (Pr) a , I. Harkati b , A. Tali (Dr) b , L. Chabaa (Pr) b a Service d’endocrinologie, maladies métaboliques et nutrition, laboratoire PCIM, faculté de médecine et de pharmacie de Marrakech, CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc b Laboratoire de biologie, faculté de médecine et de pharmacie de Marrakech, CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (S. Baki) Introduction La vitamine D joue un rôle important dans diverses fonctions physiologiques en dehors de son intervention dans le métabolisme phosphocalcique. peu d’études se sont intéressées à la fréquence de sa prévalence chez des femmes jeunes vivant dans zones hautement exposées. Objectif de l’étude Évaluer la fréquence de l’hypovitaminose D chez des patientes jeunes vivant à Marrakech. Matériel et méthodes Étude transversale réalisée chez un total de 96 patientes jeunes âgées de 18 à 45 ans. Un questionnaire a été utilisé pour déterminer les facteurs sociodémographiques, les pathologies associées et les facteurs de risque de l’hypovitaminose D. Un bilan phosphocalcique a été demande avec un dosage de la 25OH Vitamine D. Les valeurs seuils ont été définis ainsi : déficit < 25 nmol/L, Insuffisance 25–75 nmol/L, normal > 75 nmol/L. Résultats Toutes les patientes étaient en état d’hypovitaminose D avec une vaeur moyenne de 10,30 ± 8,5 nmol/L ; 78,1 % ont un taux de vitamine D < 25 nmol/L lors que 21,9 % avait une insuffisance en vitamine D. le bilan phosphocalcique était normal chez l’ensemble des patientes. Le statut d’hypovitaminose n’était pas corrélée avec le statut glycémique ni la présence de dyslipidémie. Conclusion Malgré l’ensoleillement de la ville de Marrakech, la prévalence de l’hypovitaminose D chez les femmes jeunes est à 100 %. Ceci pose la problématique de fixer une valeur seuil dans notre contexte. l’hypovitaminose D peut constituer ainsi un problème de santé publique qu’il faudrait adresser avec une politique de prévention visant à encourager l’exposition au soleil. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.635
métastases osseuses (21,6 %), les hémopathies malignes (13,7 %), l’iatrogénie (7,9 %), les granulomatoses (6 %), l’insuffisance surrénalienne aiguë (3,9 %) et l’hyperthyroïdie (2 %). Sur le plan thérapeutique, 82,4 % des patients avaient bénéficié d’une hydratation et d’un traitement par bisphosphonates ou calcitonine dans le cas d’une hypercalcémie modérée à sévère avant le traitement étiologique. Discussion L’hypercalcémie reste une affection fréquente et potentiellement grave. Elle touche de plus en plus les patients âgés. La pathologie maligne domine les étiologies des hypercalcémies sévères. Le traitement est à la fois symptomatique et étiologique. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.636 P389
Hyperparathyroïdie primitive associée à un syndrome de Sjögren : un nouveau cas
S. Toujani (Dr) ∗ , Z. Aydi (Dr) , F. Daoud (Dr) , L. Baili (Pr) , B. Ben Dhaou (Pr) , F. Boussema (Pr) Service de médecine interne, hôpital Habib Thameur, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : sana
[email protected] (S. Toujani) L’hyperparathyroïdie primitive (HPTP) est une maladie endocrinienne fréquente dont le diagnostic est facile, fondé sur le dosage de la parathormone. Le syndrome de Sjögren (SS) est une maladie systémique auto-immune caractérisée par une infiltration lymphoïde des glandes salivaires et lacrymales. L’association entre ces deux entités est rare. Nous rapportons un nouvelle observation d’un SS associé à une HPTP. Patiente âgée de 53 ans, suivie pour un SS, admise pour exploration d’une hypercalcémie modérée à 2,6 mmol/L. Le SS était diagnostiqué devant l’association xérostomie, xérophtalmie, un break up time altéré, des anticorps anti-SSa et anti-SSb positifs et une sialadénite lymphocytaire stade IV de Chisholm. L’enquête étiologique avait conclu à un SS primitif sans manifestations extra glandulaires associées. L’examen à l’admission était sans en anomalies. Le bilan biologique avait montré un taux de la parathormone augmenté à 649 pg/mL. L’échographie cervicale avait montré un nodule parathyroïdien et la scintigraphie parathyroïdienne avait objectivé une fixation en faveur d’un adénome parathyroïdien. Un traitement chirurgical a alors été indiqué. L’examen anatomopathologique était en faveur d’un adénome parathyroïdien. L’évolution après traitement chirurgical était favorable avec un recul évolutif de 6 mois. L’atteinte des parathyroïdes, bien que décrite au cours du syndrome de Sjögren demeure exceptionnelle et de mécanisme mal élucidé. Un terrain particulier d’auto-immunité serait à l’origine d’une telle association. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.637
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Hypercalcémies dans un service de médecine interne : à propos de 51 cas
A. Mzabi (Dr) ∗ , I. Ben Hassine (Dr) , A. Rezgui (Dr) , F. Ben Fredj Ismail (Dr) , M. Kermani (Dr) , B. Mrad (Dr) , H. Mhiri (Dr) , C. Kechrid Laouani (Pr) Service médecine interne, hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : mzabi
[email protected] (A. Mzabi) Objectifs Préciser les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, étiologiques et thérapeutiques de l’hypercalcémie. Patients et méthodes À travers une étude rétrospective, réalisée au service de médecine interne de l’hôpital Sahloul de Sousse et menée sur une période de 13 ans, nous avons recensé 51 cas d’hypercalcémie. Résultats Il s’agissait de 19 hommes et de 32 femmes, l’âge moyen était de 57 ans (extrêmes : 19–77 ans). L’hypercalcémie était de découverte fortuite dans 31,4 % des cas. Les signes cliniques étaient : des signes généraux (80,4 % des cas), rhumatologiques (51 %), digestifs (47,1 %), cardiologiques (37,3 %), neuropsychiatriques (37,2 %), urinaires (23,5 %) et une déshydratation (11,8 %). Les étiologies étaient : l’hyperparathyroïdie primaire (33,3 %), les
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Circonstances de découverte et profil clinique des hyperparathyroïdies dans un service de médecine interne : à propos de 34 cas W. Bensalem (Dr) a,∗ , M. Khatib (Dr) b , I. Rachdi (Dr) a , T. Bensalem (Dr) a , I. Benghorbel (Pr) a , A. Hamzaoui (Pr) a , M. Khanfir (Pr) a , F. Said (Dr) a , M.H. Houman (Pr) a a CHU La Rabta, Tunis, Tunisie b Université Al Najah, Palestine, Territoire Palestinien occupé ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (W. Bensalem) Introduction L’hyperparathyroïdie est une pathologie peu fréquente, de symptomatologie peu spécifique. Les circonstances de découverte sont variables et dépendent du type de recrutement des malades. L’objectif de notre étude est de rapporter tous les cas d’hyperparathyroïdie recrutés dans un service de médecine interne. Matériels et méthodes Étude rétrospective colligeant 34 cas d’hyperparathyroïdie suivis dans le service de médecine interne de l’hôpital la Rabta Tunis sur une période de 14 ans.