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severe cases, shock are the main clinical features . Nonclotting blood is a very sensitive sign of systemic poisoning in some though not all types of viper bite ; but nonclotting blood is not an important factor in causing spontaneous haemorrhage. The mechanism of shock is probably multifactorial and requires further clinical rsearch. Early collapse, within a few minutes of the bite, is a feature of some types of viper bite; its origin is obscure and requires investigation. Although viper envenoming is mainly vasculotoxic, there are some vipers which cause neurotoxic effects. Antivenom remains the most important single therapeutic agent for systemic snakebite poisoning. Its main disadvantages are cost and adverse reactions, but if it is used correctly it can be effective even though it is not given until hours or even days after the bite . As a general rule, antivenom should only be given when there are signs of systemic poisoning; research is needed to evaluate the ability of antivenom to prevent or lessen local necrosis (particularly in relation to the time elapsing between bite and administration). Usually, antivenom should be specific but there are exceptions. The i.v . drip route is mandatory; it is more effective and it is safer than other parenteral routes . Adrenaline should be immediately available to treat anaphylactic reactions, and the dose of antivenom must be adequate~n average, the contents of 10 ampoules but this will vary aooording to the potency of the preparation. Rocxnz, C., Faculté de Médecine et de Pharmacie, Laboratoire de Biochimie Médicale, Marseille, France Modi9cations chimes de certain rée~us d'atuino-acides des ae~u~otoxioues de scorpions Nous avons effectué trois types de modifications des aeurotoxines d'Androctonus australis Hector : la nitration et l'iodation de un ou plusieurs résidues de tyrosine, d'une part, et la formylation de l'unique résidus de tryptophanne présent dans ces molécules, d'autre part. Nous avons étudié les relations entre la modification des résidus et l'activité toxique de ces protéines. Dans le cas de l'iodation, il semble que l'on puisse ioder un résidu de tyrosine, sous forme de monoiodoou de diodo-tyrosine, sans toucher à la toxicité, alors que fiodation d'un deuxième résidu entraîne une perte d'activité . Ces expériences montrent qu'il est possible d'obtenir une toxine marquée par l'iode 125 de haute radioactivité spécifique et dont l'activité toxique soit conservée. Ce matériel doit nous permettre d'étudier Ia localisation irt vivo de ces molécules chez la souris . Dans le cas de la nitration, par contre, il semblerait que l'activité disparaisse dès que l'on substitue un seul résidu de tyrosine . La fort~ylation du résidu de tryptophanne s'accompagne de la perte d'activité de la protéine mais cette modification est réversée en milieu alcalin et l'on retrouve alors l'activité toxique. L'obtention de ces protéines modifiées, qu'elles soient actives ou inactives est d'un intérét évident dans l'étude des relations structure-activité . Par ailleurs, parmi les toxines modifiées, certaines pourraient avoir perdu totalement leur toxicité, tout en se comportant comme les toxines natives sur le plan de l'antigénicité, avec toutes les implications théoriques et pratiques qui en découleraient . ROCHAT, H ., Faculté de Médecine et de Pharmacie, Laboratoire de Biochimie Médicale, Marseille, France
Strnctm~e des netabbozhies animales En combinant plusieurs méthodes (dégradation d'Edman-techniquemanuelle ou `Protein Sequenator'des séquences N-terminales de la protéine alkylée et des peptides obtenus par hydrolyse chymotrypsique ; hydrolyse chlorhydrique partielle; action de la carboxypeptidase ; hydrazinolyse), la structure primaire complète de la toxine I du venin du scorpion Androctonus australis Hector a été déterminée. On a mis en évidence dans le venin des animaux wllectés dans le Sud-Tunisien la présence de deux isotoxines de type I ne différant entre elles que par la nature de l'aminoacide en position 17. Des études de structure actuellement en cours sur la toxine II du m8me scorpion et sur les toxines de scorpions de genres différents (Boutas occttanus turretnrrus, Leiurus quirrqueatriatus), il ressort que toutes ces protéines présentent de grandes analogies de séquence incluant la position des résidus de 1/2 cystine. Il semble donc que les neurotoxines de scorpions forment une famille de protéines homogéne, voisine mais distincte de celle des neurotoxines de serpents . Ros~Pata, P., University of Connecticut, School of Pharmacy, Division of Pharmacology, Storrs, Connecticut, U.S .A . Use of phosPhoHposes is studying nerve strnclm~e snd function Previous studies have shown that phospholipase A (PhA) obtained from cottonmouth moccasin venom will block conduction of the squid giant axon providing that numerous small nerve fibers surround the giant axon. Lower wncentrations of this enzyme will increase permeability and render the axons sensitive to blocking action of curare and acetylcholine which are normally inactive on the axon . In giant axons