Journe´es franco-suisses P20
Suivi du flux des stupe´fiants au bloc ope´ratoire du CHUV T. Kankuendea,*, B. Hirschib, M. Gikicb, P.-G. Meisterb, X. Souidc, N. Croxattoc, A. Pannatiera,b a Section des sciences pharmaceutiques, universite´ de Gene`ve-Lausanne, Gene`ve, Suisse b Service de pharmacie, CHUV, Lausanne, Suisse c Bloc ope´ratoire, CHUV, Lausanne, Suisse * Auteur correspondant.
Introduction.– Au CHUV, la gestion des stupe´fiants incombe au pharmacien responsable de la logistique pharmaceutique, de leur re´ception a` leur de´livrance dans les unite´s de soins (US), y-compris au bloc ope´ratoire (BOP) ou` ce sont les infirmier(e`re)s chef(fe)s d’unite´s de soins (ICUS) qui en ont la responsabilite´. Suite a` une confusion survenue au BOP entre deux me´dicaments a` emballages similaires, un projet de suivi du flux des stupe´fiants au BOP a e´te´ initie´. Objectifs.– (1) re´aliser un inventaire de toutes les e´tapes du flux physique et du flux d’informations des stupe´fiants de la Pharmacie au BOP, en retrac¸ant toutes les manipulations de ces me´dicaments lors de leur acheminement et de leur utilisation. (2) proposer des mesures d’ame´lioration et de se´curisation du flux dans le respect des exigences le´gales dans l’optique de la construction du futur BOP. Me´thode.– Durant 20 semaines, toutes les e´tapes du flux des stupe´fiants au sein de la Pharmacie, ainsi qu’au BOP, de la re´ception a` l’administration aux patients, ont e´te´ suivies et de´crites par l’investigatrice. Une e´valuation de la satisfaction des modes actuels de gestion des stupe´fiants au BOP a e´galement e´te´ mene´e aupre`s des infirmier(e`re)s anesthe´sistes (IDALG). Re´sultats.– Sur la base des observations et de l’e´valuation de la satisfaction de la gestion des stupe´fiants aupre`s des IDALG (n = 29), plusieurs ame´liorations peuvent eˆtre apporte´es. Si 79 % des IDALG se disent satisfaits des modalite´s de gestion actuelle, ils rapportent cependant quelques points tre`s critiques comme les modalite´s de stockage au BOP (mal se´curise´) et le mode de de´livrance des stupe´fiants aux IDALG avant les interventions (distribution globale le matin par salle d’ope´ration). Les e´tapes a` ame´liorer prioritairement sont : trac¸abilite´ des ope´rations (59 %), stockage de la consommation journalie`re (34 %), acce`s aux stupe´fiants (28 %), etc. Parmi les ame´liorations propose´es par la pharmacie, l’installation d’armoires automatise´es serait accepte´e par 76 % des IDALG et l’informatisation globale de la gestion avec suppression des feuilles de suivi d’interventions manuscrites par 55 % d’entre eux. Conclusion et perspectives.– Cette e´tude a permis de mettre en e´vidence les nombreuses contraintes tant le´gales que logistiques impose´es par la gestion des stupe´fiants. Les risques inhe´rents a` certaines e´tapes du flux de ces me´dicaments ont e´galement e´te´ identifie´s. Si le personnel du BOP s’est
dit globalement satisfait par le mode de gestion actuel, il n’en a pas moins manifeste´ quelques critiques et s’est montre´ ouvert a` plusieurs propositions d’ame´liorations qui devraient eˆtre mises en œuvre prochainement. http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2014.04.021
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Analysis of drug safety in an intensive care unit C. Challeta, A. Bezenc¸onb, M. Bovyb, C. Farahc, N. Schaada,* a Pharmacie Interhospitalie`re de la Coˆte (PIC), Ensemble hospitalier de la Coˆte (EHC), Ch. du Creˆt 2, 1110 Morges, Switzerland b Service de soins intensifs, Ensemble hospitalier de la Coˆte (EHC), Ch. du Creˆt 2, 1110 Morges, Switzerland c Ensemble hospitalier de la Coˆte (EHC), Ch. du Creˆt 2, 1110 Morges, Switzerland * Corresponding author.
Background.– Several drugs usually administered to intensive care unit (ICU)’s patients, such as norepinephrine, propofol and opioids, are part of the ISMP’s list of high-alert medications [1]. When misused, their consequences can be fatal. A good understanding of the drug process on the ward could help to identify ways to reinforce patient safety. Aim.– The aim of the project was to analyze the risks of medication errors and to evaluate improvement measures in the EHC ICU which does not benefit from computerized physician order entry yet. Approach.– A failure mode, effects and criticality analysis (FMECA) was performed by a multidisciplinary team consisting of a physician, a nurse, a clinical pharmacist and a patient safety officer. The steps of the ICU drug process and their possible failure modes were identified. To each of these, a criticality index (CI, 1 to 810) that takes into account the occurrence, the severity and the detectability was assigned. For CI higher than 100, improvement measures were considered and their impact estimated by recalculating the CI. Results.– The ICU drug process was split into 8 steps, i.e. prescription, order transcription, storage, preparation, administration, treatment adaptation, traceability and continuing education. A total of 36 failure modes (FM) were identified, of which 36% (n = 13) were critical with a CI between 100 and 200. The FM with the worst CI were the risk of selecting a wrong drug (CI 175), the risk of infusion rate error (CI 175), to forget stopping a drug prescription (CI 160), the lack of traceability (CI 160) and a dose prescription error (CI 144). Half of the critical failure modes (7/13) could be improved by computerization. For example, the CI of the omission to stop a prescription, the non-traceability and the dose error could be reduced by 90%, 81% and 58%, respectively. Some measures that decreased the CI under 100 have been or will be implemented. They are the increase of clinical pharmacist’s fulltime equivalent, the read-back method for oral prescriptions,
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