Sur les fonctions d'ondes a energie determinee relatives aux particules abregees de masse nulle

Sur les fonctions d'ondes a energie determinee relatives aux particules abregees de masse nulle

Beckers, J. 1965 Physica 31 1320-1324 SUR LES FONCTIONS D’ONDES A ENERGIE DETERMINEE RELATIVES AUX PARTICULES ABREGEES DE MASSE NULLE J. par Diipar...

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Beckers, J. 1965

Physica 31 1320-1324

SUR LES FONCTIONS D’ONDES A ENERGIE DETERMINEE RELATIVES AUX PARTICULES ABREGEES DE MASSE NULLE J.

par Diipartement

de Physique

BECKERS

MathCmatique

de l’Universitti*),

Likge, Belgique

synopsis It is shown that the wavefunctions corresponding to a fixed value of the energy may be written in a very similar manner in the case of abbreviated particles with zero mass and spins + and 1. The spin zero case cannot be treated in the same way.

1. Introduction. 11 est bien connu que les fonctions determinee E de la theorie de l’electron sont du type**) #(I, t) = epiEt u(r).

d’ondes

a energie

(1)

En ce qui concerne le neutrino, consider-6 dans la variante de la theorie a deux composantes connue sous le nom de theorie abregee de Ma j or an al), la forme (1) ne peut naturellement plus $tre conservee: en effet, pour un choix adequat des matrices a, p de Dirac (ccl, ccs, a3 reelles, fi purement imaginaire), on sait que la theorie de Majorana est caracterisee par des fonctions d’ondes re’elles. Dans la presente note, nous indiquerons d’abord (9 2) une facon-t&s analogue a (1) - d’ecrire les fonctions d’ondes a energie determinee de la theorie de Majorana pour une valeur nulle de la masse. Nous obtiendrons ensuite (5 3) un resultat tres semblable pour les particules neutres, de masse nulle et de spin 1. Par contre, dans le cas du spin 0, de telles considerations ne pourront &tre reprises. 2. Cas des particules a deux composantess),

neutres de spin z1 et de masse nulle. Dans le formalisme les fonctions d’ondes a energie determinee s’ecrivent ~(r, t) = ewiEt v(r)

*) 15, avenue des Tilleuls. **) Nous choisirons 6 = c = 1. -

1320

-

(4

LES

FONCTIONS

oh VU(I)satisfait

D’ONDES

DES

PARTICULES

DE MASSE

1321

NULLE

a l’equation: (0 ‘P) u(r) = Ev(r),

(3)

~1, 02 et 03 &ant les matrices (2 x 2) habituelles de Pauli. L’expression correspondant a (2) dans une formulation reelle de Majorana, caracterisee par une fonction d’ondes @ a quatre composantes, s’obtient facilement

a l’aide de la correspondances)

1I

@= Oh

@ etant la fonction d’ondes complexe On obtient ainsi @(r, t) =

(cos

(4)

;

conjuguee

de v.

Et + y sin Et)

e(r)

Oil

et . . Y=

-_1 .

. .

1 .

.

. .

-1

Or, dans une representation des matrices pondance [(4), (5)] est valable, a savoir

* 1 . .

de Dirac pour laquelle

on voit que la matrice y E (8) est lice a la matrice y5 =

(8) la corres-

familiere

(104

iccla2cr3

(10.b)

=

par y =

Ainsi, les solutions

4795.

a energie determinee @(r,

(11) peuvent

t) = (cos Et - iy5 sin Et)

s’ecrire B(r)

sous la forme

1322

J. BECKERS ___~.__

-

ou encore, puisque y; =

1:

@(r, t) = e--iysJi:ta(r). On notera l’analogie

des formules

(12)

(1) et (12). On observera

d’ailleurs

que

la formule ( 12)) ktablie ici pour la reprksentation particulikre (9) des matrices de Dirac, est valable, en fait, dans toute reprksentation de ces matrices, di n’ktant plus alors nkessairement une fonction d’ondes reelle, mais y5 continuant B &tre donnke par (10.~). On remarquera enfin que les solutions (12) peuvent encore &tre &rites sous la forme: @‘(r, t) = 3( 1 -

115)@it + $(I +

75)

@-,

(13)

Oh

3. Cas des particules neutres de sy5in 1 et de masse nulle. A partir des equations d’ondes dkrivant le photon, le point de vue adopt6 ci-dessus dans le cas du spin l/2, peut &tre dkveloppe de faTon parallkle. En effet, en utilisant la formulation complexe de G ooda), les fonctions d’ondes & hergie determinee peuvent encore s’krire sous une forme semblable B (2), c’est-B-dire : x(r, t) = eCiJ’:tw(r)

(14)

oh ~(r, t) et w(r) sont des grandeurs complexes B trois composantes. solutions conduisent A l’equation independante du temps (Sop) w(r) = Ew(r) oh les matrices

SJ, SB, SB sont des matrices (S&l

= &Xl

Ces

(15)

(3 x 3) definies par

(j, k, 1 = 1, 2, 3),

(16)

egkl ktant le symbole de Uvi-Civita & trois indices (~123 = 1). Ces matrices vkrifient les relations caracthistiques de Kemmer et constituent une representation irreductible des ophateurs de spin 1 : ;~.sj,Sk] = i&j,&-& Pour &re compkte, cette propre E = 0 de l’hergie*). En definissant XR et XI par

formulation

XI =

doit

(17) encore

-&(x -

X)

exclure

la valeur

(‘8)

LES FONCTIONS

D’ONDES

DES

PARTICULES

et en posant

x= on obtient

une formulation

[

.

ax

NULLE

1

;,

reelle, equivalente z-=

DE MASSE

(19) a celle de Gooda),

(B*p)X,

at

1323

(20)

oh les matrices reelles (6 x 6) B sont donnees par:

B=ozcx~S

(21)

et vhifient encore les relations de Kemmer. Dans cette formulation, on peut voir que les solutions determinee s’ecrivent

(14) a energie

X(r, t) = (cos Et - iFg sin Et) W(r)

(22)

Oh

,

r5=

. . .

. . .

-_i . .

.

. . . . . ___i

--i .

i . . . . .

.

.

i . . . .

* i . . .

(23)

et

(24) Comme (T5)2

=

1,

on peut Ccrire (22) sous la forme X(r, t) = e-ir-%V(r)

(25)

completement analogue a (12) 11 est peut &tre interessant de noter que la matrice F5 = (23) est reliee aux matrices Br, Bs, B3, intervenant dans les equations hamiltoniennes (20), d’une faGon t&s analogue a (lO.a), qui lie ys aux matrices crd.On a, en effet, r5

=

i(BlB2B3

=

k.(~1~2~3

+

&$3Bl+ +

s2s3sl

B3BlB2) +

s3sls2).

(26)

11 est Cgalement facile de voir que pour yj?-(,.) = eQWW, (25) est une habituellement

forme compacte des solutions monochromatiques considQees5) en theorie classique de Maxwell.

(27) planes

1324

LES

FONCTIONS

D’ONDES

DES

PARTICULES

DE

MASSE

NULLE

Observons enfin que Ie cas des particules abr+$es de masse nulle et de spin nul se prkente diffhemment de celui des particules de spin 3 ou 1 et ne permet pas le dkveloppement de considhations analogues.

Le fait de developper les idles contenues dans cette note est issu d’une conversation avec M. le Professeur J. Serpe. Nous tenons A le remercier

vivement .

Repu le 27-3-65

RI?Fl?RENCES 1) Majorana, 2)

Weyl,

3)

Serpe,

4) Good 5)

E., Nuovo

14 (1937)

J., Physica

171.

18 (1952) 295.

Jr., R. II., Phys. Rev. 105 (1957)

Voir par exemple, 1955).

Cimento

1-I., Z. Phys. 36 (1929) 330.

\V. Weizel,

Lehrbuch

1914. der Theoretischen

Physik,

(Springer

Verlag

Berlin,