Surveillance IRM des tumeurs des parties molles après chirurgie : le névrome cicatriciel, un piège à connaître
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COMPTE RENDU DE LA RÉUNION ANNUELLE DU GSF-GETO, NICE 11 AU 14 OCTOBRE 2006
Évaluation des pratiques médicales et de leurs conséquences concerna...
COMPTE RENDU DE LA RÉUNION ANNUELLE DU GSF-GETO, NICE 11 AU 14 OCTOBRE 2006
Évaluation des pratiques médicales et de leurs conséquences concernant la prise en charge des sarcomes en région Rhône-Alpes. Étape 1 : incidence des sarcomes A. LURKIN, F. DUCIMETIÈRE, D. RANCHERE-VINCE et al. (centre Léon-Bérard, Lyon) Du fait de la rareté des sarcomes, la connaissance de leur prise en charge médicale est un peu disséminée. Il en résulte une prise en charge inadéquate dans 70 % des cas conduisant à une augmentation du risque de récidive et de décès. Une étude prospective et exhaustive des cas de sarcome a été initiée en région RhôneAlpes (10 % de la population française) en mars 2005 pour une durée de deux ans. Le but est d’identifier précisément l’impact d’une prise en charge inadéquate sur le devenir des patients porteurs de sarcome et de proposer des recommandations visant à améliorer la prise en charge de ces patients. Les anatomopathologistes déclarent de façon exhaustive leurs cas de sarcome et les données cliniques concernant la prise en charge sont recueillies dans tous les établissements concernés selon la méthode de l’audit clinique, en collaboration avec les réseaux de cancérologie de la région Rhône-Alpes. La conformité de la prise en charge est ensuite établie en la comparant aux thésaurus locaux en vigueur et aux données de l’Evidence Based Medicine. Les résultats préliminaires portent sur l’incidence des sarcomes. Cinq cent vingt-six cas de sarcomes ont été collectés jusqu’à présent. Les types histologiques les plus fréquents sont les sarcomes inclassés (n = 99), les GIST (gastro-intestinal stromal tumors) (n = 92), les liposarcomes (n = 82) et les leiomyosarcomes (non utérins n = 43, utérins n = 14). Alors que 150 cas de sarcome par an étaient attendus, 413 sarcomes ont été collectés durant la première année d’étude (de mars 2005 à février 2006), ce qui montre une incidence trois fois supérieure à celle publiée dans la littérature.
microcirculation intratumorale. Après traitement, il est possible de visualiser une chute précoce de la vascularisation avec une bonne prédiction de la réponse thérapeutique à un temps très précoce (J + 1). Un certain nombre de critères de quantification de cette microvascularisation est à l’étude : pic d’intensité maximale, coefficient de pente, temps de transit moyen, etc. afin de déterminer lesquels seront les plus performants et reproductibles dans cette indication. Un STIC multicentrique démarre en 2006 sur l’évaluation de la technique (sein, côlon, GIST…).
IRM et injection dynamique dans le suivi des sarcomes après perfusion de membre D. VANEL (institut Gustave-Roussy, Villejuif) Enfin des images en couleur ! L’IRM permet également, avec une bonne précision, l’évaluation de la vascularisation tumorale et son évolution sous traitement. Les critères RECIST et OMS sont à revoir rapidement puisque des nécroses complètes sans lésions tumorales résiduelles avec une taille identique voire discrètement augmentée sont maintenant fréquentes avec les nouvelles thérapeutiques ciblées : la disparition de la vascularisation tumorale en IRM est donc un meilleur critère d’évaluation que la diminution de taille.
Surveillance IRM des tumeurs des parties molles après chirurgie : le névrome cicatriciel, un piège à connaître E. MASCARD et al. (Villejuif)
Apport de l’échographie de contraste dans l’évaluation des thérapeutiques N. LASSAU (institut Gustave-Roussy, Villejuif) Description de la technique et des résultats dans les perfusions de membres et les GIST. Cette technique permet de visualiser la
Trois cas de névromes cicatriciels (ou neurofibromes) apparus rapidement dans la zone de résection d’un sarcome des tissus mous et initialement considérés comme des possibles récidives locales : nodules hyposignal en pondération T1, hypersignal en T2 et se rehaussant après injection de contraste et traités comme tel par exérèse. Ce remaniement postthérapeutique est relativement fréquent ; y penser permet de faire le diagnostic si on objective une continuité avec les structures nerveuses.